Obstruction partielle ou totale, prise en charge médicale ou chirurgicale.
1- Définition
Il s’agit du blocage partiel ou total du transit intestinal des matières fécales et des gaz. C’est une urgence avec engagement du pronostic vital puisqu’il existe un risque de nécrose, mais également de déshydratation (donc hypovolémie avec risque de choc). Il faut distinguer l’occlusion haute (duodénum et intestin grêle) et l’occlusion basse (côlon et rectum).
2- Causes
Les causes peuvent-être mécaniques (obturation de la lumière intestinale) : par strangulation (bride, volvulus, invagination, hernie intestinale). C’est généralement une urgence chirurgicale. Cela peut-être par obstruction (fécalome, tumeur, bézoard, adhérences), mais aussi en conséquence de la maladie de Crohn sur un épaississement de la paroi du côlon. L’accumulation de calculs des voies biliaires peut aussi être une cause mécanique de l’occlusion.
Les causes fonctionnelles (absence de péristaltisme) peuvent-être dues à des infections (appendicite, péritonite), une inflammation (pancréatite), une chirurgie récente abdominale ou pelvienne, suite à la prise de médicaments (antidépresseur, antalgique), mais également suite à des troubles nerveux et musculaires (parkinson, SEP)…
3- Personnes à risque
Personne ayant des antécédents de chirurgie abdominale ou pelvienne
Personne atteintes de Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI)
Personne souffrant de constipation chronique sévère
4- Symptômes
Crampes abdominales évoluant en cycles
Nausées
Vomissements alimentaires, bilieux, fécaloïdes
Fausses diarrhées
Déshydratation liée aux vomissements
Constipation
Distension de l’abdomen / météorisme abdominal
Arrêt total des gaz et des selles (l’arrêt des gaz est suffisant pour poser le diagnostic)
5- Diagnostic
Examen clinique avec une percussion abdominale pour percevoir la matité ou tympanisme de l’abdomen, la palpation abdominale à la recherche de sensibilité, défense, contracture. L’auscultation abdominale et le toucher rectal.
L’ASP (abdomen sans préparation) qui permet une aide au diagnostic de l’occlusion en précisant le type et le siège
Tomodensitométrie (TDM) est l’examen de référence
TOGD (transit oeso-gastro-duodénal)
Lavement baryté
Coloscopie
6- Traitements
Chirurgie pour lever l’obstacle. Il peut arriver qu’une stomie soit réalisée.
Sonde naso-gastrique
Antalgiques
Lavement évacuateur
7- Prévention
Traitement préventif de la constipation (alimentation équilibrée, laxatifs si besoin..)
Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme.
1- Les seins
Les seins ont pour fonction de produire le lait qui servira à nourrir les nouveaux nés. Ils sont composés de graisse, d’une glande mammaire, de canaux galactophores et du mamelon.
Les seins sont soumis à l’action de deux hormones :
Les œstrogènes (croissance des seins, grossesse)
La progestérone (différentiation des cellules, cycle menstruel)
2- Le cancer du sein
Cancer hormonodépendant le plus fréquent chez la femme. Il peut parfois se développer chez l’homme mais de façon très rare. Il existe deux types de cancer du sein :
Le cancer non invasif = in situ : qui se forme à l’intérieur des canaux de lactation
Le cancer invasif = infiltrant : qui envahit les tissus entourant les canaux de lactation
Les différents stades sont :
Stade 0 : cancer in situ
Stade I : cellules cancéreuses présentes dans les tissus entourant les canaux et lobules, taille inférieure à 2 cm
Stade II : soit la tumeur est supérieure à 2 cm, soit la tumeur mesure entre 0 et 5 cm et il y a une atteinte ganglionnaire
Stade III : tumeur de taille plus importante avec atteinte de plusieurs ganglions
Stade IV : cancer dit métastatique
3- Facteurs de risque
3-1 Chez l’homme
Âge (> 60 ans)
Antécédents familiaux de cancer du sein
Prédisposition génétique
Syndrome de Klinefelter
Exposition à des rayonnements
Cirrhose du foie
Gynécomastie
Obésité
Consommation d’alcool
Problème au niveau des testicules (cryptorchidie, orchidectomie, antécédent d’oreillons à l’âge adulte)
Exposition professionnelle à des produits toxiques (vapeurs d’essence, gaz d’échappement…)
3-2 Chez la femme
Âge (> 50 ans)
Antécédents personnels (cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre)
Antécédents familiaux
Obésité
Consommation de tabac et d’alcool
Sédentarité
Hormonothérapie substitutive à la ménopause
Prise prolongée de contraceptifs oraux
Exposition à des produits cancérigènes
Multiparité ou grossesse tardive
Exposition accrue aux œstrogènes naturels (menstruations précoces, ménopause tardive)
4- Symptômes
Présence d’une masse au niveau du sein
Présence d’une masse au niveau des ganglions de l’aisselle
Les cancers colorectaux concernent en moyenne 42 000 personnes par an, et un peu plus de 17 000 en décèdent. Ils sont les cancers digestifs les plus fréquents, et sont au deuxième rang des cancers les plus fréquents.
