Geste symbolique du métier d’infirmier, la prise de sang reste le geste technique le plus pratiqué par ces professionnels de santé !


1- Définition

Le prélèvement sanguin est un acte technique réalisé par un technicien de laboratoire ou un infirmier en vue de récolter un échantillon de sang. Cet échantillon sera ensuite analysé en laboratoire pour exprimer des résultats pour chaque examen biologique prescrit.

Au niveau législatif, ce geste s’inscrit dans le Code de la Santé Publique, article R4311-7, alinéa 35. C’est donc un acte sur prescription médicale.


2- Ordre des tubes (peut varier d’un laboratoire à l’autre)

  • Hémoculture aérobie
  • Hémoculture anaérobie
  • Tube citrate de sodium (bleu) (+/- après un tube de purge si aiguille à ailettes)
  • Tube sec (rouge)
  • Tube sec avec gel séparateur (jaune)
  • Tube hépariné avec gel séparateur (vert)
  • Tube EDTA (violet)
  • Tube fluoré (gris)

Pour les tubes spécifiques (rose, rouille, ….), n’hésitez pas à contacter le laboratoire.


3- Faut-il être à jeun ?

Un jeûne de 12h est nécessaire principalement pour le dosage de la glycémie et du bilan lipidique. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande cependant d’être à jeun pour les examens immunologiques, enzymatiques et le dosage en fer.


4- Matériel nécessaire

Lorsque vous vous préparez à réaliser une prise de sang il vous faut :

  • Chariot de soins ou plateau au préalable désinfecté
  • Solution hydro alcoolique
  • Gants à usage unique non stériles
  • Boîte à aiguilles
  • Garrot
  • Aiguille de prélèvement
  • Corps de pompe
  • Tubes nécessaires
  • Compresses stériles
  • Antiseptique
  • Sac DASRI / DAOM
  • Pansement sec
  • La prescription médicale
  • Étiquettes permettant l’identification du patient
  • Document de recueil de données nécessaire à certains examens

5- Réalisation du soin

Après vous être lavés les mains, vous vous rendez auprès du patient avec le matériel ci-dessus.

Vous vérifiez l’identité du patient (identitovigilance également avec les étiquettes, bracelet, dires du patient…) et s’il a bien respecté les conditions nécessaires pour l’examen (jeûn si nécessaire). Vous installez le patient dans une position confortable (assis ou allongé) et ergonomique pour vous (chariot ou tablette à disposition, hauteur du lit adaptée…) et vous préparez votre matériel (antiseptique sur les compresses, tubes dans l’ordre du prélèvement, adapter l’aiguille sur le corps de pompe…)

Vous positionnez ensuite le garrot sur le bras du patient afin de repérer les veines. Il est conseillé de poser le garrot 8 à 10 cm au-dessus de la veine que vous souhaitez prélever. Pour faciliter l’apparition des veines, vous pouvez demander à votre patient de serrer le poing. A l’aide de l’index, essayez d’identifier le chemin de la veine et tapotez-là doucement au besoin pour la faire apparaître.

Mettez vos gants à usage unique après une friction à l’aide de la solution hydro alcoolique.

Attention, veillez à ne pas laisser le garrot en place plus d’une minute lors de la préparation du soin.

Désinfectez en deux passages la zone de prélèvement (de bas en haut ou en escargot, en respectant le temps de contact de l’antiseptique utilisé). Cette étape peut varier en fonction du protocole de chaque service.

Lorsque vous piquez dans la veine (biseau vers le haut), respectez un angle de 45° par rapport au bras. Une fois que vous êtes sûrs d’être dans la veine, insérez les tubes un à un dans l’ordre évoqué plus haut en fonction des examens que vous avez à réaliser. Le tube est plein lorsque le sang arrive jusqu’au témoin. Détachez le garrot dès que le niveau de sang dans le dernier tube est suffisant.

Après avoir retiré les tubes du corps de pompe, mélangez doucement en faisant des retournement les tubes contenant des additifs une dizaine de fois (ne pas secouer vigoureusement).

Demandez ensuite au patient de ré-ouvrir sa main, retirez l’aiguille et pressez quelques minutes avec une compresse sèche la zone de ponction. Jetez l’aiguille dans le container et le matériel usagé dans les sacs DASRI et DAOM au fur et à mesure.

Une fois le saignement arrêté, disposez un pansement sec sur le point de ponction et demandez au patient de le garder une vingtaine de minutes.

Identifiez les tubes à l’aide des étiquettes du patient et remplissez le document de recueil de données si nécessaire (poids, prise d’antibiotiques, signes cliniques, date et heure de prélèvement, nom du préleveur…).

Au retour dans la salle de soins, désinfectez votre matériel et chariot et pensez à envoyer le bilan prélevé.


