Amandine vous propose de consulter son travail de recherche ayant pour thème principal les nuisances olfactives et sonores au sein de l’hôpital. Son travail de 64 pages permet une réflexion sur les bruits et les odeurs présents dans les services où nous exerçons.


Le bruit et les odeurs, sont des nuisances souvent rapportées par les patients en milieu hospitalier. Pour illustrer cette problématique et partant d’une situation de départ rencontrée, j’ai dans un premier temps fait des recherches sur des textes traitant ces thèmes ce qui m’a permis de construire mon cadre conceptuel.

Je suis partie du postulat que le bruit et les odeurs avaient un impact sur le processus de guérison des patients. Suite aux rencontres avec les professionnels, ces derniers m’ont apporté des réponses différentes de celles attendues concernant cette problématique. En effet, il en ressort que les professionnels n’avaient pas forcément conscience de l’impact que ces stimulations pouvaient avoir sur le processus de guérison des patients. Il semblerait que les odeurs soient moins ressenties comme facteur gênant le soin par les soignants et les patients, en adéquation avec le peu de données trouvées en amont de mes recherches. La prise en compte des nuisances sonores dans l’environnement des patients a évolué depuis quelques années, principalement lors des nouveaux aménagements des services. Ce qui tend à penser qu’il y a une prise en compte de ce phénomène dans la prise en soins des patients.

Mots clés : bruit, odeurs, processus de guérison, patients,…



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Marguerite vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème du retentissement des mauvaises odeurs sur la posture soignante.

Depuis notre naissance, les cinq sens nous construisent. Ils nous permettent de faire davantage connaissance avec le monde qui nous entoure, de nous adapter, mais aussi de nous prévenir du danger que peut représenter l’extérieur. Ils fonctionnent en complémentarité : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Je me suis intéressée plus particulièrement au sens de l’odorat. Selon André Holley « L’odorat suscite à la fois méfiance et fascination. C’est qu’il s’exerce dans les fonctions que les êtres humains partagent le plus avec les animaux, comme la prise de nourriture et la reproduction ». Cela montre que l’odorat est un sens primitif. Cependant, il est de moins en moins développé. Aujourd‘hui, notre société se débarrasse d’odeurs et en invente d’autres dans le but de masquer ou de faire oublier certaines mauvaises odeurs. Pourtant, elles sont difficilement qualifiables et distinguables les unes des autres.

Dans les pratiques infirmières, j’ai observé au cours de mes stages qu’il n’était pas toujours évident de parler des odeurs, ni agréable de les sentir, cela dit, les odeurs peuvent nous donner des informations. La question des odeurs est rarement abordée ouvertement par les soignants, mais les qualificatifs que j’ai pu relever et qui reviennent le plus souvent lorsque l’odeur est forte sont «pourriture», «de mort», «prenante», «écœurante», «répulsive» et « nauséabonde ». Par conséquent, les odeurs désagréables peuvent être un frein à la qualité des soins et à la relation entre les soignants-soignés.

Mots clés : posture infirmière, mauvaises odeurs, mécanismes de défense, bienveillance, dignité,…



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Océane vous propose de consulter sont travail de recherche sur le thème des émotions dans le cadre de la fin de vie.


Lors d’un de mes stages, j’ai du faire face à certaines situations de fin de vie dont une qui m’a particulièrement touché. Dans ce mémoire, j’ai voulu mettre en évidence le lien qui existait entre les émotions du soignant et la juste distance qu’il faut donc adopter avec le patient en fin de vie qu’il prend en charge.

Afin d’enrichir mes connaissances, j’ai effectué des recherches qui ont pu mettre en avant les différents concepts de mon cadre théorique. Après avoir effectué mes recherches, j’ai pu poser la problématique suivante : « Comment les émotions peuvent elles influencer la juste distance relationnelle de l’infirmier face à un patient en fin de vie ? ». J’ai ensuite émis les hypothèses suivantes : certaines émotions dite négatives peuvent induire la mise à distance du patient et d’autres dites positives peuvent favoriser une distance relationnelle plus proche avec le soignant. Ma deuxième hypothèse étant : c’est avec l’expérience que l’infirmier pourra contenir ses émotions et ainsi assurer une juste distance relationnelle avec le patient en fin de vie. Afin de valider ou non mes hypothèses, j’ai effectué des entretiens auprès d’infirmiers de pneumologie, de soins palliatifs et enfin de médecin interne oncologie. Au vue des résultats, ma première hypothèse est partiellement validée. En effet certaines infirmières pensent que les émotions négatives peuvent être parfois positives. Ma seconde hypothèse quant à elle est validée. L’expérience professionnelle permet à l’infirmier une gestion des émotions et ainsi une maîtrise de la distance relationnelle.

