Geste symbolique du métier d’infirmier, la prise de sang reste le geste technique le plus pratiqué par ces professionnels de santé !


1- Définition

Le prélèvement sanguin est un acte technique réalisé par un technicien de laboratoire ou un infirmier en vue de récolter un échantillon de sang. Cet échantillon sera ensuite analysé en laboratoire pour exprimer des résultats pour chaque examen biologique prescrit.

Au niveau législatif, ce geste s’inscrit dans le Code de la Santé Publique, article R4311-7, alinéa 35. C’est donc un acte sur prescription médicale.


2- Ordre des tubes (peut varier d’un laboratoire à l’autre)

  • Hémoculture aérobie
  • Hémoculture anaérobie
  • Tube citrate de sodium (bleu) (+/- après un tube de purge si aiguille à ailettes)
  • Tube sec (rouge)
  • Tube sec avec gel séparateur (jaune)
  • Tube hépariné avec gel séparateur (vert)
  • Tube EDTA (violet)
  • Tube fluoré (gris)

Pour les tubes spécifiques (rose, rouille, ….), n’hésitez pas à contacter le laboratoire.


3- Faut-il être à jeun ?

Un jeûne de 12h est nécessaire principalement pour le dosage de la glycémie et du bilan lipidique. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande cependant d’être à jeun pour les examens immunologiques, enzymatiques et le dosage en fer.


4- Matériel nécessaire

Lorsque vous vous préparez à réaliser une prise de sang il vous faut :

  • Chariot de soins ou plateau au préalable désinfecté
  • Solution hydro alcoolique
  • Gants à usage unique non stériles
  • Boîte à aiguilles
  • Garrot
  • Aiguille de prélèvement
  • Corps de pompe
  • Tubes nécessaires
  • Compresses stériles
  • Antiseptique
  • Sac DASRI / DAOM
  • Pansement sec
  • La prescription médicale
  • Étiquettes permettant l’identification du patient
  • Document de recueil de données nécessaire à certains examens

5- Réalisation du soin

Après vous être lavés les mains, vous vous rendez auprès du patient avec le matériel ci-dessus.

Vous vérifiez l’identité du patient (identitovigilance également avec les étiquettes, bracelet, dires du patient…) et s’il a bien respecté les conditions nécessaires pour l’examen (jeûn si nécessaire). Vous installez le patient dans une position confortable (assis ou allongé) et ergonomique pour vous (chariot ou tablette à disposition, hauteur du lit adaptée…) et vous préparez votre matériel (antiseptique sur les compresses, tubes dans l’ordre du prélèvement, adapter l’aiguille sur le corps de pompe…)

Vous positionnez ensuite le garrot sur le bras du patient afin de repérer les veines. Il est conseillé de poser le garrot 8 à 10 cm au-dessus de la veine que vous souhaitez prélever. Pour faciliter l’apparition des veines, vous pouvez demander à votre patient de serrer le poing. A l’aide de l’index, essayez d’identifier le chemin de la veine et tapotez-là doucement au besoin pour la faire apparaître.

Mettez vos gants à usage unique après une friction à l’aide de la solution hydro alcoolique.

Attention, veillez à ne pas laisser le garrot en place plus d’une minute lors de la préparation du soin.

Désinfectez en deux passages la zone de prélèvement (de bas en haut ou en escargot, en respectant le temps de contact de l’antiseptique utilisé). Cette étape peut varier en fonction du protocole de chaque service.

Lorsque vous piquez dans la veine (biseau vers le haut), respectez un angle de 45° par rapport au bras. Une fois que vous êtes sûrs d’être dans la veine, insérez les tubes un à un dans l’ordre évoqué plus haut en fonction des examens que vous avez à réaliser. Le tube est plein lorsque le sang arrive jusqu’au témoin. Détachez le garrot dès que le niveau de sang dans le dernier tube est suffisant.

Après avoir retiré les tubes du corps de pompe, mélangez doucement en faisant des retournement les tubes contenant des additifs une dizaine de fois (ne pas secouer vigoureusement).

Demandez ensuite au patient de ré-ouvrir sa main, retirez l’aiguille et pressez quelques minutes avec une compresse sèche la zone de ponction. Jetez l’aiguille dans le container et le matériel usagé dans les sacs DASRI et DAOM au fur et à mesure.

Une fois le saignement arrêté, disposez un pansement sec sur le point de ponction et demandez au patient de le garder une vingtaine de minutes.

Identifiez les tubes à l’aide des étiquettes du patient et remplissez le document de recueil de données si nécessaire (poids, prise d’antibiotiques, signes cliniques, date et heure de prélèvement, nom du préleveur…).

Au retour dans la salle de soins, désinfectez votre matériel et chariot et pensez à envoyer le bilan prélevé.


6- Informations et conseils

  • Attention, il est déconseillé d’utiliser de l’alcool comme antiseptique car celui-ci est bactériostatique.
  • Le tube citraté (bleu) doit forcément être rempli jusqu’au témoin pour que l’examen soit réalisable.
  • Veillez à ne pas laisser le garrot inutilement pendant plusieurs minutes sur le bras du patient. Ceci rend l’acte désagréable, les prélèvements peuvent être hémolysés et le patient peut avoir ensuite le bras engourdi.
  • Lorsque le patient a des veines qui roulent, n’hésitez pas à tirer sa peau avec votre main (celle qui ne pique pas) afin de bien la tendre et de faciliter le prélèvement.
  • Quand vous ne sentez pas la veine du patient au pli du coude, demandez au patient de fléchir légèrement le coude : parfois la veine est cachée derrière l’os quand le bras est en hyper-extension.
  • Ne pas appuyer avec la compresse sèche sur le point de ponction avant d’avoir retiré l’aiguille. Ceci est douloureux et inutile.
  • Ne jamais piquer un bras perfusé, dans un hématome, sur une éruption cutanée, sur une zone sale, dans un oedème, dans un bras hémiplégique, en zone inflammatoire, dans une fistule artérioveineuse, du même côté qu’un curetage ganglionnaire.

7- Complications possibles

  • Hématome au point de ponction
  • Douleur
  • Malaise
  • Hémolyse
  • Non conformité de l’identité du patient avec les étiquettes


SOURCES

  • HAS
  • http://fr.wikihow.com/faire-une-prise-de-sang
  • Cours personnels IFSI

L’action antalgique se définit par tout procédé ayant pour principe d’activité la diminution de la douleur.


1- Rappels sur la douleur

Selon l’ISAP (Association internationale pour l’étude de la douleur), la douleur est définie par une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes.  La douleur repose sur le ressenti du patient ce qui rend son évaluation subjective.

Il existe deux types de douleurs :

  • Les douleurs aiguës : liées à une atteinte tissulaire brutale et de durée brève
  • Les douleurs chroniques : elles sont persistantes et récurrentes et évoluent depuis plus de 3 mois et qui ont une répercussion sur la vie quotidienne du malade.

2- Définition des antalgiques

Les antalgiques, aussi appelés analgésiques, sont des substances qui visent à lutter contre la douleur.