6- Informations et conseils

  • Attention, il est déconseillé d’utiliser de l’alcool comme antiseptique car celui-ci est bactériostatique.
  • Le tube citraté (bleu) doit forcément être rempli jusqu’au témoin pour que l’examen soit réalisable.
  • Veillez à ne pas laisser le garrot inutilement pendant plusieurs minutes sur le bras du patient. Ceci rend l’acte désagréable, les prélèvements peuvent être hémolysés et le patient peut avoir ensuite le bras engourdi.
  • Lorsque le patient a des veines qui roulent, n’hésitez pas à tirer sa peau avec votre main (celle qui ne pique pas) afin de bien la tendre et de faciliter le prélèvement.
  • Quand vous ne sentez pas la veine du patient au pli du coude, demandez au patient de fléchir légèrement le coude : parfois la veine est cachée derrière l’os quand le bras est en hyper-extension.
  • Ne pas appuyer avec la compresse sèche sur le point de ponction avant d’avoir retiré l’aiguille. Ceci est douloureux et inutile.
  • Ne jamais piquer un bras perfusé, dans un hématome, sur une éruption cutanée, sur une zone sale, dans un oedème, dans un bras hémiplégique, en zone inflammatoire, dans une fistule artérioveineuse, du même côté qu’un curetage ganglionnaire.

7- Complications possibles

  • Hématome au point de ponction
  • Douleur
  • Malaise
  • Hémolyse
  • Non conformité de l’identité du patient avec les étiquettes


SOURCES

  • HAS
  • http://fr.wikihow.com/faire-une-prise-de-sang
  • Cours personnels IFSI

La tomodensitométrie est aussi plus couramment appelée scanner.


1- Définition

Développé depuis les années 1970 à l’aide de l’informatique, le scanner (également appelé tomodensitométrie) est un examen d’imagerie permettant d’obtenir des images en 2D ou en 3D grâce à la superposition de coupes anatomiques. Les coupes anatomiques sont obtenues par rayon X. L’irradiation est 5 à 6 fois supérieure à une radiographie.
Le scanner se décline en 3 grandes catégories. Il y a le scanner sans injection, avec injection de produit de contraste et le scanner vasculaire (angioscanner).

Scanner

2- Préparation du patient

  • Tenue adaptée (casaque/blouse d’opéré souvent dans les hôpitaux).
  • Bracelet d’identité sur le patient et sur le lit.
  • Le patient doit être perfusé, de préférence, avec un cathéter 18 ou 20 G. Pour un adulte, un cathéter 22G pose des soucis de pression avec le produit de contraste.
  • Ne videz pas la vessie sauf prescription (facilite l’identification de celle-ci sur les images).
  • Informer le patient, répondre à ses questions.
  • Repas normal ou léger, pas de nécessité d’être à jeun pour la plupart (sauf prescription).
  • ATTENTION aux patients diabétiques non insulinodépendant (metformine, januvia…), en cas de scanner injecté (élimination rénale)

3- TDM non injectée

Utilisé essentiellement dans la recherche d’accident vasculaire cérébral (AVC) au delà de 4h30 après apparition des signes. Avant et si pas de contre-indication, il est préférable d’effectuer une IRM en vue d’une thrombolyse. Elle ne nécessite pas de surveillance particulière.


4- TDM avec injection

C’est le scanner le plus souvent réalisé. Il touche la sphère ORL (traumatisme, cancer…), l’abdomen (cancer, infection, traumatisme…), les poumons (cancer, COVID,…), parfois le cerveau (hémorragie cérébrale, recherche de métastases, migraines…), les reins (cancer…), bodyscan pour les AVP,…

Surveillance :

  • hydratation pour éliminer le produit de contraste (élimination rénale)
  • réaction allergique

5- TDM vasculaire

Cette procédure de scanner vise les vaisseaux. On parle alors d’angioscanner dans la recherche d’embolie pulmonaire, de coroscanner avant la programmation éventuelle de coronarographie ou pour des bilans pré opératoires de cardiologie. Il est possible d’utiliser cette méthode pour la recherche d’anomalies du tronc supra-aortique ou de divers problèmes vasculaires (cérébraux, membres supérieurs ou inférieurs, poumons,…).

Pour le coroscanner:

  • Cathéter 18 G fortement conseillé
  • A jeun selon prescription

La surveillance sera la même que pour le scanner injecté.

Pour le scanner injecté et le scanner vasculaire, il est primordial de connaître la fonction rénale du patient. On évite également de faire deux fois l’examen dans la même semaine pour ne pas surcharger le rein. C’est d’autant plus vrai chez les sujets âgés ou diabétiques non insulino requérant.

Ci dessous, vous trouverez une planche d’images de scanner abdominal. 

Pour le scanner, il existe une technique appelée VR : volume rendering. Cela ressemble à un traitement 3D de l’image reçue par le scanner. Ne vous emballez pas. Au mieux, cela donnera une reconstruction plus visuelle. Cette technique est souvent utilisée pour visualiser des fractures ou des traumatismes importants (arme à feu, avp…)

Ici nous voyons bien le traumatisme de la face et de la boîte crânienne.