Mots clés : juste distance, émotion, patient en fin de vie, rôle infirmier, accompagnement, législation.



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Catherine vous propose de lire son travail de recherche sur le thème de la posture relationnelle en fonction de la vulnérabilité du soignant.


La véritable victoire, c’est encore de se poser la question. La posture relationnelle se veut souvent incertaine au regard d’un métier de l’humain fait d’incertitudes et d’émotions. C’est dans la continuité de ceci que le questionnement autour de la vulnérabilité du soignant et de la posture sous-tendue prend sens. Il n’existe pas de réponses types au regard d’un soignant et d’un patient, à la fois si différents et si proches.

De ce fait, nous nous sommes demandés en quoi la conscience de sa propre vulnérabilité par le soignant influe t’elle sur la posture professionnelle dans la relation de soin. Les recherches et les échanges entrepris lors de l’élaboration de ce travail de fin d’étude ont en ce sens apporté des axes de réflexion dans le but ultime non pas de trouver une réponse figée mais de toujours chercher à comprendre afin que la relation de soin reste avant tout une relation authentique.

Au regard de la réflexion portée par ce mémoire, l’approche relationnelle se veut différente, toujours dans un espoir de maitrise émotionnelle, beaucoup moins dans une idée de contrôle relationnel.

Mots clés : vulnérabilité, conscience, posture, relation de soin, maitrise émotionnelle.



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Marianne vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème de la triade patient-aidant(s)-IDE dans la spécificité des soins à domicile


Me voici arrivée à l’étape de la formation en soins infirmiers où il faut rédiger le fameux « mémoire ».

Mon stage de semestre 5 en soins à domicile m’a particulièrement plu, alors mon travail s’est naturellement orienté vers ce domaine qui m’a intéressée et interrogée.

Mais parmi toutes les questions que pose ce domaine, il fallait en choisir une.

Pour ma part, j’ai choisi d’étudier la place et le rôle accordé par l’infirmière à l’aidant de la personne soignée à domicile. En effet, en dix semaines de stage avec les infirmières à domicile, j’avais déjà pu observer un bon nombre de situations différentes, chacune étant unique. Il m’est apparu que les aidants ont une certaine importance dans la prise en charge des soins d’une personne à domicile. Bien plus que par rapport à ce que j’avais pu voir en structure.

De plus, durant la formation en soins infirmiers, le rôle de la famille ou des aidants des patients est un sujet peu développé.

En effet, on l’évoque lorsque l’on parle du recueil de données à l’admission par exemple. On en parle un peu plus dans les cours d’éducation thérapeutique ou de soins palliatifs, mais j’ai trouvé que cela n’est pas très développé alors que l’on y est confronté régulièrement, dès lors que l’on travaille avec de l’humain.

Dans le texte régissant l’exercice de la profession infirmière, la place de la famille apparaît de la façon suivante : «  Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage ».

Or, au fil de mes lectures j’apprends qu’il semblerait que les besoins de l’entourage de la personne soignée ne soient pas encore clairement identifiés, ni même pris en considération. Je vais alors développer dans ce travail, ce qu’il en est, dans le cadre des soins infirmier à domicile.

Dans ce travail, je parle des infirmières en genre féminin afin de faciliter la lecture, sauf dans la partie qui traite les entretiens d’enquête, car j’ai interrogé un infirmier.

Mots clés : Patient, soins à domicile, IDE, accompagnement, aidants.



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Julien vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème de la contention physique dans les services d’hospitalisation de courte durée.


Le recours à la contention physique est souvent initié et appliqué par les infirmier(e)s dans le cadre de leur rôle sur prescription. Ce soin doit être utilisé en dernier recours, quand les autres mesures mises en place se sont avérées inefficaces.

Malgré les recommandations, il s’avère que la prévalence de leur utilisation est encore très élevée dans les services de courte durée. L’objectif de cette étude est de comprendre comment est régie l’utilisation de la contention, comment celle-ci est utilisée et quels sentiments et réflexions sont observés auprès des infirmier(e)s qui sont acteurs dans leur utilisation.

Les résultats montrent que la contention physique est génératrice d’émotions négatives chez le soignant et se révèle souvent source de malaise au sein des équipes. Les difficultés ressenties par les soignants face à leur utilisation seraient principalement liées à un manque de formation des infirmiers vis-à-vis de cette pratique.

Mots clés : Contention physique, Vécu, Infirmier(e), Ressenti, Formation.