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), les antalgiques sont classés en 3 paliers :

  • Palier I : antalgiques périphériques (douleurs légères à moyennes)
  • Palier II : antalgiques centraux faibles (douleurs moyennes à intenses)
  • Palier III : antalgiques centraux forts (douleurs très intenses à rebelles)

3- Palier I : antalgiques non opiacés

a- Le paracétamol (Efferalgan®, Dafalgan®, Doliprane®, Perfalgan®,…)
  • Propriétés analgésiques et antipyrétiques
  • Prise toutes les 6 à 8 heures.
  • Pic d’action entre 30 minutes et 2 heures.
  • Contre-indications : insuffisance hépatique ou allergie connue.
  • Effets indésirables : hépatotoxicité si surdosage, rares allergies.
  • Voies : per os, IV, intrarectale.
  • Antidote : N-Acétylcystéine (Fluimucil®, Hidonac®...)
b-Salicylés : aspirine (Aspégic®, Aspirine®…)
  • Propriétés analgésiques, antipyrétiques, anti-inflammatoires à fortes doses, antiagrégant plaquettaire.
  • Prise toutes les 6 à 8 heures.
  • Pic d’action entre 20 minutes et 4 heures.
  • Contre-indications : allergie connue, risque hémorragique, ulcère gastrique, grossesse au-delà de 6 mois.
  • Effets indésirables : allergies, troubles digestifs, hémorragie.
  • Voies : per os, IV.  
c- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène : Advil®, Nureflex®, Nurofen® / Ketoprofène : Profénid® / Diclofénac : Voltarene®…)
  • Propriétés analgésiques, antipyrétiques, anti-inflammatoire à fortes doses.
  • Prise toutes les 6 à 8 heures.
  • Pic d’action entre 30 minutes et 2 heures.
  • Contre-indications : allergie connue, ulcère gastroduodénal, insuffisance hépatique ou rénale sévère, grossesse.
  • Effets indésirables : allergie, troubles digestifs, vertiges, céphalées.
  • Voies : per os, IV, IM, intra-rectal, transcutanée.

4- Palier II : antalgiques opioïdes faibles (centraux faibles)

a- Codéine / Codéine + paracétamol (Codenfan®, Codoliprane®, Dalfalgan Codéiné®, Efferalgan Codéiné®…)
  • Propriété antalgique.
  • Prise toutes les 6 à 8 heures.
  • Pic d’action entre 30 minutes et 2 heures.
  • Contre-indications : allergie connue, asthme, insuffisances respiratoire et hépatique sévères,  allaitement, enfants de moins de 12 ans.
  • Effets secondaires : constipation, somnolence, nausées, vomissements, vertiges, allergie, bronchospasmes, douleurs abdominales, risque de dépendance et de syndrome de sevrage.
  • Voie : per os.
b- Tramadol / Tramadol + paracétamol (Contramal®, Topalgic®, Ixprim®…)
  • Propriété antalgique.
  • Prise toutes les 4 à 6 heures.
  • Contre-indication : intolérance aux opiacés, insuffisance respiratoire et hépatique grave, épilepsie, enfant de moins de 15 ans, allaitement, grossesse.
  • Effets secondaires : nausées, vomissements, vertiges, constipation, sueurs, céphalées, somnolence, douleurs abdominales, diarrhée, palpitation, hypotension orthostatique, allergie, dépendance, syndrome de sevrage, dépression respiratoire.
  • Voies : per os, IV
c- Opium + paracétamol / opium + paracétamol + caféine (Lamaline®, Izalgy®…)
  • Propriétés antalgiques et antipyrétiques.
  • Prise toutes les 4 à 8 heures.
  • Contre-indications : insuffisance hépatique grave, enfant de moins de 15 ans, grossesse, allaitement.
  • Effets secondaires : constipation , palpitations, insomnie, allergie, somnolence, dépendance, épistaxis.
  • Voies : per os, intrarectale.

5- Palier III : antalgiques opioïdes

Ils se prescrivent sur une ordonnance sécurisée.

a- Morphine (Actiskénan®, Morphine®, Moscontin LP®, Skenan LP®, Oramorph®…)
  • Propriété analgésique majeure.
  • Prise entre 1 et 12h selon la substance choisie.
  • Prise d’action entre 45 minutes et 1 heure (plus rapide pour la morphine IV titrée).
  • Contre-indications : allergie, insuffisance respiratoire, traumatisme  crânien, convulsions, insuffisance hépatique sévère, alcoolisme aigu, delirium tremens, allaitement, grossesse sauf nécessité absolue, toxicomanie.
  • Effets secondaires : dépression respiratoire, apnée, constipation, nausées, vomissements, rétention urinaire, bradycardie, hypotension, somnolence, confusion, vertiges, hallucinations.
  • Voies : IV, SC, per os, péridurale.
  • Antidote : Naloxone (Narcan®)
b- Fentanyl (Durogésic®, Effentora®, Actiq®, Abstral®, Instanyl®…)
  • Propriété antalgique supérieure à la morphine.
  • Prise : pour la forme transdermique, 1patch / 72 heures.
  • Pic d’action entre 24 et 72 heures.
  • Contre-indications : perturbation du système nerveux central, allergie, insuffisance respiratoire sévère, douleurs post-opératoire.
  • Effets secondaires : somnolence, nausées, vomissements, constipation, sueurs, démangeaisons, confusion, excitation, difficultés à uriner, troubles du rythme cardiaque, dépression respiratoire, dépendance, vertiges.
  • Voie : transdermique, per os, inhalation, IV
  • Antidote : Naloxone (Narcan®)
c- Oxycodone (Oxycontin LP®, Oxynorm®, Oxynormoro®…)
  • Propriété antalgique égale à la morphine.
  • Prise toutes les 4 à 6 heures ou 12 heures pour LP.
  • Pic d’action entre 1 et 4 heures.
  • Contre-indications : insuffisance hépatique et rénale sévère, asthme, cœur pulmonaire, occlusion intestinale, enfants de moins de 18 ans, allaitement.
  • Effets secondaires : constipation, somnolence, confusions, vertiges, céphalées, allergie, nausées, vomissements, anxiété, dépression, hallucinations, cauchemars, tremblements, douleurs abdominales, diarrhée, troubles érectiles et baisse de la libido, difficultés à uriner, hypotension orthostatique, dépendance, syndrome de sevrage.
  • Voie : per os, IV
  • Antidote : Naloxone (Narcan®)
d- Buprénorphine (Temgésic®…)
  • Propriété analgésique d’action plus longue que la morphine, utilisé chez les toxicomanes pour supprimer le syndrome de manque.
  • Prise une fois par jour.
  • Contre-indications : insuffisance hépatique et respiratoire grave, état d’ivresse aiguë, enfant de moins de 15 ans.
  • Effets secondaires : constipation, nausées, vomissements, céphalées, fatigue, somnolence, insomnie, malaise, vertiges, sueurs, hypotension orthostatique.
  • Voie : per os
  • Antidote : Naloxone (Narcan®)

Cette liste est non exhaustive. D’autres antalgiques existent, tels que le Sufentanyl par exemple…


6- Les inclassables

  • Nalbuphine (Nubain®)
    • Propriété analgésique d’action identique à la morphine.
    • Prise à adapter en fonction des patients.
    • Contre-indications : douleurs abdominales d’origine inconnues, traumatisme crânien, insuffisance respiratoire, hépatique ou rénale, traitement par codéine ou morphine, allaitement, allergie.
    • Effets secondaires : somnolence, vertiges, nausées, vomissements, bouche sèche, céphalées, sueurs, dépendance.
    • Voies : IM, IV, SC, Intra rectale.