1- Rappels anatomiques
Le gros intestin (côlon + rectum) correspond à la dernière partie du tube digestif. Il débute après l’intestin grêle et est composé de plusieurs segments :
Le caecum, au niveau de la fosse iliaque droite.
Le côlon droit ascendant, situé au niveau du flan droit.
Le côlon transverse, qui traverse de part en part l’abdomen, en partant de l’hypochondre droit jusqu’a l’hypochondre gauche, au niveau de la rate.
Le côlon descendant , qui débute au niveau de l’hypochondre gauche et qui se termine en fosse iliaque gauche.
Le sigmoïde, qui est une portion mobile entre le côlon descendant et le rectum.
Le rectum, qui est la partie terminale, entre le sigmoïde et l’anus.
Le côlon intervient dans la digestion. Il a un rôle essentiel dans l’absorption de certains électrolytes, et dans l’absorption d’eau.
2- Les cancers colorectaux
Les cancers colorectaux se situent au second rang dans les cancers les plus courants. Ils se positionnent après le cancer pulmonaire chez l’homme, et celui du sein chez la femme.
Environ 40% des cancers touchent le rectum, et 60% le côlon. Ils correspondent à une tumeur maligne de la muqueuse, qui fait suite dans 70% des cas environ à une tumeur bénigne (appelée polypes). Le délai entre l’apparition d’un polype et sa transformation en cancer est de 7 à 10 ans. Le cancer colorectal le plus fréquent est un adénocarcinome (tumeur maligne développée aux dépens d’un épithélium glandulaire).
Le cancer colorectal se développe de manière locale initialement. il est possible que des cellules cancéreuses migrent par la circulation lymphatique ou sanguine pour constituer des métastases.
5 stades pour le cancer colorectal existent :
Stade 0 = cellules cancéreuses au niveau de la muqueuse (épithélium)
Stade 1 = Cellules cancéreuses dans le tissus conjonctif qui entoure la muqueuse (musculeuse).
Stade 2 = cellules cancéreuses au-delà de la musculeuse.
Stade 3 = cellules cancéreuses dans les ganglions lymphatiques.
Stade 4 = cellules cancéreuses dans les autres organes (métastases).
Sites et fréquences des métastases
Foie
35%
Poumons
19%
Rétropéritoine
13%
Os
4%
3- Facteurs de risque
Âge : le risque augmente après 50 ans.
Présence de polypes.
Habitudes de vie (alimentation riche en viande rouge, charcuterie, pauvre en fibres, consommation d’alcool, tabagisme…).
Antécédents familiaux.
Antécédents de maladie inflammatoire chronique de l’intestin (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn…).
Syndrome de Lynch (maladie génétique à transmission autosomique dominante responsable de l’augmentation du risque de cancers colorectaux, sujet <40ans, associé à d’autres cancers, touche essentiellement le côlon droit).
Diabète.
Surpoids ou obésité
…
4- Symptômes
Modifications du transit inhabituelles et soudaines : constipation, alternance de constipation/diarrhée…
Rectorragie, melaena ou sang présent dans les selles de manière plus discrète.
Anémie (liée à la perte de sang).
Douleurs abdominales.
Altération de l’état général, asthénie
Perte de poids, perte d’appétit
Effet de masse abdominale
Occlusion si la tumeur est sténosante, perforation digestive, hémorragie
…
5- Dépistage et diagnostic
Le dépistage repose sur la recherche de sang dans les selles (Test Hémocult). Test proposé tous les 2 ans à partir de 50 ans.
Le diagnostic est établi avec la coloscopie et par la réalisation d’une biopsie.
Le bilan d’extension repose sur un examen clinique approfondi. Une tomodensitométrie thoracique et abdominopelvienne est prescrite à la recherche de métastases.
6- Traitement
Le traitement se fait en équipe pluridisciplinaire (médecins, paramédicaux, psychologue, assistant socio-éducatif..), et doit s’adapter au mode de vie du patient. Le traitement est soit curatif, soit palliatif.
Chirurgical : c’est le seul traitement curatif. Il consiste à pratiquer une exérèse de la tumeur : ablation de polype, curage ganglionnaire, hémicolectomie droite (si atteinte du côlon droit, hémicolectomie gauche (si atteinte du côlon gauche), amputation du rectum et/ou de l’anus… Il consiste également à la réalisation d’une colostomie. La chirurgie sera aussi un traitement possible pour les métastases hépatiques par exemple.
Chimiothérapie : elle est proposée en adjuvant ou en palliatif.