SOURCES

  • Cours personnels IFSI

Technique utilisée pour visualiser les structures et tissus, au moyen d’ultrasons.


1- Définition et fonctionnement

En imagerie médicale, l’échographie est une technique utilisée pour visualiser les structures et tissus, au moyen d’ultrasons. Elle peut être réalisée par un médecin, une sage-femme ou un manipulateur en électroradiologie. 

L’échographe se constitue :

  • d’une sonde qui reçoit et émet des ultrasons.
  • d’un panneau de commande composé de multiples touches qui permet à celui qui réalise l’échographie d’effectuer différents réglages en fonction de ce qu’il souhaite voir, mesurer, consigner (le clavier permet par exemple d’identifier le patient, de nommer un organe, de tracer sa taille…)
  • d’un système informatique qui analyse cette réception et cette émission d’ultrasons pour former une image.
  • d’un écran permettant de visualiser cette image.
  • d’un système d’enregistrement de données (impression papier, vidéos).
Echographe

Les ultrasons sont envoyés sous forme trapézoïdale et les échos enregistrés par l’appareil sont la visualisation des obstacles rencontrés. La personne qui réalise l’examen doit prendre en compte la forme de la structure à examiner et ainsi adapter la fréquence choisie :  en augmentant la fréquence, il est possible d’avoir un signal plus précis (donc une image de meilleure qualité), en diminuant cette fréquence, il est possible d’examiner des structures plus profondes.

Pour des raisons mécaniques, on considère impossible le contact parfait entre sonde et corps (il restera toujours une fine couche d’air) c’est pourquoi le fait de déposer un gel conducteur va permettre de réaliser une échographie de qualité. Sans gel, le signal est atténué entre l’émission et la réception des ultrasons par la sonde et donc l’image ne peut être traitée.


De nos jours, ils n’existent quasiment plus que des échographes possédant une fonction doppler. De même, il existe de nombreux échographes portables afin de pouvoir se rendre au lit du patient ou les utiliser en pré-hospitalier.


2- Préparation et déroulement de l’examen

Certaines conditions sont demandées pour :

  • certaines échographies abdominales et viscérales, le patient doit être mis à jeun 4 à 6h avant l’examen (dans la mesure du possible).
  • les échographies du bassin, le patient doit avoir la vessie pleine (avoir bu un litre d’eau avant l’examen chez l’adulte).

Le respect de ces consignes conditionne la qualité de l’examen et ses résultats.

Un produit de contraste peut être injecté par voie intraveineuse au moment de l’examen pour permettre d’imager la vascularisation sanguine des organes (dans un but diagnostique). En effet, les produits de contrastes sont très réfléchissants aux ultrasons.

Le patient est allongé sur le dos sur une table d’examen ou dans son lit, la sonde (préalablement recouverte de gel) est posée sur la peau de la zone à visualiser. L’échographiste peut demander au patient de se mettre sur le côté, d’inspirer ou d’expirer profondément, de bloquer sa respiration… pour faciliter l’observation de certains organes.

L’échographie est un examen rapide, indolore et ne nécessite (sauf exceptions), ni hospitalisation, ni anesthésie. Cette technique d’imagerie médicale en temps réel, peut toujours être complétée par l’interrogatoire et l’examen clinique du patient simultané.


3- Interprétation

Chaque tissu de l’organisme apparaît différemment à l’échographie :

  • les liquides, sans particules en suspension, se contentent de laisser traverser les ultrasons. Ils sont donc en noir à l’écran.
  • les liquides, avec particules en suspension (tel que le sang, le mucus), renvoient de faibles échos. Ils sont gris à l’écran (plus ou moins homogènes).
  • les structures solides renvoient quant à elles mieux les échos. Elles sont blanches à l’écran.
  • les gaz, ont un rendu très blanc à l’écran.

Les résultats d’une échographie sont « examinateur-dépendant ». Ils dépendent des compétences et de l’habileté de la personne qui a réalisé l’échographie (et donc qui va écrire le compte-rendu qui en découlera).


4- Limites et contre-indication

L’image peut parfois manquer de netteté, voire être inexploitable, du fait de la difficulté d’observation de certains organes (os, poumons) ou de la corpulence du patient (obésité, déformation thoracique).

L’échographie est le seul examen ne présentant pas de contre-indication. Peu coûteuse, elle peut être réalisée à de nombreuses reprises, dans un but médical, sans danger pour le patient.