  • Néfopam (Acupan®)
    • Propriété analgésique
    • Prise toutes les 4 à 6 heures
    • Pic d’action entre 10 et 30 minutes
    • Contre-indications : allergie, antécédents de convulsions, glaucome, adénome de la prostate, enfants de moins de 15 ans, insuffisances hépatique et rénale sévère
    • Effets indésirables : sueurs, somnolence, nausées et vomissements, palpitations, vertiges, rétention urinaire, hallucinations, convulsions, allergies
    • Voies : IV, per os

  • Mélange Equimolaire d’Oxygène et de Protoxyde d’Azote (Entonox®, Kalinox®..)
    • Analgésique de courte durée par voie respiratoire.
    • Prise au maximum pendant 60 minutes.
    • Pic d’action au bout de 3 minutes.
    • Contre-indications : hypertension intracrânienne, altération de la conscience, traumatisme crânien, pneumothorax, emphysème, embolie gazeuse, déficits en vitamine B12 et en acide folique non traités, anomalie neurologique d’apparition récente et inexpliquée, nécessité de ventilation pure, distension gazeuse abdominale, patient ayant reçu un gaz ophtalmique depuis moins de 3 mois, bébé de moins d’un mois.   
    • Effets indésirables : troubles intestinaux, nausées, vomissements, troubles du système nerveux central (paresthésie, sédation excessive, modification des perceptions ), agitation, angoisse, euphorie.
    • Voie : inhalation
    • Antidote : oxygène.

  • Lidocaïne + Prilocaïne (EMLA®…)
    • Action anesthésique locale de la peau ou des muqueuses.
    • La prise dépend de la zone à anesthésier et de l’âge du patient. En règle générale, le temps de contact doit être de minimum 1heure 30 min ; Pour les peaux noires, le temps de contact doit être multiplié par deux.
    • L’effet persiste entre 1 et 2 heures après le retrait du patch
    • Contre-indications : antécédent d’allergie, porphyrie,
    • Effets indésirables : rougeurs ou pâleur locale, démangeaisons, sensation de brûlure, réaction allergique locale, bleuissement des lèvres et des ongles chez le nourrisson.
    • Voie : cutanée
    • Conseil : retirer le patch au moins 15 minutes avant le soin technique. En effet, une vasoconstriction est créée par le principe actif, et les veines peuvent être beaucoup moins visibles.

  • Solution sucrée (G30%, Sirop de sucre de canne + eau…)
    • Chez les prématurés et chez les nourrissons, jusqu’à 3 à 6 mois environ, il est possible d’utiliser une solution de saccharose par voie orale. La concentration doit être de minimum 20% afin d’être efficace. A donner minimum 2 minutes avant la réalisation d’un soin engendrant une douleur faible à modérée. Associée à la succion, l’effet antalgique est majoré.

  • Certains antidépresseurs et antiépileptiques peuvent avoir une action antalgique. Il n’est pas rare de les voir prescrits.


SOURCES



Le cancer de la prostate est la présence de cellules cancéreuses qui se multiplient de façon incontrôlée dans la prostate.


1- La prostate

Glande de l’appareil génital masculin située entre la vessie et le rectum et entourant l’urètre. La prostate est formée de deux lobes. La prostate a un rôle dans la production du sperme (liquide prostatique).


2- Le cancer de la prostate

Type de cancer le plus fréquent chez l’homme (40 000 cas diagnostiqués par an en France) d’évolution très lente (20 à 30 ans). La plupart du temps la tumeur reste localisée à la prostate. L’adénocarcinome est la forme la plus fréquente.

Il existe 4 stades :

  • Stade I = tumeur localisée à un seul lobe
  • Stade II = tumeur localisée dans les deux lobes
  • Stade III : tumeur étendue aux vésicules séminales
  • Stade IV = envahissement des tissus adjacents (vessie, rectum, urètre) et des ganglions

3- Facteurs de risque

  • Âge (> 50 ans)
  • Antécédents familiaux
  • Origine ethnique (les hommes d’origine africaine sont plus touchés)
  • Régime alimentaire
  • Tabagisme
  • Taux élevé de testostérone
  • Obésité
  • Inflammation ou infection de la prostate
  • Exposition à des pesticides, au cadmium, aux dérivés du caoutchouc
  • Alimentation riche en matière grasse

4- Symptômes

  • Difficultés à uriner
  • Douleurs à la miction
  • Besoin fréquent d’uriner
  • Sang dans le sperme ou les urines
  • Changement dans le fonctionnement urinaire
  • Ejaculation douloureuse
  • Problèmes d’érection

Pour les tumeurs dépassant la capsule de la prostate :

  • Troubles du transit, en cas de compression rectale
  • Oedème d’un membre inférieur par envahissement du système lymphatique
  • Obstruction d’un ou des deux uretères

En cas d’envahissement osseux (métastases), des douleurs osseuses au niveau du bassin et du rachis essentiellement peuvent être ressenties.


5-Dépistage / diagnostic

  • Toucher rectal
  • Dosage des PSA dans le sang (N = < 4ng/ml)
  • Biopsie de la prostate
  • Bilan d’extension si cancer avéré : plus le taux de PSA est augmenté, plus la probabilité d’extension est importante. La scintigraphie osseuse permet la recherche des métastases osseuses, et l’IRM endorectale permet de savoir si la tumeur dépasse la capsule ou non.

6- Traitement

  • Surveillance active
  • Prostatectomie radicale
  • Radiothérapie externe ou curiethérapie
  • Traitement hormonal (anti androgènes, analogues de la LH-RH)
  • Chimiothérapie

7- Prévention

  • Dépistage précoce
  • Traitement par finastéride (Propecia®, Proscar®) ou dutastéride (Avodart®)
  • Supplément en vitamine D
  • Alimentation équilibrée
  • Arrêt du tabac
  • Eviter la sédentarité


SOURCES



Présentation du cas

Céline, 16 ans, a été renversée par un scooter ce matin à 8h en se rendant au lycée. Au service des Urgences, là où les pompiers l’ont conduite, le médecin diagnostique une fracture des deux os de l’avant bras droit, avec déplacement. Elle arrive en fauteuil roulant, accompagnée de ses parents, dans le service où vous êtes stagiaire.

Elle porte une attelle provisoire à l’avant bras droit.

La réduction orthopédique de la fracture sous anesthésie générale est suivie par l’immobilisation par un plâtre moulé (circulaire) brachio-antéro-palmaire pour 3 semaines est prévue pour 16 heures.

Céline pourra sortir le lendemain s’il n’y a aucune complication.


Questions

1- Nommez les os de l’avant bras. Situez l’olécrane par rapport à l’un d’eux. 

2- Quel examen complémentaire a permis d’affiner le diagnostic médical? 

3- Expliquez l’intérêt de l’attelle provisoire.

4- Définissez la réduction orthopédique. 

5- Expliquez ce qu’est le syndrome de Wolkmann. Citez les circonstances qui le favorisent. 

6- Citez et argumentez les recommandations à faire à Céline et ses parents au moment de la sortie. 






1- Nommez les deux os de l’avant bras. Situez l’olécrane par rapport à l’un d’eux.

Les deux os sont le radius et le cubitus (ou Ulna). L’Olécrane est l’épiphyse proximale du cubitus.

anatomie-coude


2- Quel examen complémentaire a permis d’affiner le diagnostic médical ?

Une radiologie de l’avant bras a permis d’affiner le diagnostic médical.

rx-coude

3- Expliquez l’intérêt de l’attelle provisoire

L’attelle permet d’éviter les mobilisations de la fracture et possède également une visée antalgique.