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Cathy vous propose de lire son travail de recherche sur les émotions de l’IDE en situation d’urgence. Cet écrit est orienté vers l’influence de l’équipe sur le vécu émotionnel de l’IDE.


J’ai toujours pensé qu’étant préparée, et formée tout au long de sa carrière à la gestion de situations d’urgence, l’infirmière devait parfaitement maîtriser ses émotions. En effet, l’objectif est clairement défini : être rapide et efficace pour stabiliser le patient, souvent au détriment de la réflexion ou des émotions qui sont perçues comme un frein à l’efficience.

Partie d’une situation de départ survenue au cours d’un stage en unité de Réanimation, où j’ai participé à un massage cardiaque, je me suis questionnée sur la place des émotions et leur influence sur la pratique de l’infirmière en situation d’urgence.

Des entretiens comparatifs auprès d’infirmières exerçant au sein de divers services à plus ou moins forte prévalence de situations mettant en jeu le pronostic vital des patients, ont permis de démontrer que certains facteurs influencent la gestion émotionnelle et l’adoption des mécanismes adaptatifs chez l’infirmière en situation d’urgence, notamment l’équipe soignante.

Mes recherches autour de concepts en psychologie sociale m’ont permis de déduire que le fonctionnement hiérarchisé et coordonné de l’équipe soignante apparaît comme un élément indispensable au bon déroulement de la situation d’urgence. Le leader occupe donc une place primordiale car il demeure le garant d’un climat émotionnel positif. Pourtant, il peut transmettre une émotion négative contaminant l’infirmière, et altérant sa capacité d’agir.

Mots clés : Situation d’urgence, émotions, dynamique d’équipe, réanimation, infirmière



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Stéphanie vous propose de consulter son travail de recherche sur l’intimité lors des soins.


Ce mémoire traite de l’intimité dans les soins. Lors de mon stage du semestre cinq dans un service de médecine, j’ai pu voir des infirmières réaliser des soins comme : mettre et retirer une perfusion, faire une injection, prendre une tension ou vérifier une glycémie capillaire la porte de la chambre ouverte. Ceci m’a choquée car nous devons fermer la porte lors de la réalisation d’un soin auprès d’un patient. J’ai choisi de traiter ce sujet à cause du manque du respect de l’intimité, la dignité et la confidentialité des soins. L’analyse de ma situation initiale m’a permis de poser la question de départ suivante : « Quels facteurs influencent le non-respect de l’intimité, de la dignité et de la confidentialité des soins ? ».

Pour répondre à la question j’ai mené une revue de littérature en lisant de nombreux articles. Après l’analyse, j’ai réalisé trois entretiens dans différents services hospitaliers. Un dans un service de chirurgie, un dans une unité de soin de longue durée et le troisième dans un EHPAD. Les données collectées m’ont mené à la question de recherche suivante : « En quoi, le respect de l’intimité influence-t-il la relation de confiance entre l’infirmière et le patient ? ».


J’ai effectué quelques lectures pour y répondre, mais pour répondre vraiment à la question je déciderais de réaliser d’autres entretiens. Je choisirais six ou huit infirmières anciennes ou nouvelles diplômée, dans des services de court séjour. Ces entretiens seraient menés à l’aide d’un guide d’entretien afin d’obtenir des réponses plus précises.

Ce travail de recherche est important pour comprendre comment nous devons travailler. J’ai pu voir que j’avais une bonne pratique pour instaurer une relation de confiance avec les patients. Cependant, je suis consciente qu’il serait difficile de réaliser tous les soins que nous avons à faire en respectant tout le temps les bonnes pratiques.

Je suis sure que je tenterais de faire mon travail avec le plus de relation de confiance possible car cela est nécessaire à la guérison du patient. J’essaierai donc de fermer les portes pour le reste de ma carrière.

Mots clés : intimité, dignité, confidentialité des soins, relation de confiance entre l’infirmière et le patient.



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Elora vous propose de consulter son travail sur la gestion et la place des émotions chez un patient suicidant.


La pratique en soins infirmiers s’inscrit dans une prise en charge globale de la personne soignée. Dans ce travail de fin d’études, il s’agit du patient suicidant. La complexité de cette prise en charge repose sur la mise en place d’une relation de confiance entre le patient et l’infirmière sans que les émotions de cette dernière n’influencent la relation soignant-soigné. Grâce à ce travail, nous aborderons les notions de tentative de suicide, d’émotions et de travail d’équipe. Ces différents concepts permettront d’apporter des éléments de compréhension par rapport à la situation qui fut utilisée pour ce devoir.