5- Les différents types d’écho

  • L’échographie en gynécologie-obstétrique :
    • Dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse, l’échographie permet de visualiser un fœtus à l’intérieur même du ventre de la mère. Depuis quelques années, des échographies en 3D sont réalisées et permettent d’avoir une vision plus globale du fœtus.
  • L’échographie per-opératoire et endoscopique
    • La sonde peut être posée directement en contact avec l’organe (sous une gaine de protection stérile adaptée) ou sur la peau afin d’avoir des images per-interventionnelles. De même, l’échographie endoscopique permet d’obtenir des images des organes internes de la poitrine ou de l’abdomen. L’endoscope relié à l’échographe peut être introduit dans le vagin, l’anus ou la bouche.
  • L’échographie vasculaire ou écho-doppler
    • L’écho-doppler est un examen médical en deux dimensions qui permet l’observation des flux sanguins intracardiaques et intravasculaires, en temps réel. Il permet de quantifier les vitesses circulatoires tout en visualisant les structures vasculaires (grâce à l’échographie). Il permet de donner des renseignements sur les conditions d’écoulement du sang et la bonne irrigation des organes.
    • Comme pour l’échographie, les ultrasons sont transformés à l’écran en un son, une courbe et une couleur, reflétant la vitesse circulatoire sanguine. Cet examen est réalisé en première intention du fait de son faible coût et de sa fiabilité dans la pose d’un diagnostic.
    • Il existe trois sortes de doppler :
      • Le doppler continu où la vitesse du flux sanguin est traduit par un son, audible et analysable par l’échographiste.
      • Le doppler pulsé qui traduit la vitesse en un graphique présentant plusieurs courbes.
      • Le doppler en couleur qui permet d’identifier, en complément de l’échographie, la nature du vaisseau (rouge ou bleu en fonction du sens de circulation sanguine).
    • Indications : Recherche de rétrécissement ou d’obstacle à la circulation sanguine.
    • Il est utilisé pour explorer le réseau artériel et veineux afin d’évaluer certaines affections comme la thrombose veineuse profonde, les varices, l’artériopathie, les thromboses, les anévrismes…

SOURCES

  • www.sf-phlebologie.org
  • www.ameli-sante.fr
  • www.has-sante.fr
  • www.sante-medecine.journaldesfemmes.com
  • www.futura-sciences.com/sante/
  • Cours personnels

La radiologie médicale est un domaine médical regroupant différents domaines de diagnostique. Nous commencerons par le plus simple à réaliser et parfois le plus dur à lire.


1- Définition

La radiographie utilise essentiellement les rayons X et les rayons gammas. Ces rayons ont la particularité de traverser le corps humain, et seront plus ou moins atténués en fonction de la densité des structures traversées. Les parties denses/solides (eau, os, …) du corps apparaîtront en blanc. Les parties molles/aérées (graisses, air,…)  apparaîtront en noir.

C’est un des examens d’imagerie médicale les plus utilisés.

Radiographie thoracique

2- Préparation du patient

  • Enlever tous les bijoux.
  • Enlever tous les vêtements recouvrant la zone radiographiée (les épaisseurs apparaissent à l’image,…).
  • Vérifier la présence du bracelet d’identification et faire confirmer au patient, si possible, son identité.
  • Informer le patient sur le déroulé de l’examen.
  • Expliquer au patient le but de l’examen.
  • Attention : dès qu’il est possible, il faut prendre la précaution de couvrir les organes génitaux.

3- Que recherche-t-on ?

  • Fractures.
  • Anomalies pulmonaires.
  • Cardiomégalie.
  • Vérification de la bonne position de matériel médical (plaque, vis, broches, pacemaker, cathéter central, intubation, sonde nasogastrique….)
  • Abdomen sans préparation (ASP) pour recherche de niveau hydroaérique.
  • Recherche de corps étranger. 

4- Surveillance

  • Aucune en particulier hormis celle de surveiller que c’est bien votre patient (bracelet + confirmation d’identité)
  • La dose de rayons X utilisés étant très faible, il n’y a pas de surveillance particulière.

5- Contre-indication

La seule contre-indication est la réalisation de radiographie chez la femme enceinte.



Technique d’examen qui consiste à créer des images précises d’une partie du corps, grâce à des ondes (comme les ondes radio) et un champ magnétique.


1- Définition

L’IRM (Imagerie par résonance magnétique) permet une visualisation précise de multiples tissus (cerveau, coeur, système digestif, système osseux, articulations …). Les coupes obtenues peuvent être en 2 ou 3 dimensions. 

Examen fiable utilisé notamment dans la recherche d’AVC, de tumeurs, d’inflammations, d’obstructions de vaisseaux… ou dans la surveillance de maladies telles que la sclérose en plaques par exemple.

Cette technique d’imagerie est redoutée par bon nombre de patients. En effet, l’appareil est conséquent, bruyant, fermé,…. Avant de faire rentrer le patient, le personnel paramédical exerçant à l’IRM pose un grand nombre de questions, ce qui peut être parfois anxiogène pour celui qui doit subir cet examen.