4- Définissez la réduction orthopédique

La réduction correspond à la remise en place de la fracture.

Il existe 2 techniques : La technique orthopédique consiste à remettre en place à la main, par manipulation externe, les fragments osseux fracturés ou l’articulation luxée. Selon les cas, la réduction est pratiquée sans anesthésie (luxation) ou sous anesthésie locorégionale ou générale (fracture). Une fois la réduction obtenue, on immobilise solidement le membre (bandage, plâtre, fixateur externe) jusqu’à consolidation.

La technique chirurgicale (dite par « voie sanglante ») est employée quand la précédente n’est pas praticable, plus souvent sur des fractures que sur des luxations.


5- Expliquez ce qu’est le syndrome de Wolkmann. Citez les circonstances qui le favorise.

C’est une augmentation de la pression dans des loges inextensibles. C’est un syndrome ischémique lié à une compression vasculo-nerveuse entraînant une paralysie irréversible des muscles. Il s’agit de la complication du syndrome des Loges.

(Syndrome des Loges : ischémie des masses musculaires due à l’augmentation d’une pression dans une loge musculaire par un œdème ou un hématome (effet garrot) et apparaissant par une douleur à la contraction volontaire des muscles, une pâleur et un refroidissement du membre. Il s’agit d’une urgence chirurgicale).

Les circonstances qui le favorisent sont une mauvaise surveillance de plâtre, et un plâtre trop serré.

wolkman

6- Citez et argumentez les recommandations à faire à Céline et ses parents au moment de la sortie.

  • Respecter le temps de séchage, soit 24 à 48 h selon l’épaisseur du plâtre, avant d’exercer toute sollicitation mécanique.
  • Ne pas vernir le plâtre, ce qui empêcherait l’évaporation naturelle et qui entrainerait une macération.
  • Ne pas mouiller ou immerger le plâtre ce qui le fragiliserait.
  • Ne pas introduire de corps étrangers sous le plâtre (aiguille à tricoter, …)
  • Surélever le membre immobilisé, les premiers jours, pour éviter l’oedème.
  • Effectuer des contractions isométriques régulières et mobiliser les articulations laissées libres, pour prévenir l’amyotrophie et les complications thromboemboliques.
  • Surveillance de la température des doigts, de leur motricité, sensibilité, couleur et oedème.
  • Surveillance de l’odeur du plâtre
  • Ne pas écrire sur le plâtre
  • CONSULTER A L’HOPITAL AU MOINDRE DOUTE ou APPELER LE CENTRE 15 POUR AVIS MEDICAL.


SOURCES

  • http://www.clubortho.fr/cariboost_files/Volkmann.pdf
  • http://www.chups.jussieu.fr/polys/orthopedie/polyortho/POLY.Chp.4.5.html
  • http://www.soins-infirmiers.com/contention_platre.php


D’autres cas cliniques sont disponibles dans le livre « 40 cas cliniques infirmiers corrigés et commentés »

Disponible sur AMAZON, FNAC, Espace culturel LECLERC, Espace infirmier, Cultura

L’analyse de pratique professionnelle permet à l’étudiant de se mettre en posture réflexive.



1- Objectif

L’objectif de l’analyse de pratique professionnelle (APP) est d’amener l’étudiant à réfléchir et organiser ses idées en vue de la réalisation d’un travail de fin d’études en dernière année. Chaque situation présentée peut-être potentiellement une introduction à votre TFE (situation de départ, questionnement naïf et question de départ). C’est pourquoi, il est important de comprendre l’enjeu de l’analyse de pratique professionnelle dès le début de la formation. Plus vous pratiquez, plus le schéma sera facile à reproduire en troisième année. La validation des analyses de pratiques professionnelles fait partie des éléments qui permettent l’attribution ou non des ECTS relatifs au stage (UE 5.8). Ceci est développé dans l’article 32 de l’Arrêté du 31 Juillet 2009.


2- Contenu

L’analyse de pratique doit se décliner en plusieurs parties :

– Tout d’abord, vous devez décrire objectivement une situation rencontrée ou une activité vue ou réalisée. N’hésitez pas a présenter au préalable le service, de façon succincte, pour que le lecteur comprenne un minimum le contexte. Pensez à bien conserver l’anonymat des patients évoqués et des différents professionnels.

– Retirez le superflu, ne gardez que ce qui a un réel intérêt pour le questionnement (cela vous permettra d’être concis lors de la rédaction de la situation de départ de votre TFE).

– Ensuite viennent les observations et étonnements. Vous pouvez les classer en fonctions de différents points ou les regrouper par thèmes. C’est vraiment ici que vous expliquez ce que vous avez ressenti, que vous décrivez vos émotions, ce qui vous a posé problème, interrogé, bloqué…

C’est une partie importante centrée sur le questionnement : qu’est-ce-que j’ai fait ? qu’est-ce-que je n’ai pas fait ? Qu’est-ce-que j’aurai du/pu faire ? Pourquoi ?

– Toutes ces questions, dites « naïves » , qui découlent de votre situation pourront vous orienter pour trouver une question de départ à votre TFE, plus complète, afin de traiter l’ensemble des éléments et thèmes que vous voulez aborder.

– Enfin, la dernière partie s’oriente sur les difficultés rencontrées et points à approfondir. Qu’est-ce-qui vous a manqué (connaissances théoriques ou pratiques, technique, expérience, maturité…)? Qu’est-ce-que vous pourriez améliorer dans une situation semblable dans votre carrière, par la suite ?

Cette partie est vraiment la remise en question du soignant : c’est un peu le bilan pour ne plus être pris au dépourvu si la situation se représente.

– Face à chaque difficulté dans le soin, il est important que le soignant se remette en question. En posant par écrit son raisonnement, le soignant développe sa curiosité professionnelle et intellectuelle, et facilite ainsi les raisonnement futur.

– Selon les IFSI, il se peut qu’on vous demande en fin d’analyse si vous vous sentez suffisamment autonome sur l’ensemble de ces activités pour les assurer seul. C’est juste un moyen pour vous de faire un bilan d’acquisition de compétences. Ce n’est pas obligatoire mais cela vous permettra de vous situer dans les attentes des soignants.


3- Exemple (une des façons de faire)

ContexteDécrivez ici le service où vous êtes en stage, le lieu en préservant l’anonymat, le moment et votre avancée dans la formation
QuiDécrivez ici les protagonistes principaux :  
Patient : âge, motif d’hospitalisation/consultation, environnement, traitements significatifs
Entourage du patient (si utile)
Equipe pluridisciplinaire (IDE, AS, Interne, Médecin, Kiné, ESI,…)
Cadre législatif (optionnel)Notez ici les textes de loi en référence avec votre situation
Compétence(s) mobilisée(s)Notez ici les compétences mobilisées par votre situation
Déroulement de l’activité, de la situation rencontréeDécrivez ici la situation ou l’activité vécue. Pour les activités, détaillez pourquoi ; le déroulement chronologique factuel, et toutes les informations que vous jugez nécessaires, les modalités de réalisation (procédure, technique, matériel…).  

