Quelques exercices pour s’entraîner. Des propositions de réponses se trouvent en bas de page.



Exercice 1

Paul, 6 ans, est sous PCA de morphine. Le médecin vous prescrit :

  • Débit continu de 0,5mg/h 
  • Bolus de 0,25mg si nécessaire
  • Période réfractaire 15minutes. (La période réfractaire correspond à l’intervalle minimum entre 2 bolus). 

Vous avez préparé la seringue de Morphine en mettant 5 ampoules de 10mg/ml de Chlorhydrate de Morphine et 45 mL de sérum physiologique.

  • Quelle est la concentration de la seringue de Morphine ?
  • Quelle quantité de morphine Paul peut-il avoir en 24h au maximum ?

Exercice 2

M. T. pèse 48kg. Vous devez lui administrer 15mg/kg de Paracétamol IV. Vous disposez de Paracétamol injectable 1000mg/100mL.

  • Quelle quantité en mg allez-vous injecter à Monsieur T. ?

N’ayant plus de pousse seringue à disposition, vous devez administrer ce traitement sans. Vous disposez de seringues de 20 et de 50mL.

  • Comment faites-vous ?
  • A quel débit, en gouttes/minute, administrez-vous ce traitement ? (Durée d’administration 20minutes)

Exercice 3

Le médecin prescrit au patient de la chambre 333 une perfusion de sérum physiologique 0.9%, 1 litre par 24h, avec 4g/L de NaCl , 2g/L de KCl et 1g/L de GlCa. Vous disposez de poches de sérum physiologique de 500mLl exclusivement, d’ampoules de NaCl de 10ml à 10%, d’ampoules de KCl de 10ml à 10% et d’ampoules de GlCa à 10% également.

  • Quelle quantité d’électrolytes en mL allez-vous mettre dans 500mL de sérum physiologique ?

Exercice 4

Vous devez passer 900mL de sérum physiologique à Mme Z. en 12h.

  • Quel est le débit en mL/h de cette perfusion ? en mL/min ? en gouttes/min ?

Exercice 5

Vous prenez en charge aux urgences Mme B. pour surdosage à la morphine dans le cadre d’un mésusage de sa PCA. A son arrivée, elle est Glasgow 9, bradypnéique à 6 mouvements/min, respiration superficielle. Le médecin vous demande de préparer l’antidote de la morphine : la naloxone. Elle se présente en ampoule de 0.4mg/1mL. Vous préparez votre seringue conformément à la prescription médicale : 1 ampoule de 0.4mg/1mL avec 9 mL de sérum physiologique. Le médecin vous demande de titrer ce médicament au rythme de 1mL toutes les minutes jusqu’à reprise d’une fréquence ventilatoire > 8 mouvements/min.

  • Combien de mg de Naloxone Mme B. aura-t-elle reçu au bout de 5 mL ?



Réponses


Exercice 1

Les ampoules de morphine sont dosées à 10mg/mL. Le médecin vous demande de mettre 5 ampoules, ce qui fait 50mg/5mL. Si nous ajoutons 45mL de sérum physiologique, nous avons donc une concentration de 50mg/50mL, soit 1mg/mL. 

Nous savons que le débit de base est de 0,5mg/h. En 24h, il aura reçu –> 0,5mg x 24 = 12 mg/24h.

Paul peut se faire des bolus de 0,25mg toutes les 15 minutes. Il y 4 fois 15 minutes par heure –> 0,25mg x 4 = 1mg/h maximum en bolus. Si nous multiplions ce chiffre par 24 (pour 24h, soit une journée) –> 24mg.

Paul peut donc avoir 12mg (base) + 24mg (bolus) = 36 mg par 24h. 


Exercice 2

A la dose de 15mg/kg, Monsieur T. recevra 15 x 48 = 720mg de Paracétamol.

Pour administrer la bonne dose sans pousse seringue éléctrique, je retire la quantité qu’il y a en trop dans le flacon/poche. Je prends donc une seringue de 50mL et je retire du produit. Pour pouvoir le faire, il faut que je calcule la quantité en mg à retirer :

  • 1000 – 720 = 280mg.
  • Le flacon étant dosé à 1000mg/100mL, je sais donc que 1mL = 10mg. Je retire donc 28 mL du flacon et j’administre 72mL.

Je convertis les 72mL en gouttes. Sachant que 1mL = 20 gouttes ==> 72 mL x 20 = 1 440 gouttes. 
J’ai 1 440 gouttes à administrer en 20 minutes. Je divise donc 1440 par 20 = 72 gouttes par minute.


Exercice 3

Le médecin a prescrit les électrolytes en g/L. Vous devez dans un premier temps divisez la quantité d’électrolytes par 2, puisque vous disposez de poches de 500ml (= ½ Litre). Il faut donc rajouter 2g de NaCl, 1g de KCl et 0,5g de GlCa par poche de 500mL.

Pour le NaCl :
1 ampoule de 10mL dosée à 10% contient 1 gramme de Na (10 grammes pour 100mL, donc 1 gramme pour 10mL). Il faudra donc ajouter 2 ampoules de NaCl soit 20mL. 

Pour le KCl :
Calcul identique. Nous souhaitons 1g, donc injection d’une seule ampoule, soit 10mL de KCl dans la poche.

Pour le GlCa :
Calcul identique. Nous souhaitons 0,5g, donc injection dans la poche de 5mL de GlCa. 


Exercice 4

La prescription est d’administrer 900mL en 12h. Pour obtenir le débit en mL/h, il faut diviser 900 par 12 = 75mL/h. Le débit est de 75 mL/h.
Il est demandé le résultat en mL/min. Pour rappel, 1h = 60min. Le calcul est donc le suivant : 75mL/h =75mL/60min. En divisant 75 par 60, le résultat est de 1,25mL/min.
Pour obtenir le résultat en gouttes/min. Sachant que 1mL = 20gouttes. Le calcul est donc de multiplier le nombre de mL/min par 20. Ce qui donne le calcul suivant 1,25 x 20 = 25 gouttes/min. 


Exercice 5

Pour commencer, il faut calculer la concentration de la seringue de naloxone. Nous avons 0,4mg de naloxone dans 10mL au total (1mL de naloxone + 9mL de sérum physiologique).

  • 0,4mg —> 10mL
  • X mg —> 1mL
  • X = (1×0,4)/10 = 0,04mg/mL.

Il y a donc 0,04mg de naloxone par mL de solution reconstituée. Pour obtenir la réponse à la question, il suffit de poser le calcul suivant :

  • 0,04mg —> 1mL
  • X mg. —> 5mL
  • X =(5×0,04)/1 = 0,2mg

Mme B. aura donc reçu 5mL de solution reconstituée soit 0,2mg de naloxone.



Une question ? une remarque ? des calculs à proposer ? Contactez nous à contact@entraide-esi-ide.com


Quelques exercices pour s’entraîner. Des propositions de réponses se trouvent en bas de page.