Photo IRM

2- Préparation du patient

  • Pose d’une voie veineuse périphérique de bon calibre (18 ou 20 G chez l’adulte) si injection de produit de contraste.
  • Connaissance de la fonction rénale du patient (hors urgence vitale).
  • S’assurer de la non présence de pacemaker, valves mécaniques, prothèses (attention : des pacemaker nouvelle génération passent en IRM).
  • Demander si le patient a eu des éclats métalliques dans les yeux. Attention également aux vernis à ongles/paillettes. La force magnétique est forte et présente à tout moment dans la salle, le moindre bout de métal peut être délétère pour le patient et/ou pour le soignant.
  • Présence du bracelet d’identification sur le patient et le lit/brancard.
  • Tenue adaptée (casaque par exemple sans pression métallique….
  • Attention aux électrodes des ECG/scope qui peuvent contenir du métal.
  • Expliquer l’examen et répondre aux interrogations du patient.
  • Ne pas entrer dans la salle d’examen avec des objets métalliques (attention aux pinces, stylos, paires de ciseaux, clés, téléphone,… mais également les cartes de badge /ouverture de portes car elles se feront démagnétiser et deviendront inutilisables).
  • Utiliser des dispositifs médicaux adaptés à l’IRM : bouteille d’oxygène, respirateur, scope, SAP/PSE … (N’utilisez pas votre matériel hormis si il est spécifié dessus qu’il est compatible avec l’IRM. Si vous en disposez, vous pouvez utiliser des cages de Faraday qui protégeront vos SAP/PSE  du champ magnétique).
  • Il est aussi possible qu’une prémédication/sédation ait été prescrite au patient avant l’examen. Ne l’oubliez pas, et surtout, surveillez les effets secondaires.

3- L’examen

  • Examen long (environ 30 minutes à plus d’une heure).
  • Le patient doit rester immobile durant toute la durée de l’examen.
  • Proposer des bouchons d’oreilles afin d’atténuer le bruit et ainsi le stress du patient.
  • Examen totalement indolore (l’injection du produit de contraste peut néanmoins être inconfortable pour le patient).
  • Surveillance du patient (possibilité de communiquer avec lui depuis la pièce de contrôle).
Image cérébrale d’IRM en coupe latérale

4- Surveillance

  • Hydratation (IV ou PO) du patient si injection de produit de contraste (élimination rénale).
  • Surveillance de la voie veineuse périphérique.
  • Surveillance des Effets secondaires sur prémédication/sédation.


Les antidépresseurs font partie des avancées majeures des dernières années.


1- Rappels concernant l’épisode dépressif majeur

  • L’épisode dépressif majeur (EDM) se définit comme étant un fléchissement durable de l’humeur avec la présence d’une douleur morale importante, d’une inhibition psychique, accompagnés d’idées noires et/ou suicidaires.
  • Les critères permettant son diagnostic sont référencés dans le DSM V (Manuel diagnostique de référence des maladies psychiques).
  • Au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit une humeur dépressive, soit une perte d’intérêt ou de plaisir.
    • Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours.
    • Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours.
    • Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime, ou diminution ou augmentation de l’appétit tous les jours.
    • Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
    • Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours.
    • Fatigue ou perte d’énergie tous les jours.
    • Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée presque tous les jours.
    • Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours.
    • Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
    • Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
    • Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale.

2- Définitions et généralités

  • Les antidépresseurs sont des médicaments capables de corriger les dérèglements dépressifs de l’humeur.
  • Ce sont des stimulants psychiques (psychoanaleptiques) mais leur action sélective sur la régulation de l’humeur les distingue des autres stimulants de la vigilance (ex : amphétamines).
  • Schématiquement les antidépresseurs agissent :
    • sur l’humeur triste : action thymoanaleptique.
    • sur l’anxiété : action sédative et/ou anxiolytique.
    • sur l’inhibition : action psychotonique ou désinhibitrice, diminution de l’inhibition et de l’asthénie pouvant alors favoriser un passage à l’acte autoagressif en début de traitement (levée d’inhibition : c’est le risque de passage à l’acte suicidaire après environ une semaine de traitement, entre le 6ème et le 12ème jour, suite à une brusque inversion de l’humeur. Les symptômes dépressifs sont toujours là mais le patient a retrouvé une force physique suffisante pour passer à l’acte. Les antidépresseurs agissent en premier sur la fatigue et le ralentissement psychomoteur avant d’agir d’un point de vue thymique).