Notez également les éléments qui vont préciser vos limites d’actions et de prises de décisions/réactions.
Connaissances mobiliséesNotez ici vos savoirs théoriques, pratiques, relationnels et méthodologiques mobilisés.
Observations et étonnementsPosez-vous ici toutes les questions qui vous sont venues suite à cette situation, tous les étonnements et toutes les informations que vous jugerez nécessaires.
Difficultés rencontrées, points à approfondir et auto-évaluationExpliquez ici tout ce qui a pu vous gêner pour la réalisation et le déroulement de la  situation, et vos lacunes
Mesure(s) corrective(s) envisagée(s)Inscrivez ici ce que vous mettriez en oeuvre, ce que vous changeriez si la situation se représentait à vous. Que modifieriez-vous dans votre pratique quotidienne pour ne pas être confronté de nouveau à ces difficultés.
Une méthode possible….


SOURCES

  • Cours personnels IFSI
  • Portfolio
  • Recueil des principaux textes relatifs à la formation préparant au diplôme d’Etat et à l’exercice de la profession.


La défaillance organique du rein temporaire ou définitive…



1- Rappels anatomiques

Les reins sont au nombre de deux, et sont situés dans la partie postérieure de l’abdomen, de part et d’autre de la colonne vertébrale, sous les dernières côtes. Chaque rein mesure environ 11 cm, de long et est relié à l’artère aorte et à la veine cave inférieure par l’artère et la veine rénale. Le rein a pour fonction de former l’urine en filtrant le sang. L’urine formée est collectée au milieu du rein et s’écoule ensuite par l’uretère jusqu’à la vessie pour y être stockée avant d’être éliminée par le canal appelé urètre.

Les fonctions des reins sont :

  • La filtration/épuration : du sang afin d’éliminer les toxines produites par le fonctionnement normal du corps.
  • L’équilibration : du « milieu intérieur » essentiellement de l’eau et des sels minéraux (sodium, potassium, calcium, bicarbonate, magnésium) ;  régulation de l’équilibre acido-basique
  • La régulation de la pression artérielle : par la production d’hormones et la régulation de la quantité d’eau et de sodium de l’organisme
  • La sécrétion de vitamine D : rôle important dans la minéralisation de l’os et le maintien du taux sanguin de calcium (nécessaire pour la fixation de la vitamine D)
  • La sécrétion d’EPO (érythropoïétine) : qui stimule la production de l’hémoglobine et des globules rouges par la moelle osseuse
  • La fonction endocrinienne

2- Définitions

On distingue deux types d’insuffisances rénales :

  • L’insuffisance rénale aiguë (IRA) = dysfonctionnement transitoire et réversible des reins
  • L’insuffisance rénale chronique (IRC) = destruction progressive et irréversible des reins

3- L’insuffisance rénale aiguë

3.1- Définition

Baisse importante et subite du débit de filtration glomérulaire qui peut durer de quelques heures à quelques jours. Pour cela il faut effectuer un dosage du taux sanguin de créatinine (protéine éliminée normalement par les reins) qui se trouvera fortement augmentée (norme : homme= 8-13 mg/L, femme = 6-10 mg/L).

3.2- Signes cliniques
  • Oligurie/anurie
  • Œdème (des membres inférieurs ou OAP)
  • Altération de l’Etat Général (AEG)
  • Douleurs à la palpation
  • Troubles digestifs
  • Urémie
3.3- Étiologies
  • L’insuffisance rénale aiguë fonctionnelle = pré-rénale

Peut être causée par une hypovolémie (choc hémorragique ou anaphylactique), une déshydratation extracellulaire (digestive, cutanée, rénale par exemple avec l’utilisation de diurétiques) ou l’utilisation de certains médicaments (diurétiques, AINS, anesthésiques…). Pour confirmer la cause fonctionnelle il faut réaliser un ionogramme sanguin et urinaire.

  • L’insuffisance rénale aiguë obstructive

Il faut pour cela rechercher la présence d’un obstacle intra-vésicale (caillot, tumeur, lithiases), ou sous vésicale (hypertrophie de la prostate, lithiases, tumeur…). Pour confirmer la cause obstructive il faut réaliser une échographie rénale à la recherche de l’obstacle. Une tomodensitométrie abdomino-pelvienne peut aussi permettre le diagnostic.

  • L’insuffisance rénale aiguë organique

Plusieurs étiologies possibles : vasculaires (HTA maligne, emboles, occlusion aiguë de l’artère ou de la veine rénale…), glomérulaires (syndrome néphrotique aigu, glomérulonéphrite rapidement progressive), tubulaires (état de choc, toxique, rhabdomyolyse, obstruction intra-tubulaire…), interstitielles (infection, immuno-allergique, infiltration cellulaire). Pour confirmer la cause organique il faut réaliser un ECBU, analyse du sédiment urinaire, protéinurie des 24H, électrophorèse des protéines urinaires. Il peut aussi être réalisé une ponction biopsie rénale.

3.4- Traitements
  • Pour l’IRA obstructive : drainage en urgence des urines par sonde vésicale, cathéter sus-pubien, sonde JJ, néphrostomie et traitement de l’obstacle (lithotritie extra corporelle,…)
  • Pour l’IRA fonctionnelle : arrêt des traitements néphrotoxiques, correction du choc hypovolémique ou anaphylactique
  • Pour l’IRA organique : traitement de la cause

4- L’insuffisance rénale chronique (IRC) et terminale (IRT)

4.1- Définition

Diminution permanente et irréversible du débit de filtration glomérulaire (DFG), secondaire à une maladie rénale évoluant depuis plus de 3 mois et pouvant aboutir à une insuffisance rénale terminale. L’IRC se définit par un DFG < à 80ml/min et l’IRT par un DFG < à 15 ml/min (norme = 120 ml/min).

4.2- Signes cliniques
  • Signes biologiques : Augmentation de la créatinine, baisse de la clairance de la créatinine, protéinurie, hématurie, leucocyturie
  • Manifestations hématologiques : Anémie, troubles de l’hémostase, déficit immunitaire
  • Manifestations cardio-vasculaires : HTA, surcharge hydro-sodée, hypertrophie ventriculaire gauche, athérosclérose accélérée
  • Perturbations métaboliques : Hypocalcémie, hyperphosphorémie, acidose métabolique, dyslipidémie, malnutrition
  • Manifestations neurologiques : Troubles mnésiques, troubles du sommeil, polynévrite, impatiences
  • Manifestations digestives : Nausée, vomissement, anorexie, œsophagite
  • Manifestations cutanées : Prurit, calcifications cutanées, pigmentation cireuse
  • Manifestations endocriniennes : Dysménorrhées, hypofertilité, baisse de libido, dysfonction érectile
4.3- Étiologies
  • Néphropathies vasculaires et hypertensives
  • Néphropathie diabétique
  • Glomérulonéphrites chroniques
  • Néphropathies héréditaires (polykystoses rénales essentiellement)
  • Néphropathies interstitielles chroniques
  • Néphropathies d’origine indéterminée

4.4- Traitements

  • Règles diététiques : Régime hyposodé, hypoprotidique, pauvre en potassium ; Adaptation de la quantité de boisson à la diurèse.
  • Traitement de l’hypertension : Inhibiteurs du système rénine-angiotensine (Razilex®), diurétiques (Lasilix®, Esidrex®).
  • Traitement de l’anémie : EPO (Aranesp®, Eprex®, Mircera®,…), fer (Tardyferon®, Fumafer®, Venofer®,…).
  • Correction des troubles phosphocalciques : Vitamine D (Uvedose®, Dedrogyl®, Un Alfa®,…), calcium (Calcidia®, Cacit®,…), chélateur du phosphore = substance qui entoure la molécule du phosphore afin de l’éliminer dans les selles (Rénagel®, Renvela®, …).
  • Correction des troubles métaboliques : Kayexalate® pour l’hyperkaliémie, bicarbonates pour l’acidose métabolique, statines pour la dyslipidémie (Elisor®, Tahor®,…) et équilibrer le diabète.