Ce travail de fin d’études est issu d’une situation vécue lors d’un stage de deuxième année en psychiatrie. La confrontation de la situation de départ à l’enquête exploratoire et au cadre référentiel m’ont permis d’aboutir à une problématique et de formuler une hypothèse répondant à la question de recherche : En quoi le travail d’équipe permet-il la gestion des émotions vis-à-vis d’un jeune patient hospitalisé pour tentative de suicide ?

Mots clés : Infirmier(e), Service de Psychiatrie, Relation Soignant-Soigné, Emotion, Travail d’équipe, Tentative de Suicide



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TRAITEMENTS DE SUBSTITUTION AUX OPIACÉS

1- DÉFINITION

Selon l’autosupport des usagers de drogues (ASUD), la substitution aux opiacés consiste à prescrire des produits pharmaceutiques ayant des propriétés chimiques voisines des substances achetées et consommées au marché noir. Les médicaments de substitution aux opiacés (MSO) offrent la possibilité de retrouver une certaine maîtrise dans les consommations de drogues.

Il existe 2 molécules pour la substitution aux opiacés qui se présentent sous 3 formes pharmaceutiques. La méthadone (méthadone chlorhydrate) et la buprénorphine.

2- LES MÉDICAMENTS DE SUBSTITUTION AUX OPIACÉS

a- La Méthadone® (voie orale, en gélule ou sirop)

La méthadone chlorhydrate est un opiacé de synthèse utilisé dans le traitement de la dépendance à l’héroïne ou d’autres opiacés. Elle permet de stopper la consommation d’opiacés illicites sans ressentir de manque et ainsi réduire les risques liés à la prise de toxiques.

  • Contre-indications :
    • Enfant de moins de 15 ans.
    • Insuffisance respiratoire grave.
    • En association avec des antalgiques contenant de la buprénorphine, de la nalbuphine ou de la pentazocine.
  • Interactions :
    • Buprénorphine, nalbuphine, pentazocine (apparition de symptômes de manque).
    • Antidépresseur IMAO.
  • Grossesse, allaitement :
    • La méthadone n’est pas contre-indiquée pendant la grossesse. Cependant pour maintenir l’effet du médicament, les doses seront augmentées au cours de la grossesse. Il faudra faire une surveillance du nourrisson avec un potentiel sevrage.
    • Ce médicament passe dans le lait maternel, il faudra donc surveiller le nourrisson, cependant ce médicament peut réduire la sécrétion de lait; l’allaitement est quant à lui déconseillé.
  • Posologie :
    • La dose quotidienne est prise en une seule fois et agit pendant 24 heures.
    • La dose initiale sera de 20 à 40 mg, et sera adaptée en fonction du résultat (disparition du manque, patient confortable). Cependant un délai de 10 heures minimum devra être respecté entre la première prise de méthadone avec la dernière prise d’opiacés.
    • L’initiation se fait en centre spécialisé, une fois le patient stabilisé, il pourra être renouvelé par son médecin en ville.
  • Effets indésirables :
    • A l’instauration du traitement : euphorie, vertige, somnolence, nausée, vomissement, constipation, sueur abondante, oedème, difficulté à uriner.
    • Au long cours : nausée, constipation, sueur abondante.

 

ATTENTION : l’overdose ou la prise par une personne non toxicomane aux opiacés peut conduire au décès.

b- Le Subutex (voie orale, comprimé sublingual)

La buprénorphine est un opiacé de synthèse utilisé dans le traitement de la dépendance à l’héroïne ou d’autres opiacés. Elle permet de stopper la consommation d’opiacés illicites sans ressentir de manque et ainsi réduire les risques liés à la prise de toxiques.

  • Contre-indications :
    • Insuffisance hépatique grave
    • Insuffisance respiratoire grave
    • État d’ivresse aiguë ou delirium tremens
    • En association avec de la méthadone®, un morphinique ou substance apparentées
    • Enfant de moins de 15 ans
  • Interactions :
    • Antalgiques puissants (morphiniques et dérivés) : diminution de leurs effets
    • Avec des médicaments de la famille des opiacés
  • Grossesse allaitement :
    • La buprénorphine n’est pas contre-indiquée pendant la grossesse, cependant pour maintenir l’effet du médicament les doses seront augmentées au cours de la grossesse. Il faudra faire une surveillance du nourrisson avec un potentiel sevrage.
    • Ce médicament passe très peu dans le lait maternel. Demander conseil à son médecin systématiquement avant d’envisager l’allaitement.
  • Posologie :
    • La dose initiale est entre 0,8 et 4 mg et adaptée ensuite en fonction du résultat et de l’état du patient. La posologie maximale est de 16 mg par jour.
    • La prise de buprénorphine doit se faire au minimum 4 heures après la dernière prise d’opiacé.
    • Si un relais à la buprénorphine est programmé au lieu de la méthadone, une diminution de cette dernière à 30 mg par jour est recommandée.
  • Effets indésirables :
    • Constipation, nausée, vomissement, céphalée, malaise, vertige, hypotension orthostatique, asthénie, somnolence ou insomnie.
    • Plus rarement une dépression respiratoire, hallucination, hépatite.
    • Lors de la première prise, des symptômes de manque peuvent apparaître.