Exercice 1

Vous devez administrer 750mg d’Amoxicilline Acide Clavulanique (AAC) en IVD chez Mme T. Vous disposez de flacon d’Amoxicilline Acide Clavulanique de 1g/200mg, d’une seringue de 20mL, de trocarts et d’ampoules de sérum physiologique de 10mL et 20mL.

  • Comment faites vous ?

Exercice 2

Vous devez donner de l’Amoxicilline 600mg à Thomas, 6 ans, per os. Vous disposez d’un flacon d’Amoxicilline 500mg/5mL.

  • Combien de mL devez vous administrer à Thomas ?

Exercice 3
  • Combien y-a-t-il de gramme(s) de NaCl dans une ampoule de 20mL dosée à 10% ?
  • Combien y-a-t-il de gramme(s) de KCl dans une ampoule de 20mL dosée à 20% ?

Exercice 4

Le médecin prescrit une perfusion de Polyionique G5% 2 Litres pour 24h.

  • Quel sera le débit en mL/heure ? et en gouttes/min ?

Exercice 5

Vous devez administrer 1/4 de Lexomil® à M. S. Sachant qu’une barrette sécable de Lexomil® fait 6 mg.

  • Combien de mg administrez-vous ?



Réponses


Exercice 1

Prendre 20mL de sérum physiologique. Diluer le flacon d’un 1g d’AAC avec les 20mL. Nous avons donc 1000mg dans 20mL.

  • 1000 mg   ——– 20mL
  • 750 mg ———–  X mL

X = (750×20) / 1000 = 15mL

Il faudra donc injecter 15mL de solution reconstituée.


Exercice 2
  • 500 mg ——- 5ml
  • 600 mg ——– X mL

X = (600 x 5) / 500 = 6mL

Il faudra administré à Thomas 6mL de la solution d’Amoxicilline


Exercice 3
NaCl

L’ampoule est dosée à 10%, c’est-à-dire qu’il y a 10g de NaCl pour 100mL de solution. Ce qui fait :

  • 10 g ——- 100mL
  • X g ——– 20mL

X = (10×20) / 100 = 2g

Il y a donc 2g de NaCl dans une ampoule de 20mL dosée à 10%

KCl

L’ampoule est dosée à 20%, c’est à dire qu’il y a 20g de KCl pour 100 mL de produit. Ce qui fait :

  • 20g ——- 100mL
  • X g ——- 20mL

X = (20×20) / 100 = 4g

Il y a donc 4g de KCl dans une ampoule de 20ml dosée à 20%.


Exercice 4

Administration de 2L / 24h = 2000mL / 24h = 83,33mL/H (arrondi par défaut à 83 mL/h, ou par excès à 84 mL/h).

Sachant que 1ml = XX gouttes et que 1heure = 60minutes ==> 83,33 x 20 = 1666,66 gouttes / heure.

1666,66gtes/ 60 minutes —-> Par minute = 1666,66 / 60 = 27, 77gouttes/minute (Arrondi à 28 par excès).


Exercice 5

1 barrette entière (= 4/4) est dosée à 6mg. Donc (1/4) x 6 mg = 1,5mg. En administrant 1/4 de la barrette de Lexomil®, vous donnez au patient 1,5mg.



Une question ? une remarque ? des calculs à proposer ? Contactez nous à contact@entraide-esi-ide.com


Adlina s’est questionnée et a mené à bien son travail de fin d’études sur le sujet de la posture à adopter par les infirmiers lorsqu’ils sont confrontés à la violence des enfants. Ce thème fait suite à un de ses stages en psychiatrie infanto-juvénile.


Associer violence et soins peut sembler invraisemblable et pourtant depuis quelques années, la violence ne cesse d’augmenter dans les services de soin. Ce sujet m’est apparue concrètement en dernière année d’école d’infirmière. En effet, mon mémoire de recherche est issu d’une réflexion personnelle due à une situation vécue en psychiatrie infanto- juvénile. J’en ai déduit une question de départ : en quoi la violence des enfants envers les infirmiers a-t-elle un impact sur la posture professionnelle ? À partir de cette interrogation, j’ai pu explorer trois grands concepts : la pédiatrie, la violence et la posture professionnelle. Cette réflexion s’est fait à l’aide de nombreuses lectures et recherches. Celles- ci ont été enrichies par la réalisation d’un entretien auprès d’une infirmière travaillant aux urgences pédiatriques. Ce travail a montré qu’en cas de violence, de nombreux facteurs doivent être pris en compte pour comprendre l’impact sur la personne touchée mais aussi les causes. De plus, il m’est apparue que notre posture va elle aussi influencer les situations que nous rencontrons vers la violence ou une relation de confiance.

Mots clés : agressivité, violence, enfants, posture professionnelle



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Parfois bénignes, parfois graves, toutes les hépatites n’ont pas un traitement associé.



1- Rappels sur le foie

Le foie est une glande annexe de l’appareil digestif, située sous le diaphragme dans la cavité abdominale. Le foie a la particularité de pouvoir se régénérer tout seul. Il assure différentes fonctions dans l’organisme :

  • Le métabolisme des lipides et glucides : il assure le maintien d’une glycémie correcte dans l’organisme par le stockage du glycogène (assemblage de molécules de glucose, fructose, galactose) et la glycogénèse en cas de baisse de la glycémie. Il dégrade également les lipides afin de fournir sa propre énergie, synthétise le cholestérol et les lipoprotéines qui permettent le transport dans le sang du cholestérol, des lipides et des acides gras.
  • La synthèse des protéines sanguines : Par la synthèse du cholestérol et la production d’albumine, de globine, des facteurs de coagulation, des protéines du métabolisme du fer (ferritine et transferrine) et des lipoprotéines qui permettent le transport des lipides.
  • La détoxification : Il assure la dégradation des produits toxiques en produits non toxiques pour l’organisme pour les éliminer dans les selles ou les urines (alcool, substances actives des médicaments, ammoniac, bilirubine).
  • La production de bile : Le foie produit la bile, substance qui permet la digestion des graisses dans l’intestin grêle.

2- Généralités sur les hépatites

L’hépatite est une inflammation du foie résultant de l’infection par un virus, de l’absorption de produits chimiques, de médicaments ou d’alcool. Parfois, l’hépatite peut être de cause auto-immune. Les hépatites sont classées en deux catégories :

  • Les hépatites virales
  • Les hépatites non virales

Il existe 5 virus responsables des hépatites (A, B, C, D, E). Les hépatites toxiques (non virales) sont causées la plupart du temps par la consommation de certaines substances hépatotoxiques.


3- Les virus responsables des hépatites

3.1- Le virus de l’hépatite A (VHA)

Le virus est présent dans les selles de la personne contaminée.

  • Transmission : consommation d’eau et d’aliments contaminés par les selles, pratiques sexuelles avec contact anal.
  • Incubation : 2 à 4 semaines.
  • Evolution : guérison le plus souvent, manifestation bénigne, rarement le pronostic vital peut être engagé, une fois contaminé le patient reste immunisé à vie.
3.2- Le virus de l’hépatite B (VHB)

Présent dans les différents liquides biologiques du patient infecté (sperme, sécrétions vaginales, menstruations, sang, salive).