4.5- Traitements de l’insuffisance rénale terminale

  • Hémodialyse : technique permettant d’épurer le sang par le biais d’un rein artificiel
  • Dialyse péritonéale : technique utilisant le péritoine comme filtre pour épurer le sang
  • Greffe rénale : consiste à implanter un greffon prélevé sur un donneur décédé, ou vivant, ou par le biais de dons croisés


SOURCES


Le grand nettoyage… Un « rein artificiel externe » ; une technique de suppléance de la maladie rénale chronique.



1- Définition

La dialyse péritonéale (DP) consiste à débarrasser le sang des substances toxiques qui s’accumulent dans l’organisme lorsque les reins ne fonctionnent plus. C’est la dialyse qui se rapproche le plus du fonctionnement du rein dit « normal » car l’élimination des déchets se fait en continu.


2- Prérequis d’anatomie

Le péritoine est composé de deux membranes : une membrane qui tapisse l’abdomen (péritoine pariétal) et une membrane qui entoure les organes et viscères abdominaux (péritoine viscéral). Entre les deux membranes, il existe normalement un espace très limité appelé cavité péritonéale où circule une quantité minime de liquide.

En insérant un cathéter entre ces deux membranes, on peut augmenter artificiellement la quantité de liquide de cette cavité. C’est le principe de la dialyse péritonéale. Le péritoine laisse passer principalement les petites molécules (urée, créatinine, sodium, potassium, calcium, phosphore…) et retient les grosses telles que les protides, le glucose ou les globules rouges.


3- Principes

3.1- Prérequis d’hémodialyse

L’hémodialyse est caractérisée par le nettoyage du sang qui passe dans un circuit sanguin externe. Là, le sang rencontre un liquide de dialyse (= dialysat) dans un rein artificiel et se débarrasse des substances toxiques avant de retourner dans le corps par la fistule. Ce traitement indolore dure de 3 à 8 heures, trois fois par semaine en moyenne.

3.2- La DP à proprement parler

La DP comme son nom l’indique se sert d’une membrane naturelle, le péritoine. Il permet d’agir comme un filtre au travers duquel les molécules dissoutes telles que l’urée, le potassium et les phosphates passent. Cette technique d’épuration continue se rapproche le plus du fonctionnement normal du rein qui travaille 24h sur 24 sans interruption.

Le dialysat est introduit à l’aide d’un cathéter préalablement implanté dans l’abdomen (petit tuyau qui abouche à la peau du patient). Ce liquide débarrasse le sang des toxines que le rein n’arrive plus à éliminer. Le liquide injecté va se charger de substances que le rein n’arrive plus à éliminer naturellement grâce à deux mécanismes.

La diffusion :

Après injection du dialysat dans l’abdomen, le sang et le dialysat ne sont séparés que par le péritoine. Les lois physiques font que s’il y a une différence de concentration entre deux compartiments, les petites molécules se déplacent pour venir équilibrer les deux milieux. Elles se déplacent du milieu le plus concentré vers celui qui l’est moins. Quand la concentration devient identique, on renouvelle le liquide en injectant un nouveau dialysat dépourvu de petites molécules (et ainsi de suite à chaque fois que le liquide a la même concentration que le sang). En renouvelant cette procédure on épure au fur et à mesure le sang de ses molécules toxiques.

L’osmose ou ultrafiltration :

À l’état naturel, les reins éliminent l’eau présente en excédent dans notre organisme. Toujours en utilisant les mêmes lois de physique, il suffit d’augmenter la concentration du dialysat par rapport à celle du sang pour faire un appel d’eau. L’eau passe alors du milieu le moins concentré (le sang) vers le milieu le plus concentré (le dialysat). C’est la pression osmotique. On utilise une grosse molécule dans le dialysat tel que le glucose, qui ne diffuse pas à la même vitesse que l’eau, afin de soustraire de l’eau lors de cette technique. Plus la concentration en sucre augmente dans le dialysat plus on va soustraire d’eau au patient.


4- Le cathéter de DP

Le cathéter est mis en place de façon chirurgicale, soit par laparoscopie, soit par voie percutanée sous scopie. Ce tube souple en silicone sert à introduire ou extraire le dialysat de la cavité péritonéale. Il se caractérise par une partie externe d’environ 10 cm abouchée à la peau et d’une partie interne qui se compose de nombreux orifices latéraux pour faciliter la circulation des liquides. Deux manchons vont permettre la perméabilité de ce système en fabriquant un tissu dense et fibrineux autour du cathéter afin d’éviter la contamination microbienne et de le maintenir en place. L’orifice doit être nettoyé régulièrement et inspecté afin de prévenir de toute infection. Le cathéter contient un clamp externe pour éviter tout reflux de liquide lors des manipulations.


5- Réalisation

Cette technique se fait principalement à domicile (mais elle peut être faite à l’hôpital si le patient est hospitalisé et sous DP) soit manuellement la journée, soit mécaniquement grâce à une machine la nuit.

5.1- La DP continue (DPC)

Elle consiste à introduire, en application d’une prescription médicale établie par un néphrologue, 3 à 4 fois par 24h, une quantité de dialysat variant entre 1 et 3 Litres. Ainsi, selon l’âge, le poids et les caractéristiques personnelles du patient (clairance, diurèse résiduelle…), son péritoine contient en permanence une certaine quantité de liquide.

Au bout de quelques heures, quand il est saturé, renouveler la procédure en vidant la cavité péritonéale du dialysat « saturé » et injecter un nouveau dialysat « propre, non saturé ».

La tubulure est déjà raccordée en Y à la poche de dialysat et la poche vide de drainage. Elle ne doit pas gêner le patient pour marcher, ni dans ses activités quotidiennes.

Le branchement se fait en Y entre le patient, la poche de dialysat « non saturé » et la poche vide pour éliminer le dialysat « saturé ». Ainsi, ceci évite toute manipulation inutile.  Il faut commencer par vidanger le dialysat saturé par gravité, quand le péritoine est vide, il faut clamper la poche contenant le dialysat « saturé » afin d’injecter par gravité à votre patient le dialysat « non saturé ».

Pour l’acte :

Les poches sont posées au préalable sur un réchauffeur (tubulure vers le haut afin de ne pas endommager les tuyaux) pour ne pas faire une variation brusque de température chez le patient.