c- Le Suboxone (Voie Orale, comprimé sublingual)

La buprénorphine associée à la naloxone est un opiacé de synthèse utilisé dans le traitement de la dépendance à l’héroïne ou à d’autres opiacés. Elle permet de stopper la consommation d’opiacés illicites sans ressentir de manque et ainsi réduire les risques liés à la prise de toxiques. L’ajout de naloxone à la molécule de buprénorphine permet d’éviter le mésusage du produit notamment en l’utilisant par voie intraveineuse.

  • Contre-indications :
    • Insuffisance hépatique grave
    • Insuffisance respiratoire grave
    • État d’ivresse aiguë ou delirium tremens
    • En association avec les antagonistes opiacés (naltrexone, nalméfène) utilisés dans le sevrage alcoolique ou opioïdes.
    • Enfant de moins de 15 ans
  • Interactions :
    • Tranquillisants et hypnotiques de la famille des benzodiazépines.
    • La méthadone ou avec des antalgiques puissants (morphine et dérivés).
    • Médicaments de la famille des opiacés et certains médicaments sédatifs
    • Antirétroviraux de la famille des inhibiteurs de la protéase, antifongique et antibiotiques de la famille des macrolides.
    • Médicaments contenant de la clonidine, du phénobarbital, de la carbamazépine, de la rifampicine ou de la phénytoïne.
  • Grossesse allaitement :
    • Ce médicament n’est pas contre-indiqué pendant la grossesse, cependant pour maintenir l’effet du médicament les doses seront augmentées au cours de la grossesse. Il faudra faire une surveillance du nourrisson avec un potentiel risque de syndrome de sevrage. Toutefois, son effet pendant la grossesse est mal connu.
    • Ce médicament ne permet pas l’allaitement maternel.
  • Posologie :
    • La dose initiale est de 1 ou 2 comprimés à 2mg/0,5mg par jour, la posologie maximale est de 24 mg de buprénorphine par jour. La dose est prise en une seule fois et reste active pendant 24 heures.
    • Il est absolument nécessaire de prendre le traitement en sublingual et de ne rien boire ou avaler durant la prise du traitement (5 à 10 minutes, jusqu’à dissolution complète).
    • Si un relai à la buprénorphine est programmé au lieu de la méthadone, un diminution de cette dernière à 30 mg par jour est recommandée.
  • Effets indésirables :
    • Insomnie, constipation, nausée, vomissement, sueur abondante, céphalée.
    • Perte de poids, anxiété, dépression, somnolence, cauchemar, migraine, paresthésie, fièvre, baisse de la libido, impuissance, diarrhée, dorsalgie, éjaculation anormale, toux, augmentation de la tension artérielle, bouffée de chaleur, douleur abdominale,  diplopie.
    • Plus rarement : dépression respiratoire, hypotension orthostatique, hépatite, réaction allergique, hallucination.
    • Lors de la première prise, des symptômes de manque peuvent apparaître.

 

Sources :

Autosupport des usagers de drogues, ASUD, “Substitution” [En ligne], le 12 mars 2018. http://www.asud.org/substitution/

Fédération Addiction, “Pratiques professionnelles autour des traitements de substitution aux opiacés en CSAPA” [En ligne], le 12 mars 2018. https://www.federationaddiction.fr/app/uploads/2012/01/TSO_Guide_TSO_final1.pdf

Vidal EurekaSanté, “Méthadone Chlorhydrate” [En ligne], le 12 mars 2018. https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gf590001-METHADONE-CHLORHYDRATE.html

Vidal EurekaSanté, “Subutex” [En ligne], le 12 mars 2018. https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gf140001-SUBUTEX.html

Vidal EurekaSanté, “Suboxone” [En ligne], le 12 mars 2018. https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp6120-SUBOXONE.html

Drogues info service, “Le Dico des drogues, buprénorphine haut dosage” [En ligne], le 12 mars 2018. http://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/Buprenorphine-haut-dosage-BHD#.WqZRtOjOWUk

Drogues info service, “Le Dico des drogues, méthadone” [En ligne], le 12 mars 2018. http://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/Methadone#.WqZRu-jOWUk