  • Transmission : exposition a du sang contaminé, du sperme ou tout autre liquide biologique, transmission de la mère à l’enfant lors de l’accouchement, transfusion de sang ou de produit sanguin contaminé, injection avec du matériel contaminé, tatouage ou piercing avec du matériel contaminé, traitement d’acupuncture avec des aiguilles non stérilisées.
  • Incubation : 6 semaines à 4 mois.
  • Évolution : la plupart du temps asymptomatique de découverte fortuite, évolution la plupart du temps vers la guérison (rare) ou vers la chronicité, la cirrhose, le carcinome hépatocellulaire.
3.3- Le virus de l’hépatite C (VHC)

Présent dans le sang du patient.

  • Transmission : idem que l’hépatite B avec possible échange de sang (menstruation, lésions vaginales, coupure…).
  • Incubation : 7 à 8 semaines mais variable entre 2 à 26 semaines.
  • Evolution : silencieuse le plus souvent asymptomatique, évolution possible vers la chronicité, la cirrhose, le carcinome hépatocellulaire.
3.4- Le virus de l’hépatite D (VHD)

Présent chez les sujets contaminés par le VHB.

  • Transmission : contact avec du sang ou des liquides biologiques d’une personne contaminée.
  • Incubation : 5 à 12 semaines.
  • Evolution : guérison dans la plupart du temps.
3.5- Le virus de l’hépatite E (VHE)

Présent dans les selles.

  • Transmission : idem que l’hépatite A, consommation de viande dont l’animal est contaminé.
  • Incubation : 15 à 75 jours.
  • Evolution : guérison sans séquelle, gravité chez la femme enceinte (mortalité importante). 

4- Les hépatites non virales

Plusieurs causes aux hépatites toxiques :

  • La consommation de médicaments 
    • Hépatites cytolytiques : nécrose des cellules hépatiques
    • Hépatites cholestatiques : gêne dans l’élimination de la bile
    • Plusieurs médicaments peuvent induire une hépatite mais le plus courant est le paracétamol qui peut entraîner des hépatites fulminantes (apparition brutale d’une atteinte hépatique et cérébrale évoluant rapidement vers le coma)
  • Ingestion de champignons non comestibles : amanite phalloïde
  • Intoxication par tétrachlorure de carbone et hydrocarbone
  • Consommation excessive d’alcool
  • Consommation de plantes toxiques

5- Symptômes des hépatites

  • Hépatites aigüe
    • Fièvre et/ou sueurs en fin de journée
    • Asthénie
    • Anorexie et amaigrissement
    • Nausées et vomissements
    • Douleurs abdominales
    • Ictère
    • Urines foncées
    • Selles décolorées
    • Au bilan sanguin : élévation des transaminases
  • Hépatite fulminante
    • Taches rouges sur la peau
    • Hémorragies et saignement de nez
    • Atteinte cérébrale (confusion, coma)

6- Traitements des hépatites

  • Hépatite A :
    •  Cette maladie ne nécessite pas de traitement particulier, en effet le corps lutte seul contre le virus. Les symptômes disparaissent entre 4 et 6 semaines
  • Hépatite B : 
    • Pas de traitement particulier en règle général si ce n’est du repos et une alimentation saine.
    • Toutefois si le corps ne parvient pas à éliminer le virus au-delà de 6 mois (passage à la chronicité) des traitements peuvent être mis en place
    • Interféron alpha
    • Interféron à action prolongée
    • Antiviraux (telbivudine, entecavir, adefovir, lamivudine)
  • Hépatite C : 
    • Interféron à action prolongée
    • Ribavirine
    • Sofosbuvir
    • Ledipasvir (phase de test 2015)
    • Daclastavir
  • Hépatite D :
    • Interféron alpha
  • Hépatite E : 
    • Généralement guérison spontanée, sinon :
      • Ribavirine chez les sujets immunodéprimés pour les hépatites E chroniques
      • Parfois interféron
  • Hépatite toxique
    • Arrêt de l’exposition au produit toxique
    • Traitement des symptômes
  • En cas d’aggravation
    • Ablation partielle du foie
    • Transplantation
  • Règles hygiéno-diététiques
    • Eviter la consommation d’alcool
    • Repos
    • Eviter la prise de médicaments ou demander l’avis à un médecin
    • Arrêt du tabac
    • Eviter les repas trop riches
    • Eviter l’exposition aux produits toxiques

7- Prévention des hépatites

  • Vaccination pour certains virus (A, B)
  • Ne pas consommer de fruits de mer crus dans les zones où l’eau peut être contaminée
  • Ne pas boire l’eau du robinet si celle-ci peut être contaminée
  • Ne pas consommer de produits crus si ceux-ci peuvent être contaminés
  • Utiliser des préservatifs si le statut sérologique de la personne n’est pas connu ou si la personne est contaminée
  • Lavage systématique des mains après contact avec une personne contaminée
  • Port de gants pour les soins à risque
  • Ne pas réutiliser de seringues ou aiguilles souillées
  • Elimination des déchets souillés de sang
  • Ne pas partager le matériel à risque (rasoir, brosse à dents, fil dentaire …)
  • Limiter la consommation d’alcool
  • Respecter la posologie des médicaments
  • Respecter les consignes de sécurité en cas de manipulation de produits toxiques / cytotoxiques
  • Attention à la consommation de champignons ou de plantes non connus