3- Physiopathologie

  • L’état de stress favorise la production d’hormones surrénaliennes qui vont entraîner une hausse du taux de glucocorticoïdes. Normalement, il existe un rétrocontrôle qui bloque cette production excessive. Chez les personnes déprimées, il ne fonctionne pas. La production se réalise alors en excès ce qui entraîne une altération des différents systèmes de neurotransmission.
  • La sérotonine, la noradrénaline, la dopamine sont des neurotransmetteurs impliqués dans les processus de la dépression, de l’humeur, de l’éveil ou encore de l’activité motrice.
  • Lors d’un épisode dépressif, ces neurotransmetteurs sont en quantité insuffisante.
  • Les antidépresseurs permettent une augmentation du taux de neurotransmetteurs dans les synapses. Cette augmentation résulte soit d’une inhibition de la recapture des neurotransmetteurs soit d’une augmentation de leur libération ou encore d’une diminution de la dégradation des neurotransmetteurs.

  • On distingue donc les antidépresseurs selon la sélectivité de leur action au niveau des neurotransmetteurs :
    • Les antidépresseurs imipraminiques ou tricycliques.
    • Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO).
    • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
    • les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA).
    • Les antidépresseurs noradrénergiques et sérotoninergiques spécifiques (NASSA).

4- Indications

  • Épisode dépressif majeur caractérisé, d’intensité modérée et sévère.
  • Prévention des attaques de panique, troubles phobiques.
  • Troubles obsessionnels compulsifs.
  • Psychoses chroniques, évolution des formes déficitaires de la schizophrénie en association avec un neuroleptique incisif par exemple.
  • Akinésies dans la maladie de Parkinson.
  • Énurésies, dysthymies et troubles du comportement chez l’enfant.
  • Algies rebelles neuropathiques ou cancéreuses.

5- Utilisation

  • L’administration est réalisée à des doses progressives,  jusqu’à l’obtention d’une posologie efficace sur une période suffisante afin d’éviter une rechute (4 à 6 mois au minimum).
  • La posologie peut être modifiée en fonction d’une efficacité jugée insuffisante après 15 jours de traitement, de l’apparition d’effets indésirables trop handicapants, de la tolérance par le patient, de son état clinique…
  • L’arrêt du traitement est progressif afin de prévenir et d’éviter un effet rebond ou une rechute, il n’existe pas de dépendance physique.

  • Le choix de l’antidépresseur se fait en fonction des habitudes du prescripteur, du respect des indications et des contre-indications, des effets indésirables possibles, de l’état clinique et somatique du patient, de l’instauration en ambulatoire ou en milieu hospitalier, de la sévérité de l’épisode dépressif…
  • L’administration se fait le plus souvent per os mais peut aussi se réaliser en intraveineuse avec certaines thérapeutiques et si le besoin d’une efficacité très rapide est nécessaire. Les comprimés sont administrés en 1 à 3 prises quotidiennes en privilégiant les antidépresseurs sédatifs le soir et les psychotoniques le matin.

  • Si le traitement est initié en milieu hospitalier :
    • Les IRSNA sont utilisés en 1ère intention?
    • Si après 4 à 8 semaines le traitement est jugé efficace et la réponse complète , il est alors poursuivi entre 6 mois et 1 an à dose efficace puis arrêter progressivement en ambulatoire.
    • Si la réponse est insuffisante, alors il y a recours aux tricycliques.
    • Si la réponse est toujours insuffisante il pourra alors y avoir recours à l’électroconvulsivothérapie (ou sismothérapie) dans les formes mélancoliques ou si le risque suicidaire est trop élevé.

  • Si le traitement est initié en ambulatoire :
    • Les ISRS ou IRSNA seront utilisés en 1ère intention.
    • Si la réponse est insuffisante, essai d’une 2nde molécule similaire puis tricycliques.

6- Éducation patient

  • L’éducation thérapeutique peut permettre une amélioration de l’observance chez le patient, elle fait partie intégrante du rôle propre de l’infirmier.
  • Elle peut prendre la forme d’un rappel concernant les processus ayant amené à l’épisode dépressif majeur, les effets attendus des traitements mis en place, le délai d’action non immédiat, le risque d’apparition d’effets indésirables et la conduite à tenir s’ils apparaissent, les règles hygiéno-diététiques à respecter, l’importance de l’observance du traitement même au-delà de la rémission des symptômes, l’importance d’un suivi régulier avec un professionnel de santé. Le but étant de favoriser le meilleur confort de vie pour le patient prenant un traitement antidépresseur.

7- Les différentes classes d’antidépresseurs



SOURCES

  • Psychiatrie infirmière, Dr Olive Louis, éditions Frison – Roche
  • 11ème guide pharmaco, collectif Talbert, Willoquet, Gervais, éditions Lamarre
  • http://www.gemmlearning.com/wp-content/uploads/2013/06/synaptic-pruning-header.jpg
  • Psychiatrie, mémo stage infirmier, Lim – Sabbah, éditions Elsevier Masson
  • Cours IFSI du Rouvray
  • Cours IFSI Montluçon

Vous n’arrivez pas à retenir un traitement nouveau ?  son indication ? sa classe pharmaceutique ?
Nous vous proposons une fiche de synthèse à remplir pour chaque médicament régulièrement (ou non) rencontré !