  • Fermer portes et fenêtres
  • S’installer sur un endroit propre et décontaminé
  • Installer le matériel : potence avec peson et crochet, un masque pour le patient et un pour le soignant, des gants non stériles, une coquille bétadinée, un bouchon de déconnexion bétadiné, deux clamps, la poche prescrite, de la solution hydro-alcoolique, le carnet de suivi.
  • Lavage des mains
  • Retirer le suremballage de la poche
  • Vérifier en concordance avec la prescription : nom de la solution, concentration, volume, péremption, limpidité et intégrité de la poche
  • Casser la canule entre les deux compartiments (en présence d’une solution se présentant en deux pochons à reconstituer)
  • Ouvrir l’emballage de la coquille
  • Préparer le cathéter du patient
  • Friction à la solution hydro alcoolique
  • Port de gants et masque pour le soignant ; masque pour le patient durant toute la durée du soin
  • Saisir le Y d’une main, retirer le bouchon de la poche
  • Saisir le cathéter et dévisser l’ancien bouchon bétadiné
  • Effectuer la connexion en vissant sans vriller le cathéter (la main côté poche visse, pas celle qui tient le cathéter)
  • Positionner la collerette de la tubulure dans l’encoche de la coquille bétadinée
  • Fermer la coquille et la faire pivoter plusieurs fois
  • Suspendre la poche pleine au peson (peser poche pleine)
  • Mettre poche vide en position de drainage (par gravité)
  • Ouvrir le clamp du cathéter patient (le drainage commence)
  • A la fin du drainage, fermer le clamp patient et mettre un clamp sur la ligne de drainage contenant le dialysat saturé
  • Peser le dialysat saturé
  • Vérifier que la poche à injecter soit bien reconstituée
  • Casser la canule sécable de la tubulure
  • Ouvrir le clamp du cathéter patient (l’injection commence)
  • A la fin du drainage fermer le clamp patient et mettre un clamp sur la ligne d’injection du dialysat
  • Ouvrir l’emballage du bouchon
  • Déconnecter le système en dévissant sans vriller le cathéter
  • Mettre le bouchon en place
  • Retranscrire les informations : afin de quantifier les échanges il est important de peser la poche contenant le dialysat saturé et de noter la quantité injectée de dialysat non saturé. Noter également le poids du patient avant le soin, sa pression artérielle, l’aspect de la poche drainée dans le carnet de suivi. Il peut également être utile de préciser si le patient a uriné, été à la selle…
  • Calculer l’ultrafiltration (différence de poids entre dialysat précédemment injecté et dialysat saturé recueilli)
  • Positionner sur le réchauffeur une poche neuve pour le prochain soin
  • La poche de drainage peut ensuite se vider dans les toilettes comme l’urine. L’élimination des déchets se fait quant à elle dans des sacs DASRI et DAOM.
5.2- La DP automatisée (DPA)

La dialyse automatisée sous-entend qu’il n’y a pas d’intervention pour renouveler le liquide, c’est la machine, directement reliée au cathéter qui s’en occupe. La journée, comme en DPC, le péritoine contient un liquide mais le volume en est réduit. Le soir, à l’aide des poches de dialyse installées sur la machine, le cathéter est connecté à une tubulure, elle-même reliée à ces poches. Le patient est normalement relativement autonome sur cette manipulation et une intervention infirmière n’est plus nécessaire après éducation du patient. Après l’épuration nocturne, le patient se débranche le matin.

Informations :

  • La longueur de la tubulure est calculée pour permettre à la personne de dormir « normalement ».
  • La machine peut être déplacée (sur roulettes).
  • La durée moyenne de connexion est de 10h en DPA mais cela peut varier entre 8 et 12h, toutes les nuits.

6- Avantages, inconvénients et contre-indications

  • Avantages 
    • Préservation de la fonction rénale résiduelle : la persistance de la production d’urine est plus longue qu’en hémodialyse (cesse au bout de quelques mois).
    • Permet au patient un certain confort : peut boire un peu plus qu’un hémodialysé, alimentation moins contraignante : il faut seulement éviter les féculents et sucres.
    • Préservation du capital veineux du bras (pour une éventuelle hémodialyse par la suite) : le meilleur moyen de préserver les veines est de ne pas les sursolliciter.
    • Moins de fatigue : cette méthode est plus douce en étant réalisée tous les jours, alors que l’hémodialyse entraîne des variations brutales dans l’organisme
    • Permet aux sujets actifs de continuer à avoir une activité professionnelle la journée, tout en bénéficiant d’une dialyse la nuit.
  • Inconvénients
    • En moyenne la DP dure 5 ans mais certains patients sont sous DP depuis plus de 20 ans. En effet, il y a une meilleure tolérance actuelle des dialysats du fait de la prévention des infections.
    • Péritonite récidivante donc risque infectieux ++
    • Dialyse devenant insuffisante et donc inefficace
    • Socio-psychologiques : le traitement par DP peut être vu comme une contrainte par rapport aux habitudes de vie du patient en journée (DPC) ou en soirée (DPA). Pour des voyages, il faut prévoir suffisamment à l’avance pour que la quantité de matériel acheminée soit la bonne et en temps voulu.
    • Matériels : le volume de matériel est relativement important à stocker au domicile et il n’est pas envisageable pour tous.
  • Contre-Indications
    • Chirurgie abdominale lourde : la surface de péritoine disponible peut être insuffisante en cas de chirurgie sur l’intestin (création d’adhérences) et ne suffit donc pas pour une dialyse efficace.
    • Patients à risque de péritonite : ayant eu des diverticules, maladies du colon ou des diarrhées fréquentes.
    • Patient souffrant de malnutrition : la dialyse péritonéale, en raison de l’apport de sucre, peut diminuer l’appétit. Si le patient mange peu, la malnutrition risque d’être majorée.


SOURCES


Les stages infirmiers sont répartis sur l’ensemble des 3 années de formation et occupent un volume horaire de 2 100 heures (soit 50% du temps de formation). Ces stages s’effectuent dans des milieux professionnels en lien avec la santé et les soins. Ils permettent à l’étudiant un apprentissage de savoir-faire, savoir-être et mettre en lien la formation théorique (IFSI) et pratique. Ils correspondent à l’unité d’enseignement 5.8.



Durée des stages

Les stages durent 5, 10 ou 15 semaines selon le référentiel.

  • Semestre 1 : 5 semaines (175 heures)
  • Semestres 2 à 5 : 10 semaines (350 heures)
  • Semestre 6 : 15 semaines (525 heures)

Il est possible de diviser les stages de 10 semaines en deux pour que l’étudiant bénéficie d’un nombre de lieux de stages augmenté. Le stage de 15 semaines doit être séparé en 2 avec une durée maximum de 10 semaines/terrain de stage.


4 secteurs obligatoires

  • Soins de courte durée : médecine, chirurgie….
  • Soins de santé mentale et psychiatrie : unités fermées, CMP, hôpital de jour, pédopsychiatrie
  • Soins de longue durée et soins de suite et de réadaptation : SSR, USLD, EHPAD (qui peut être considéré en lieu de vie)…
  • Soins individuels ou collectifs sur lieux de vie : Crèche, école, lycée, EHPAD, libéral, entreprise…

Les différents acteurs et leurs missions

  • Le maître de stage : il représente l’institution, assure la fonction organisationnelle et le suivi de l’encadrement de l’étudiant en stage. Le plus souvent, il s’agit du cadre de santé de l’unité.
    • Il accueille et intègre l’ESI :
      • Présente à l’ESI le lieu de stage, lui donne les informations nécéssaire et organise le parcours à suivre par l’étudiant.
      • Présente l’étudiant à l’équipe, assure son intégration.
      • Désigne un tuteur en amont du stage et le présente à l’ESI
      • Permet à l’étudiant de se positionner en stage, en lien avec le tuteur et les professionnels de proximité.
    • Il assure le suivi de la formation de l’ESI :
      • S’assure de la qualité de l’encadrement de proximité et du tutorat.
      • Règles les difficultés éventuelles.
      • Il est l’interlocuteur privilégié de l’IFSI.
  • Le tuteur de stage : il est responsable de l’encadrement pédagogique en stage. C’est une personne qui se doit d’être volontaire, connaissant le référentiel d’activités et de compétences, ainsi que la formation des ESI. Il s’agit d’un(e) infirmier(e) diplômé(e) d’Etat, de préférence formé au tutorat.
    • Il assure l’accompagnement pédagogique :
      • Il reçoit l’étudiant, se présente en tant que tuteur et remet le livret d’accueil si ce dernier n’a pas été remis par le maitre de stage.
      • Il réalise l’entretien d’accueil de l’étudiant, évalue le niveau d’apprentissage et les attentes de l’étudiant(e) (objectifs de stage). il réajuste si besoin, et émets les attentes du service envers l’étudiant.
      • Propose des entretiens (formels ou non) régulièrement, propose des réajustements. Il est la pièce maitresse entre l’étudiant, le maitre de stage et les professionnels de proximité.
      • Il répond aux questions de l’étudiant.
    • Il assure l’évaluation de l’ESI :
      • Fait le bilan de mi-stage avec l’étudiant +/- le maitre de stage après retours des professionnels de proximité et de l’étudiant ; et à l’aide du livret de suivi si ce dernier existe.
      • Identifie les points forts et les axes d’amélioration, et aide l’ESI dans son auto-évaluation.