8- Pharmacologie

  • Interféron alpha (Introna®, Pegasys®, Roferon-A®)
    • C.I : affection cardiaque grave, insuffisance rénale grave, cirrhose du foie, anomalie thyroïdienne non corrigée, ATCD d’épilepsie, enfant souffrant de troubles psychiques comme la dépression, ATCD de maladie auto-immune, traitement immunodépresseur, enfant de moins de 3 ans
    • E.S : syndrome grippal (fièvre, frissons, perte d’appétit, céphalées, sueurs, courbatures), diarrhée, douleurs abdominales, douleur au point d’injection, pharyngite, essoufflement anormal, toux, état dépressif, insomnie, anxiété, prurit, éruption cutanée, perte de cheveux, douleurs articulaires et musculaires
  • Telbivudine (Sebivo®)
    • Traitement de l’hépatite B chronique
    • C.I : grossesse, allaitement
    • E.S : vertiges, céphalées, toux, éruption cutanée, trouble du goût, asthénie, douleurs ou faiblesses musculaires, engourdissement, fourmillements
  • Entecavir (Baraclude®)
    • Traitement de l’hépatite B chronique
    • C.I : grossesse, allaitement, insuffisance rénale
    • E.S : céphalées, asthénie, vertiges, nausées, somnolence, vomissements, diarrhées, augmentation des transaminases, éruption cutanée, chute de cheveux
  • Adefovir dipivoxil (Hepsera®)
    • Traitement de l’hépatite B chronique
    • C.I : grossesse, allaitement, insuffisance rénale
    • E.S : troubles digestifs, asthénie, céphalées, insuffisance rénale
  • Lamivudine (Lamivudine®, Zeffix®)
    • Traitement de l’hépatite B chronique
    • C.I : grossesse, allaitement
    • E.S : asthénie, céphalées, nausées, vomissement, diarrhées, douleurs musculaires, crampes, augmentation des transaminases, éruption cutanée, démangeaisons
  • Ribavirine (Ribavirine®)
    • Traitement hépatite C et E
    • C.I : grossesse, allaitement, maladie cardiaque grave, insuffisance hépatique grave, anomalie ou défaut de synthèse de l’hémoglobine, co-infection au VIH avec cirrhose
    • E.S : anémie, nausées, vomissements, peau sèche, toux, démangeaisons, crise de goutte.
    • E.S en association avec l’interféron : changement d’humeur, agressivité, état dépressif, troubles du sommeil, céphalées, perte d’appétit, diarrhées, douleurs musculaires et articulaires, baisse de libido, impuissance, baisse des globules blancs et plaquettes, allergie, troubles de la vision, sécheresse buccale, mycose, caries, gingivite
  • Sovaldir (Sovaldi®)
    • traitement de l’hépatite C chronique
    • C.I : grossesse, allaitement
    • E.S : insomnie, asthénie, fièvre, syndrome grippal, diarrhées, nausées, vomissements, irritabilité, céphalées, éruption cutanée, démangeaisons, perte d’appétit, étourdissements, douleurs musculaires ou articulaires, essoufflement, toux, modification de l’humeur, troubles de la mémoire ou de la concentration, perte de poids, pyrosis, constipation, chute de cheveux, sécheresse de la peau et de la bouche, douleurs dans la poitrine, crampes, mal de dos
  • Edipasvir / Sofosbuvir (Harvoni®)  
    • traitement de l’hépatite C chronique
    • C.I : grossesse, allaitement, traitement à base de rosuvastatine et millepertuis
    • E.S : asthénie, céphalées
  • Daclastavir (Daklinza®)
    • traitement de l’hépatite C chronique
    • C.I : association avec certains médicaments, grossesse, allaitement
    • E.S : anémie, nausées, diarrhées, vomissements, candidose buccale, troubles du goût, hémorroïdes, démangeaisons ou brûlures anales, éruption cutanée
  • Glécaprévir / Pibrentasvir (Maviret®)
    • seul traitement pour l’hépatite C disponible en pharmacie de ville depuis 2018
    • C.I : allergie, fonction hépatique fortement diminuée, traitement par certains médicaments
    • E.S : diarrhées, céphalées, démangeaisons, nausées, fatigues
  • Sofosbuvir / Velpatasvir / Voxilaprévir (Vosevi®)
    • Traitement de l’hépatite C du génotype 1 à 6
    • C. I : allergie, traitement par certains médicaments, bilirubine totale trop élevée
    • E. S: céphalées, diarrhées, nausées, vomissements, douleurs abdominales, baisse de l’appétit, rashs, myalgies, douleurs musculaires, augmentation de la bilirubine totale


SOURCES


Le grand nettoyage… Un « rein artificiel externe » ; une technique de suppléance de la maladie rénale chronique.



1- Définition

La dialyse péritonéale (DP) consiste à débarrasser le sang des substances toxiques qui s’accumulent dans l’organisme lorsque les reins ne fonctionnent plus. C’est la dialyse qui se rapproche le plus du fonctionnement du rein dit « normal » car l’élimination des déchets se fait en continu.


2- Prérequis d’anatomie

Le péritoine est composé de deux membranes : une membrane qui tapisse l’abdomen (péritoine pariétal) et une membrane qui entoure les organes et viscères abdominaux (péritoine viscéral). Entre les deux membranes, il existe normalement un espace très limité appelé cavité péritonéale où circule une quantité minime de liquide.

En insérant un cathéter entre ces deux membranes, on peut augmenter artificiellement la quantité de liquide de cette cavité. C’est le principe de la dialyse péritonéale. Le péritoine laisse passer principalement les petites molécules (urée, créatinine, sodium, potassium, calcium, phosphore…) et retient les grosses telles que les protides, le glucose ou les globules rouges.


3- Principes

3.1- Prérequis d’hémodialyse

L’hémodialyse est caractérisée par le nettoyage du sang qui passe dans un circuit sanguin externe. Là, le sang rencontre un liquide de dialyse (= dialysat) dans un rein artificiel et se débarrasse des substances toxiques avant de retourner dans le corps par la fistule. Ce traitement indolore dure de 3 à 8 heures, trois fois par semaine en moyenne.

3.2- La DP à proprement parler

La DP comme son nom l’indique se sert d’une membrane naturelle, le péritoine. Il permet d’agir comme un filtre au travers duquel les molécules dissoutes telles que l’urée, le potassium et les phosphates passent. Cette technique d’épuration continue se rapproche le plus du fonctionnement normal du rein qui travaille 24h sur 24 sans interruption.

Le dialysat est introduit à l’aide d’un cathéter préalablement implanté dans l’abdomen (petit tuyau qui abouche à la peau du patient). Ce liquide débarrasse le sang des toxines que le rein n’arrive plus à éliminer. Le liquide injecté va se charger de substances que le rein n’arrive plus à éliminer naturellement grâce à deux mécanismes.

La diffusion :

Après injection du dialysat dans l’abdomen, le sang et le dialysat ne sont séparés que par le péritoine. Les lois physiques font que s’il y a une différence de concentration entre deux compartiments, les petites molécules se déplacent pour venir équilibrer les deux milieux. Elles se déplacent du milieu le plus concentré vers celui qui l’est moins. Quand la concentration devient identique, on renouvelle le liquide en injectant un nouveau dialysat dépourvu de petites molécules (et ainsi de suite à chaque fois que le liquide a la même concentration que le sang). En renouvelant cette procédure on épure au fur et à mesure le sang de ses molécules toxiques.

L’osmose ou ultrafiltration :

À l’état naturel, les reins éliminent l’eau présente en excédent dans notre organisme. Toujours en utilisant les mêmes lois de physique, il suffit d’augmenter la concentration du dialysat par rapport à celle du sang pour faire un appel d’eau. L’eau passe alors du milieu le moins concentré (le sang) vers le milieu le plus concentré (le dialysat). C’est la pression osmotique. On utilise une grosse molécule dans le dialysat tel que le glucose, qui ne diffuse pas à la même vitesse que l’eau, afin de soustraire de l’eau lors de cette technique. Plus la concentration en sucre augmente dans le dialysat plus on va soustraire d’eau au patient.