Nom du médicament
DCI
Famille /classe pharmaceutique
Posologie (et posologie maximum)
Indications
Contre-indications
Effets secondaires / indésirables
Précautions d’emploi
Surveillance IDE
Notes personnelles


Bruno vous propose de consulter son travail sur les représentations sociales en milieu carcéral.


Après un stage infirmier au sein d’une unité de soins en milieu carcéral, j’ai réalisé un travail d’initiation à la recherche portant sur l’impact des représentations sociales lors de la prise en soin de patients détenus.

La problématique suivante est alors mise en évidence : en quoi les représentations sociales des soignants influent-elles sur la relation soignant soigné en milieu carcéral ?

Lors de ce travail, j’ai dans un premier temps effectué des recherches théoriques en lien avec les soins en milieu carcéral et des concepts clés pouvant impacter les soins, et dans un second temps, j’ai réalisé des entretiens auprès de professionnels de santé.

Une hypothèse a émergée de cette étude : si les représentations sociales ont un impact sur la prise en soins d’un patient plus particulièrement dans relation soignant soigné, cet impact est propre à chaque situation, à chaque soignant, et à chaque patient.

Mots clés : milieu carcéral, représentations sociales, relation soignant-soigné, non-jugement



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Forme selon laquelle est administré un médicament, un principe actif.


1- Définition

Selon Le Petit Larousse, Galénique veut dire “ qui concerne la préparation, la conservation et la présentation des médicaments”. Nous pouvons donc dire que la forme galénique correspond à la forme selon laquelle est administrée un traitement.


2- La voie per os

La voie Per-Os (PO) est également appelée voie orale ou voie buccale. C’est la principale voie d’administration des médicaments. C’est la voie la plus facile, la plus rapide d’administration, avec une bonne conservation du médicament si administré selon les règles de bonnes pratiques professionnelles, et elle permet une modulation de la vitesse d’action (libération prolongée, répétée,…).. Elle présente quelques points négatifs : le goût des médicaments, la forme parfois difficile à avaler, une difficulté chez les personnes ayant des troubles de la déglutition,…

2-1 Différentes vitesses de libération
  • Libération Rapide :
    • Les lyocs / orodispersibles (fondent rapidement sous la langue à l’aide de la salive ; ne nécessitent pas obligatoirement d’eau,…) ;
    • Les sirops
    • les effervescents : se dissoudent dans l’eau en créant du gaz

  • Libération modifiée / ralentie
    • présentent une durée d’absorption plus longue
    • ont une action répétée dans le temps ; comprimés en “couches d’oignons”

  • Libération prolongée :
    • Le principe actif contenu dans le médicament se libère progressivement. C’est le cas pour certains diurétiques, antalgiques,…

2-2 Différentes formes galéniques
  • Liquides : Ils ont pour inconvénients la conservation et le goût.
    • Soluté buvable : présentés en unidose (ampoule), dilué dans un soluté huileux ou aqueux
    • Suspension buvable : poudre et solvant à rajouter (typiquement les antibiotiques pour enfant). Ils sont très souvent utilisés avec une pipette, en dose-poids ; certaines suspensions buvables sont déjà recomposées.
    • Gouttes buvables : soluté huileux et/ou à base d’alcool
    • Sirop : forme liquide ou aqueuse avec beaucoup de sucre.

  • Solides :
    • Cachet = ce qui est friable
    • Comprimé = dur, enrobé de sucre
      • comprimé à croquer
      • comprimé à sucer
      • comprimé dragéifié
      • comprimé sécable
    • Capsule = enveloppe de gélatine dure ou molle, unie, qui contient le principe actif à l’intérieur
    • Gélule = enveloppe dure de gélatine, creuse, qui contient le principe actif à l’intérieur. Elle est aussi appelée capsule à enveloppe dure.
    • Granulé = petites billes de principe actif
    • Poudre = poudre de principe actif

  • Sublingual : Principe actif en spray, qui est envoyé dans la circulation sanguine par les muqueuses buccales.
  • Per-linguale : typiquement les granules homéopathiques à laisser “fondre sous la langue”


3- La voie parentérale

Elle nécessite un geste invasif. C’est donc un acte IDE exclusivement.

  • Intradermique (ID)
  • Sous cutanée (SC) = anticoagulant, insuline, …
  • Intramusculaire = anti-inflammatoire, vaccin, neuroleptique,…
  • Intrapéritonéale = lors de dialyses péritonéales,…
  • Intraveineuse directe ou perfusion = antibiotique, hydratation, antalgiques,…

Pour les injections, le soluté doit être stérile, apyrogène, limpide, le plus isotonique possible, non périmé, et l’intégrité de l’emballage doit être présente ;  Le pH d’une perfusion de 7,40 +/- 0.02 est le plus indolore.