  • Le professionnel de proximité : il s’agit de l’ensemble de l’équipe paramédicale (IDE, AS…) participant à la formation de l’ESI. Il est présent pour aider l’ESI à mobiliser ses savoirs, savoirs-être et savoirs-faire (sans pour autant faire à la place de l’étudiant). Ils sont en contact avec le tuteur de stage afin de faire une synthèse des acquisitions, des points positifs et à améliorer de l’ESI.
    • Il assure le suivi de la formation de l’étudiant :
      • Guide et indique ce qui est conforme aux bonnes pratiques professionnelles et ce qui doit être amélioré.
      • Explique les risques liés à la réglementation, sécurité, traçabilité…
      • Organise les activité d’apprentissage de l’ESI, en lien avec le référentiel de compétences et les objectifs de stage.
      • Montre, explique, questionne et accompagne l’ESI pour le mener vers une pratique en autonomie.
  • Le formateur référent du stage : il est le lien entre la maître de stage et l’IFSI. Il est aussi l’interlocuteur de l’ESI en cas de difficultés pendant le stage.
    • Il assure la coordination avec l’établissement d’accueil.
    • Il accompagne les équipes dans l’utilisation du référentiel et des outils d’évaluation.
    • Il contribue à la formation théorique de l’ESI.
    • Il gère les difficultés éventuelles.
    • Il organise des rencontres sur les lieux de stage ou à l’IFSI.
  • L’étudiant en soins infirmiers : il est la pièce centrale pour les 4 acteurs précédemment décrits. Il construit progressivement ses compétence en interaction avec les différents professionnels.
    • Il prépare son stage en prenant des informations sur le service et en formulant des objectifs de stage précis.
    • Se présente à tous les professionnels de santé.
    • Renseigne son portfolio et le partage avec les professionnels.
    • Mesure sa progression et ajuste ses objectifs.
    • S’implique dans les situations d’apprentissage.
    • Mobilise et développe l’ensemble de ses savoirs.
    • Il analyse sa participation dans les situation d’apprentissage.

Vous pouvez retrouver chaque service et leurs différentes spécificités en cliquant ICI.

Le bloc opératoire est une structure où se déroulent des interventions chirurgicales. C’est un espace propre et sécurisé auquel seuls les professionnels de santé habilités ont accès. Généralement placés au centre d’un hôpital ou d’un service, les blocs opératoires sont soumis à une réglementation stricte d’hygiène et d’asepsie et à de nombreux contrôles, afin de réduire au maximum les risques d’infection ou de contamination.



Population essentiellement rencontrée

Vous pouvez rencontrer tous les âges au bloc opératoire selon la spécialité. 


Équipe professionnelle essentiellement rencontrée

  • Chirurgien
  • Médecin anesthésiste / réanimateur
  • Médecin radiologue
  • Manipulateur en radiographie
  • Interne
  • Cadre de santé 
  • Infirmier Diplômé d’Etat
  • Infirmier(e) Anesthésiste Diplômé(e) d’Etat
  • Infirmier(e) de Bloc Opératoire Diplômé(e) d’Etat
  • Aide-soignant(e)
  • Brancardier
  • Agent de Service Hospitalier Qualifié(e)
  • Equipe de stérilisation

Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…


Soins essentiellement rencontrés

  • Ouverture et fermeture d’une salle d’intervention
  • Nettoyage et désinfection d’une salle d’intervention
  • Installation du patient
  • Installation du monitorage
  • Préparation du matériel selon la spécialité et le chirurgien
  • Pré-désinfection et stérilisation du matériel
  • Préparation des médicaments anesthésiants et drogues
  • Accueil du patient avec recueil de données / check-list pré-opératoire
  • Habillage en stérile de l’équipe chirurgicale
  • Masque pré-oxygénation, intubation du patient
  • Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
  • Pose et surveillance de sonde naso-gastrique
  • Pose et surveillance de sonde urinaire
  • Aide à la pose des drains
  • Réfection des pansements
  • Préparation et pose des pousse-seringues électriques
  • Respect des zones propres et stériles
  • Gestion du circuit des déchets
  • Traçabilité de l’intervention, du matériel utilisé
  • Instrumenter le matériel au chirurgien

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.


Traitements essentiellement rencontrés

  • Sédatifs
  • Curares
  • Antalgiques
  • Anticoagulants
  • Antibiotiques

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés


Pathologies essentiellement rencontrées

  • Chirurgie viscérale (occlusion, colectomie, appendicectomie, péritonite, hernie, drainage abcès, traumatisme abdominale, greffe, hémorroïdectomie, gastrostomie, kyste pilonidal, sleeve, pose d’anneau gastrique…)
  • Chirurgie gynécologique (hystérectomie, mammectomie, césarienne, tumorectomie mammaire, reconstruction mammaire…)
  • Chirurgie traumatologique et orthopédique (arthroscopie, ostéosynthèse, prothèses, drainage d’abcès, lavage de prothèse, chirurgie du canal carpien…)
  • Chirurgie stomatologique et ORL (traumatisme maxillo-facial, tympanoplastie, rhinoplastie, polypectomie, avulsion dentaire, amygdalectomie, fente labio-palatine, trachéotomie, greffe…)
  • Chirurgie thoracique (lobectomie, épanchement pleural, pneumothorax, cancer de la trachée, fracture ou malformation sternale, greffe…)
  • Chirurgie cardiaque (pontage, stent, valvulopathie, greffe…) 
  • Neuro-chirurgie (hernie discale, adénomectomie, hydrocéphalie, tumorectomie, traumatisme crânien, fracture vertébrale, anévrisme…)
  • Chirurgie urologique (résection transurétrale de la prostate ou de la vessie, néphrectomie, prostatectomie, vasectomie, torsion testiculaire, adénomectomie, urétrotomie, greffe, circoncision, hydrocèle, lithotritie extra-corporelle, pose de sonde JJ…)
  • Chirurgie vasculaire (amputation, pontage, angioplastie, embolisation, fistule artério-veineuse, anévrisme de l’aorte abdominale, varice, sténose carotidienne, artérite…)

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.


Prérequis

  • Hygiène des mains (lavage simple, lavage hygiénique, lavage chirurgical)
  • Préparation du patient pour le bloc opératoire (check-list de sécurité)
  • Connaître les principales pathologies et spécialités du bloc-opératoire
  • Législation en vigueur
  • Surveillance per-opératoire

Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.