4- Le cathéter de DP

Le cathéter est mis en place de façon chirurgicale, soit par laparoscopie, soit par voie percutanée sous scopie. Ce tube souple en silicone sert à introduire ou extraire le dialysat de la cavité péritonéale. Il se caractérise par une partie externe d’environ 10 cm abouchée à la peau et d’une partie interne qui se compose de nombreux orifices latéraux pour faciliter la circulation des liquides. Deux manchons vont permettre la perméabilité de ce système en fabriquant un tissu dense et fibrineux autour du cathéter afin d’éviter la contamination microbienne et de le maintenir en place. L’orifice doit être nettoyé régulièrement et inspecté afin de prévenir de toute infection. Le cathéter contient un clamp externe pour éviter tout reflux de liquide lors des manipulations.


5- Réalisation

Cette technique se fait principalement à domicile (mais elle peut être faite à l’hôpital si le patient est hospitalisé et sous DP) soit manuellement la journée, soit mécaniquement grâce à une machine la nuit.

5.1- La DP continue (DPC)

Elle consiste à introduire, en application d’une prescription médicale établie par un néphrologue, 3 à 4 fois par 24h, une quantité de dialysat variant entre 1 et 3 Litres. Ainsi, selon l’âge, le poids et les caractéristiques personnelles du patient (clairance, diurèse résiduelle…), son péritoine contient en permanence une certaine quantité de liquide.

Au bout de quelques heures, quand il est saturé, renouveler la procédure en vidant la cavité péritonéale du dialysat « saturé » et injecter un nouveau dialysat « propre, non saturé ».

La tubulure est déjà raccordée en Y à la poche de dialysat et la poche vide de drainage. Elle ne doit pas gêner le patient pour marcher, ni dans ses activités quotidiennes.

Le branchement se fait en Y entre le patient, la poche de dialysat « non saturé » et la poche vide pour éliminer le dialysat « saturé ». Ainsi, ceci évite toute manipulation inutile.  Il faut commencer par vidanger le dialysat saturé par gravité, quand le péritoine est vide, il faut clamper la poche contenant le dialysat « saturé » afin d’injecter par gravité à votre patient le dialysat « non saturé ».

Pour l’acte :

Les poches sont posées au préalable sur un réchauffeur (tubulure vers le haut afin de ne pas endommager les tuyaux) pour ne pas faire une variation brusque de température chez le patient.

  • Fermer portes et fenêtres
  • S’installer sur un endroit propre et décontaminé
  • Installer le matériel : potence avec peson et crochet, un masque pour le patient et un pour le soignant, des gants non stériles, une coquille bétadinée, un bouchon de déconnexion bétadiné, deux clamps, la poche prescrite, de la solution hydro-alcoolique, le carnet de suivi.
  • Lavage des mains
  • Retirer le suremballage de la poche
  • Vérifier en concordance avec la prescription : nom de la solution, concentration, volume, péremption, limpidité et intégrité de la poche
  • Casser la canule entre les deux compartiments (en présence d’une solution se présentant en deux pochons à reconstituer)
  • Ouvrir l’emballage de la coquille
  • Préparer le cathéter du patient
  • Friction à la solution hydro alcoolique
  • Port de gants et masque pour le soignant ; masque pour le patient durant toute la durée du soin
  • Saisir le Y d’une main, retirer le bouchon de la poche
  • Saisir le cathéter et dévisser l’ancien bouchon bétadiné
  • Effectuer la connexion en vissant sans vriller le cathéter (la main côté poche visse, pas celle qui tient le cathéter)
  • Positionner la collerette de la tubulure dans l’encoche de la coquille bétadinée
  • Fermer la coquille et la faire pivoter plusieurs fois
  • Suspendre la poche pleine au peson (peser poche pleine)
  • Mettre poche vide en position de drainage (par gravité)
  • Ouvrir le clamp du cathéter patient (le drainage commence)
  • A la fin du drainage, fermer le clamp patient et mettre un clamp sur la ligne de drainage contenant le dialysat saturé
  • Peser le dialysat saturé
  • Vérifier que la poche à injecter soit bien reconstituée
  • Casser la canule sécable de la tubulure
  • Ouvrir le clamp du cathéter patient (l’injection commence)
  • A la fin du drainage fermer le clamp patient et mettre un clamp sur la ligne d’injection du dialysat
  • Ouvrir l’emballage du bouchon
  • Déconnecter le système en dévissant sans vriller le cathéter
  • Mettre le bouchon en place
  • Retranscrire les informations : afin de quantifier les échanges il est important de peser la poche contenant le dialysat saturé et de noter la quantité injectée de dialysat non saturé. Noter également le poids du patient avant le soin, sa pression artérielle, l’aspect de la poche drainée dans le carnet de suivi. Il peut également être utile de préciser si le patient a uriné, été à la selle…
  • Calculer l’ultrafiltration (différence de poids entre dialysat précédemment injecté et dialysat saturé recueilli)
  • Positionner sur le réchauffeur une poche neuve pour le prochain soin
  • La poche de drainage peut ensuite se vider dans les toilettes comme l’urine. L’élimination des déchets se fait quant à elle dans des sacs DASRI et DAOM.
5.2- La DP automatisée (DPA)

La dialyse automatisée sous-entend qu’il n’y a pas d’intervention pour renouveler le liquide, c’est la machine, directement reliée au cathéter qui s’en occupe. La journée, comme en DPC, le péritoine contient un liquide mais le volume en est réduit. Le soir, à l’aide des poches de dialyse installées sur la machine, le cathéter est connecté à une tubulure, elle-même reliée à ces poches. Le patient est normalement relativement autonome sur cette manipulation et une intervention infirmière n’est plus nécessaire après éducation du patient. Après l’épuration nocturne, le patient se débranche le matin.

Informations :

  • La longueur de la tubulure est calculée pour permettre à la personne de dormir « normalement ».
  • La machine peut être déplacée (sur roulettes).
  • La durée moyenne de connexion est de 10h en DPA mais cela peut varier entre 8 et 12h, toutes les nuits.

6- Avantages, inconvénients et contre-indications

  • Avantages 
    • Préservation de la fonction rénale résiduelle : la persistance de la production d’urine est plus longue qu’en hémodialyse (cesse au bout de quelques mois).
    • Permet au patient un certain confort : peut boire un peu plus qu’un hémodialysé, alimentation moins contraignante : il faut seulement éviter les féculents et sucres.
    • Préservation du capital veineux du bras (pour une éventuelle hémodialyse par la suite) : le meilleur moyen de préserver les veines est de ne pas les sursolliciter.
    • Moins de fatigue : cette méthode est plus douce en étant réalisée tous les jours, alors que l’hémodialyse entraîne des variations brutales dans l’organisme
    • Permet aux sujets actifs de continuer à avoir une activité professionnelle la journée, tout en bénéficiant d’une dialyse la nuit.
  • Inconvénients
    • En moyenne la DP dure 5 ans mais certains patients sont sous DP depuis plus de 20 ans. En effet, il y a une meilleure tolérance actuelle des dialysats du fait de la prévention des infections.
    • Péritonite récidivante donc risque infectieux ++
    • Dialyse devenant insuffisante et donc inefficace
    • Socio-psychologiques : le traitement par DP peut être vu comme une contrainte par rapport aux habitudes de vie du patient en journée (DPC) ou en soirée (DPA). Pour des voyages, il faut prévoir suffisamment à l’avance pour que la quantité de matériel acheminée soit la bonne et en temps voulu.
    • Matériels : le volume de matériel est relativement important à stocker au domicile et il n’est pas envisageable pour tous.
  • Contre-Indications
    • Chirurgie abdominale lourde : la surface de péritoine disponible peut être insuffisante en cas de chirurgie sur l’intestin (création d’adhérences) et ne suffit donc pas pour une dialyse efficace.
    • Patients à risque de péritonite : ayant eu des diverticules, maladies du colon ou des diarrhées fréquentes.
    • Patient souffrant de malnutrition : la dialyse péritonéale, en raison de l’apport de sucre, peut diminuer l’appétit. Si le patient mange peu, la malnutrition risque d’être majorée.