–> Fiche sur les injections parentérales


4- La voie transmuqueuse

  • sublinguale / perlinguale : Spray, granule, lyoc,…
  • Bain de bouche = action locale
  • Voie rectale =
    • Lavement
    • suppositoire
    • pommade rectale
  • Voie vaginale = action locale (comprimé, ovule, capsule, crème, gel,…)

5- Les voies aériennes

  • Nasale = gouttes, aérosol, sérum physiologique, mèche hémostatique…
  • Auriculaire (oreille, conduit auditif)  = lavage, gouttes,

  • Oculaire = traitement d’une infection locale, collyre, soluté pour bain oculaire,…

6- La voie pulmonaire

La voie pulmonaire concerne uniquement les aérosols, les traitements par nébulisation, et les inhalateurs.


7- La voie cutanée et transcutanée

  • Pommade
  • Crème dermique = substance plus grasse que la pommade
  • Pâte dermique = substance très épaisse, pâteuse,..
  • Poudre = action locale, type antimycosique,
  • Solution = antiseptiques locaux, …
  • Patch = anesthésiques locaux, traitement à base de Trinitrine, …
  • Compresses imbibées = tulle gras, ….

8- Les autres voies d’administration

Ces voies ne sont pas du rôle de l’IDE, mais il est important de les connaître.

  • Voie intra-artérielle = cathétérisme, coronarographie,… exclusivement médicale
  • Intrarachidienne / intrathécale : injection dans les canaux rachidiens ; Acte médical +/- IADE
  • Voie intra articulaire = infiltration…exclusivement médicale.
  • Voie Intracardiaque = exclusivement médicale.


SOURCES



Présentation du cas

Il est 8h30 et vous êtes IDE aux Urgences pédiatriques. Vous recevez Thomas, 3 ans, pour une gêne respiratoire sifflante. Il est accompagné de sa maman.

Voici les constantes d’arrivée :

  • Poids : 15kg
  • Taille : 96 cm
  • Périmètre Crânien : 49,2 cm
  • Température : 38°6
  • Saturation en air ambiant : 93%
  • Fréquence respiratoire : 47 mvt/min, superficielle
  • Fréquence cardiaque : 152 bpm

Thomas présente un balancement thoraco-abdominal, un tirage intercostal, des difficultés pour parler.
Le médecin examine Thomas. C’est une première crise d’asthme. Il est 9h.

 Voici ses prescriptions :

  • Solupred® (Prednisolone) 2mg/kg PO 1x/jour, Prise immédiate.
  • 3 Aérosols de Ventoline® 2,5mg toutes les 20 minutes, avec au moins 5 minutes de pause entre chaque puis aérosol de Ventoline® 2,5mg toutes les 3h.
  • Monitorage cardiaque et SpO2 en continu.
  • O2 si saturation inférieure à 92% quand il dort, inférieure à 94% quand il est éveillé.
  • Radio Pulmonaire à 11h.  
  • Paracétamol sirop : 1 dose/poids toutes les 6h si température ou douleur.  
  • Alimentation et hydratation PO dès que possible.
  • Lavage de nez si besoin.
  • Position demi-assise.

Vous disposez de paracétamol sirop, de comprimés orodispersibles de Solupred® dosés à 20 mg & 5mg, et d’unidoses de Ventoline® dosées à 5mg/2,5ml. Au niveau matériel, vous avez des seringues de 1 mL, de 2,5 mL, de 5 mL, 10mL, et 20mL, des unidoses de sérum physiologique 0,9% de 10 mL et des trocarts.


Questions

1- Situez Thomas selon son âge dans le développement psychomoteur.

2- Définissez la crise d’asthme.

3- Relevez les critères de gravité présents chez Thomas, et citez ceux qui ne sont pas présents.

4- Définissez les traitements, la classe pharmaceutique, les effets attendus et les effets secondaires possibles. 

5- Faites la planification de vos soins pour Thomas, en faisant apparaître vos calculs pour les traitements. 


Suite

Il est 11h 30 et Thomas revient de la radio pulmonaire. Le médecin l’interprète et trouve un foyer infectieux au niveau du poumon gauche. Il prescrit alors de la Josacine® PO 1 dose/poids matin et soir. Thomas est  désormais apyrétique.


Question

6- Qu’est ce que la Josacine® ? A quelle famille de thérapeutique appartient-elle ? Quels sont les effets secondaires ?


Suite et fin

A 16h, l’état de Thomas est réévalué. Il n’a pas eu besoin d’Oxygène de la journée. Le balancement s’est atténué, ainsi que le tirage.

Le médecin change donc ses prescriptions : Arrêt des aérosols et passage en Ventoline® bouffées avec chambre inhalation. 4 bouffées toutes les 4h.


Question

7- Comment feriez-vous l’éducation à l’asthme pour Thomas et sa maman ? Quelles questions complémentaires pourriez vous poser à Thomas et sa maman pour affiner votre démarche d’éducation ?