SOURCES


Les stages infirmiers sont répartis sur l’ensemble des 3 années de formation et occupent un volume horaire de 2 100 heures (soit 50% du temps de formation). Ces stages s’effectuent dans des milieux professionnels en lien avec la santé et les soins. Ils permettent à l’étudiant un apprentissage de savoir-faire, savoir-être et mettre en lien la formation théorique (IFSI) et pratique. Ils correspondent à l’unité d’enseignement 5.8.



Durée des stages

Les stages durent 5, 10 ou 15 semaines selon le référentiel.

  • Semestre 1 : 5 semaines (175 heures)
  • Semestres 2 à 5 : 10 semaines (350 heures)
  • Semestre 6 : 15 semaines (525 heures)

Il est possible de diviser les stages de 10 semaines en deux pour que l’étudiant bénéficie d’un nombre de lieux de stages augmenté. Le stage de 15 semaines doit être séparé en 2 avec une durée maximum de 10 semaines/terrain de stage.


4 secteurs obligatoires

  • Soins de courte durée : médecine, chirurgie….
  • Soins de santé mentale et psychiatrie : unités fermées, CMP, hôpital de jour, pédopsychiatrie
  • Soins de longue durée et soins de suite et de réadaptation : SSR, USLD, EHPAD (qui peut être considéré en lieu de vie)…
  • Soins individuels ou collectifs sur lieux de vie : Crèche, école, lycée, EHPAD, libéral, entreprise…

Les différents acteurs et leurs missions

  • Le maître de stage : il représente l’institution, assure la fonction organisationnelle et le suivi de l’encadrement de l’étudiant en stage. Le plus souvent, il s’agit du cadre de santé de l’unité.
    • Il accueille et intègre l’ESI :
      • Présente à l’ESI le lieu de stage, lui donne les informations nécéssaire et organise le parcours à suivre par l’étudiant.
      • Présente l’étudiant à l’équipe, assure son intégration.
      • Désigne un tuteur en amont du stage et le présente à l’ESI
      • Permet à l’étudiant de se positionner en stage, en lien avec le tuteur et les professionnels de proximité.
    • Il assure le suivi de la formation de l’ESI :
      • S’assure de la qualité de l’encadrement de proximité et du tutorat.
      • Règles les difficultés éventuelles.
      • Il est l’interlocuteur privilégié de l’IFSI.
  • Le tuteur de stage : il est responsable de l’encadrement pédagogique en stage. C’est une personne qui se doit d’être volontaire, connaissant le référentiel d’activités et de compétences, ainsi que la formation des ESI. Il s’agit d’un(e) infirmier(e) diplômé(e) d’Etat, de préférence formé au tutorat.
    • Il assure l’accompagnement pédagogique :
      • Il reçoit l’étudiant, se présente en tant que tuteur et remet le livret d’accueil si ce dernier n’a pas été remis par le maitre de stage.
      • Il réalise l’entretien d’accueil de l’étudiant, évalue le niveau d’apprentissage et les attentes de l’étudiant(e) (objectifs de stage). il réajuste si besoin, et émets les attentes du service envers l’étudiant.
      • Propose des entretiens (formels ou non) régulièrement, propose des réajustements. Il est la pièce maitresse entre l’étudiant, le maitre de stage et les professionnels de proximité.
      • Il répond aux questions de l’étudiant.
    • Il assure l’évaluation de l’ESI :
      • Fait le bilan de mi-stage avec l’étudiant +/- le maitre de stage après retours des professionnels de proximité et de l’étudiant ; et à l’aide du livret de suivi si ce dernier existe.
      • Identifie les points forts et les axes d’amélioration, et aide l’ESI dans son auto-évaluation.

  • Le professionnel de proximité : il s’agit de l’ensemble de l’équipe paramédicale (IDE, AS…) participant à la formation de l’ESI. Il est présent pour aider l’ESI à mobiliser ses savoirs, savoirs-être et savoirs-faire (sans pour autant faire à la place de l’étudiant). Ils sont en contact avec le tuteur de stage afin de faire une synthèse des acquisitions, des points positifs et à améliorer de l’ESI.
    • Il assure le suivi de la formation de l’étudiant :
      • Guide et indique ce qui est conforme aux bonnes pratiques professionnelles et ce qui doit être amélioré.
      • Explique les risques liés à la réglementation, sécurité, traçabilité…
      • Organise les activité d’apprentissage de l’ESI, en lien avec le référentiel de compétences et les objectifs de stage.
      • Montre, explique, questionne et accompagne l’ESI pour le mener vers une pratique en autonomie.
  • Le formateur référent du stage : il est le lien entre la maître de stage et l’IFSI. Il est aussi l’interlocuteur de l’ESI en cas de difficultés pendant le stage.
    • Il assure la coordination avec l’établissement d’accueil.
    • Il accompagne les équipes dans l’utilisation du référentiel et des outils d’évaluation.
    • Il contribue à la formation théorique de l’ESI.
    • Il gère les difficultés éventuelles.
    • Il organise des rencontres sur les lieux de stage ou à l’IFSI.
  • L’étudiant en soins infirmiers : il est la pièce centrale pour les 4 acteurs précédemment décrits. Il construit progressivement ses compétence en interaction avec les différents professionnels.
    • Il prépare son stage en prenant des informations sur le service et en formulant des objectifs de stage précis.
    • Se présente à tous les professionnels de santé.
    • Renseigne son portfolio et le partage avec les professionnels.
    • Mesure sa progression et ajuste ses objectifs.
    • S’implique dans les situations d’apprentissage.
    • Mobilise et développe l’ensemble de ses savoirs.
    • Il analyse sa participation dans les situation d’apprentissage.

Vous pouvez retrouver chaque service et leurs différentes spécificités en cliquant ICI.

Le bloc opératoire est une structure où se déroulent des interventions chirurgicales. C’est un espace propre et sécurisé auquel seuls les professionnels de santé habilités ont accès. Généralement placés au centre d’un hôpital ou d’un service, les blocs opératoires sont soumis à une réglementation stricte d’hygiène et d’asepsie et à de nombreux contrôles, afin de réduire au maximum les risques d’infection ou de contamination.



Population essentiellement rencontrée

Vous pouvez rencontrer tous les âges au bloc opératoire selon la spécialité. 


Équipe professionnelle essentiellement rencontrée

  • Chirurgien
  • Médecin anesthésiste / réanimateur
  • Médecin radiologue
  • Manipulateur en radiographie
  • Interne
  • Cadre de santé 
  • Infirmier Diplômé d’Etat
  • Infirmier(e) Anesthésiste Diplômé(e) d’Etat
  • Infirmier(e) de Bloc Opératoire Diplômé(e) d’Etat
  • Aide-soignant(e)
  • Brancardier
  • Agent de Service Hospitalier Qualifié(e)
  • Equipe de stérilisation

Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…


Soins essentiellement rencontrés

  • Ouverture et fermeture d’une salle d’intervention
  • Nettoyage et désinfection d’une salle d’intervention
  • Installation du patient
  • Installation du monitorage
  • Préparation du matériel selon la spécialité et le chirurgien
  • Pré-désinfection et stérilisation du matériel
  • Préparation des médicaments anesthésiants et drogues
  • Accueil du patient avec recueil de données / check-list pré-opératoire
  • Habillage en stérile de l’équipe chirurgicale
  • Masque pré-oxygénation, intubation du patient
  • Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
  • Pose et surveillance de sonde naso-gastrique
  • Pose et surveillance de sonde urinaire
  • Aide à la pose des drains
  • Réfection des pansements
  • Préparation et pose des pousse-seringues électriques
  • Respect des zones propres et stériles
  • Gestion du circuit des déchets
  • Traçabilité de l’intervention, du matériel utilisé
  • Instrumenter le matériel au chirurgien

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.


Traitements essentiellement rencontrés

  • Sédatifs
  • Curares
  • Antalgiques
  • Anticoagulants
  • Antibiotiques

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés


Pathologies essentiellement rencontrées

  • Chirurgie viscérale (occlusion, colectomie, appendicectomie, péritonite, hernie, drainage abcès, traumatisme abdominale, greffe, hémorroïdectomie, gastrostomie, kyste pilonidal, sleeve, pose d’anneau gastrique…)
  • Chirurgie gynécologique (hystérectomie, mammectomie, césarienne, tumorectomie mammaire, reconstruction mammaire…)
  • Chirurgie traumatologique et orthopédique (arthroscopie, ostéosynthèse, prothèses, drainage d’abcès, lavage de prothèse, chirurgie du canal carpien…)
  • Chirurgie stomatologique et ORL (traumatisme maxillo-facial, tympanoplastie, rhinoplastie, polypectomie, avulsion dentaire, amygdalectomie, fente labio-palatine, trachéotomie, greffe…)
  • Chirurgie thoracique (lobectomie, épanchement pleural, pneumothorax, cancer de la trachée, fracture ou malformation sternale, greffe…)
  • Chirurgie cardiaque (pontage, stent, valvulopathie, greffe…) 
  • Neuro-chirurgie (hernie discale, adénomectomie, hydrocéphalie, tumorectomie, traumatisme crânien, fracture vertébrale, anévrisme…)
  • Chirurgie urologique (résection transurétrale de la prostate ou de la vessie, néphrectomie, prostatectomie, vasectomie, torsion testiculaire, adénomectomie, urétrotomie, greffe, circoncision, hydrocèle, lithotritie extra-corporelle, pose de sonde JJ…)
  • Chirurgie vasculaire (amputation, pontage, angioplastie, embolisation, fistule artério-veineuse, anévrisme de l’aorte abdominale, varice, sténose carotidienne, artérite…)

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.


Prérequis

  • Hygiène des mains (lavage simple, lavage hygiénique, lavage chirurgical)
  • Préparation du patient pour le bloc opératoire (check-list de sécurité)
  • Connaître les principales pathologies et spécialités du bloc-opératoire
  • Législation en vigueur
  • Surveillance per-opératoire

Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.


Comme pour la totalité des oedèmes, l’Oedème Aigu du Poumon se caractérise par une accumulation de liquide dans une partie du corps.



1- Définition

L’OAP est l’accumulation anormale de liquides venus du secteur vasculaire dans les alvéoles pulmonaires. Il s’agit d’une urgence médicale où le pronostic vital est engagé. L’OAP est la forme aiguë d’une insuffisance cardiaque gauche décompensée.

Alvéole pulmonaire normale
Alvéole pulmonaire avec accumulation d’eau

2- Physiopathologie

L’OAP résulte d’une différence de pression au niveau des capillaires pulmonaires. En effet, lorsque la pression à l’intérieur des capillaires devient plus élevée que la pression alvéolaire, l’eau et l’albumine passent des capillaires dans les alvéoles. Il en résulte donc une accumulation de liquides au niveau de ces dernières, et par conséquent une détresse respiratoire. La différence de pression est liée soit à un dysfonctionnement du ventricule gauche (qui aura pour conséquence une accumulation de liquide en amont de celui-ci), soit à une altération de la membrane alvéocapillaire.


3- Causes

3.1- OAP Cardiogénique
  • Insuffisance cardiaque gauche
  • Poussée d’hypertension artérielle
  • Dysfonctionnement mitral
  • Infarctus du myocarde
3.2- OAP lésionnel 
  • Inhalation de produits volatiles et toxiques
  • Atteinte alvéolaire par des bactéries ou des virus
  • Néoplasie
  • Traumatisme
3.3- Autres causes
  • Altitude
  • Utilisation d’un circuit Extra-Corporel (rare)
  • Ecart dans un régime hyposodé
  • Apports liquidiens excessifs
  • Evacuation d’un épanchement pleural
  • Hypoalbuminémie
  • Lymphangite carcinomateuse

4- Signes cliniques

  • Difficultés respiratoires d’apparition brutale
  • Polypnée
  • Douleurs thoracique
  • Toux
  • Crachats mousseux rosés ou blancs
  • Cyanose possible
  • Sueurs (signe d’hypercapnie)
  • Angoisse / agitation
  • Oedèmes des membres inférieurs

Peuvent également être présents :

  • Une tachycardie
  • Une pression artérielle pincée
  • Une hypertension artérielle
  • Une position assise avec un décubitus dorsal impossible

Signes de gravité : polypnée > 30 mouvements / min ou bradypnée, marbrures, cyanose, troubles de la conscience, angoisse de mort imminente.


5- Diagnostic

Le diagnostic est tout d’abord clinique : détresse respiratoire, avec un début souvent brutal et vespéro-nocturne associée aux signes cliniques précédemment cités. A l’examen clinique, des râles crépitants sont retrouvés. Les examens complémentaires possibles sont :

  • Radiographie du thorax
  • Gazométrie artérielle en air ambiant si possible
  • ECG
  • Echographie cardiaque

6- Traitement

Le traitement doit être administré en urgence, et simultanément la recherche du facteur déclenchant doit avoir lieu.

  • Position assise, si possible jambes pendantes
  • Oxygénothérapie au MHC +/- VNI en CPAP  +/- Intubation
  • Vasodilatateurs
  • Tonicardiaques
  • Diurétiques d’action rapide (Furosémide par exemple)
  • Dérivés nitrés
  • Possibilité de pose de sonde à demeure
  • Possibilité de traitement par antibiotiques
  • Traitement étiologique

7- Complications

  • Choc cardiogénique
  • Acidose respiratoire
  • Récidive
  • Fibrose pulmonaire
  • Décès

8- Rôle infirmier

  • Evaluation de la dyspnée (Fréquence respiratoire, signes de lutte, amplitude..)
  • Installation du patient (décubitus dorsal proscrit)
  • Mise en place des thérapeutiques sur prescription médicale (gazométrie artérielle, diurétique…)
  • Surveillance de l’efficacité des traitements
  • Surveillance de la voie veineuse périphérique
  • Surveillance de la diurèse
  • Surveillance rapprochée du patient avec chariot d’urgence à proximité
  • Approche relationnelle importante : rassurer sans trop solliciter le dialogue
  • Rôle éducatif : régime hyposodé, activité physique raisonnable


SOURCES


Anaïs vous propose son travail de fin d’études sur le sujet de la réflexivité, sur le questionnement et la remise en questions des pratiques professionnelles des soignants. Son travail a reçu une note globale de 15/20 en Juillet 2020.


Ce mémoire de fin d’étude aborde les points essentiels pour une pratique soignante de qualité : le questionnement et la remise en question de nos pratiques professionnelle. Cela est indispensable pour prendre en soin un patient de manière singulière, adaptée, pertinente et juste. Durant mes études, j’ai pu apercevoir que chaque situation est propice à un questionnement, à une analyse des pratiques et que ceux-ci sont indispensables pour la faire évoluer. Ainsi, il a été évident que j’évoque ce sujet car il me tient à cœur de partager cette réflexion. Notamment, car je pense qu’un questionnement collectif est plus approfondi. En effet, chacun d’entre nous détient des qualités, des idées, des expériences pouvant permettre d’étayer nos savoirs, savoirs faire et savoirs être. Ce travail, s’appuie sur des lectures, des recherches, des visionnages d’interview et des partages d’expériences permettant de répondre à la question de départ. Cependant, il a été difficile de trouver des textes évoquant certains concepts, et mes recherches ont été fastidieuses de par le contexte de crise sanitaire ; ne pouvant me rendre à la bibliothèque.

Mots clefs : Questionnement professionnel, Equipe, Remise en question de nos pratiques professionnelles, Analyses des pratiques.



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

La pédiatrie, au sens général, est la branche de la médecine qui prend en charge les enfants âgés de quelques jours à un peu plus de 15 ans. Certains services accueillent néanmoins les adolescents jusqu’à l’âge de 18 ans. Les urgences pédiatriques accueillent les enfants nécessitant un avis médical, psychiatrique ou chirurgical 24h/24 et 7j/7.



Population rencontrée

Vous accueillerez des patients de quelques jours de vie à 15 ans et 3 mois (parfois jusqu’à 18 ans), de la simple consultation à l’urgence vitale. Une des particularités de la pédiatrie est l’accueil de l’enfant et de ses parents.


Équipe professionnelle essentiellement rencontrée

  • Pédiatre et spécialiste pédiatrique
  • Infirmier(e) diplômé(e) d’Etat
  • Infirmier(e) puériculteur(trice) diplômé(e) d’Etat
  • Aide-soignant(e)
  • Auxiliaire de puériculture
  • Manipulateur radio
  • Orthophoniste
  • Diététicien(ne)
  • Chirurgien général ou pédiatrique
  • Interne de médecine générale ou pédiatrique
  • Kinésithérapeute
  • Secrétaire
  • Assistant(e) social(e)
  • Ergothérapeute
  • Agent des Services Hospitaliers Qualifié(e)

Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques,…

En pédiatrie, la prise en charge se fait en binôme indissociable infirmier(e)-AS/AP.


Soins essentiellement rencontrés

  • Réalisation d’une entrée d’un patient
  • Électrocardiogramme
  • Aérosolthérapie
  • Pose et surveillance de voie veineuse périphérique
  • Sondage urinaire et pose de poche de recueil
  • Utilisation du MEOPA (Mélange Equimolaire d’Oxygène et de Protoxyde d’Azote)
  • Mesure des paramètres vitaux
  • Réalisation de bandelette urinaire
  • Réalisation d’ECBU
  • Pose et surveillance de traitements intraveineux.
  • Pose de sonde nasogastrique
  • Réalisation de ponction veineuse
  • Réalisation de bilan sanguin en microméthode
  • Gestion de l’urgence
  • Aide à la pose de catheter intra-osseux
  • Injection avec calcul de dose et de débit
  • Éducation thérapeutique
  • Éducation à la parentalité
  • Pratique de l’hypnoanalgésie et de la distraction.

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.

Une des particularités des urgences pédiatriques réside dans la relation de soin. Celle-ci se fait en triade : les parents-l’enfant-les soignants. Cette triade relationnelle est quasiment indissociable de la prise en charge d’un enfant. Si un des éléments manque, le soin peut être rapidement compromis voire impossible.


Traitements essentiellement rencontrés

  • Antibiotiques
  • Solutés de perfusion
  • Antalgiques de différents paliers
  • Médicaments de l’urgence (adrénaline, Adénosine, amiodarone, salbutamol, diazepam…)
  • Anti-inflammatoires
  • Anti-émétiques
  • Vasodilatateurs et anti-inflammatoires bronchiques

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.


Pathologies essentiellement rencontrées

  • Bronchiolite
  • Gastroentérite aigüe
  • Fracture (avec ou sans chirurgie)
  • Arrêt cardio-respiratoire
  • Appendicite
  • Adénite mésentérique
  • Douleurs abdominales
  • Otite
  • Angine
  • Mauvaise prise de poids
  • Crise convulsive / épilepsie
  • Crise angoisse / anxiété / colère

  • Asthme
  • Découverte et/ou décompensation de diabète de type 1
  • Découverte de tumeurs (liquides ou solides)
  • Hébergement
  • Contexte de maltraitance ou de négligence
  • Laryngite
  • Corps étrangers ORL
  • Tentative d’autolyse

Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.


Prérequis

  • Connaissance du développement moteur, psychosocial et psychoaffectif de l’enfant
  • Connaissance de l’évolution de l’alimentation de l’enfant (lait 1er âge, 2ème âge, diversification,…)
  • Maîtrise des calculs de dose et de débit.
  • Connaissance des principaux traitements utilisés en pédiatrie, savoir expliquer le but recherché, les effets secondaires et indésirables.
  • Connaissance des principaux textes législatifs de la pédiatrie (charte de l’enfant hospitalisé, …)
  • Connaissance des principales pathologies rencontrées et les traitements en regard
  • Maîtriser les règles d’hygiène et d’asepsie
  • Savoir s’adapter à l’enfant dans son attitude, ses paroles et ses gestes.
  • Bonus ! La connaissance de comptines, chansons, dessins animés est un plus !

Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.