Radiothérapie : elle est proposée en préopératoire dans les cancers du rectum pour diminuer le risque de récidive locale. Elle a également un effet antalgique lorsque celle-ci est utilisée en palliatif.
Le choix du traitement dépend du stade d’évolution. Parfois, un seul suffit ; mais la plupart du temps, la prise en charge du cancer colorectal nécessite l’association de plusieurs traitements.
Le suivi du cancer colorectal se fait pendant minimum 5 ans. Il permet de déceler les récidives locales ou à distance, d’évaluer et prendre en charge les séquelles, de rechercher et prendre en charge les complications tardives liées aux traitements, d’organiser les soins de support nécessaires et de faciliter la réinsertion professionnelle. Il consiste en un examen clinique (avec imagerie et dosage de l’antigène carcinome-embryonnaire (ACE)) tous les 3 mois, et une coloscopie tous les 3 ans.
7- Prévention
Réalisation du test de dépistage tous les 2 ans chez les sujets de plus de 50 ans.
Arrêt du tabac.
Éviter la sédentarité.
Limiter la consommation d’alcool.
Manger des fruits, des légumes et des céréales.
Limiter la consommation de viande rouge, charcuterie, grillades…
SOURCES
Assurance maladie en ligne, https://www.ameli.fr/puy-de-dome/assure/sante/themes/cancer-colorectal/comprendre-cancer-colorectal , consulté le 21/03/2021
Très souvent rencontrée chez le sujet âgé lors d’une chute, elle peut également se présenter chez tous les types de patient. La tranche d’âge la plus concernée est 65-85 ans.
1- Rappels anatomiques
Le fémur est l’os de la cuisse qui forme avec le bassin l’articulation de la hanche. Cette articulation permet la marche.
Le haut du fémur a une tête arrondie appelée le cotyle qui s’emboîte dans le creux de l’os de la hanche. Le col fémoral est la partie la plus fine de cette articulation.
2- Causes et facteurs favorisant
Chute
Traumatisme
Ostéoporose
Sexe féminin
Métastases osseuses
Age > 60 ans
3- Signes cliniques
Douleur vive du membre inférieur et du bassin
Impotence fonctionnelle (totale ou non)
Raccourcissement du membre
Rotation externe du pied
Déformation au niveau de la hanche possible.
4- Diagnostic
Le diagnostic repose sur l’examen clinique et la réalisation d’une radiographie de la hanche et du bassin de face et de profil.
5- Traitement
Antalgiques intraveineux.
Mise en place d’une traction : dispositif médical qui permet par le biais d’un poids qui tire sur le membre, de réduire et maintenir les fractures de manière temporaire et ainsi de participer à l’analgésie
Arthroplastie de hanche : mise en place d’une prothèse partielle ou totale de hanche (méthode privilégiée chez la personne âgée)
Ostéosynthèse de la hanche : mise en place d’un clou et de vis (méthode privilégiée chez les personnes actives)
Rééducation par kinésithérapie
6- Complications
Elles sont liées à l’intervention chirurgicale et à l’immobilisation prolongée.
Risque hémorragique lié à cette chirurgie dite sanglante.
Risque d’escarre lié à l’alitement, à la chirurgie, à l’état nutritionnel, à l’âge et aux antécédents.
Risque thromboembolique lié à l’alitement, au type de chirurgie (site proche des veines pelviennes –> chirurgie emboligène), à l’âge, aux antécédents, … Afin de prévenir la survenue de thromboses, un traitement anticoagulant est mis en place.
Risque de complications liées à l’anesthésie
Risque de douleurs liées à l’opération.
Risque d’hématome au niveau de la cuisse dû au saignement (que les drains mis en place ne peuvent évacuer).
Risque de luxation de la prothèse
Risque infectieux immédiat ou à distance de l’intervention par contamination hématogène (infection dentaire, urinaire,…). Ce risque est également lié à l’intervention chirurgicale en elle-même, et à la présence de matériel. Une antibiothérapie prophylactique est quasi-systématiquement mise en place.
Risque de pseudarthrose liée à l’ostéosynthèse et qui nécessitera une arthroplastie par prothèse totale de hanche
Risque de perte d’autonomie
7- Risque de luxation
C’est un des risque majeurs post-opératoires à court, moyen et long terme.
La luxation de prothèse totale de hanche correspond à la sortie de la tête fémorale artificielle du cotyle de la prothèse. Elle se manifeste par une douleur très importante au niveau de la hanche, de survenue brutale, avec un raccourcissement du membre, et une impotence fonctionnelle.
Pour comprendre les causes de luxation, il faut différencier les deux abords opératoires :
Par voie ANTÉRIEURE :
voie qui offre le risque le plus faible de luxation car il n’y a aucune lésion musculaire ; mais, pour accéder à la tête fémorale, le chirurgien n’a pas d’autre solution que de rompre des ligaments.
Mouvements luxant :
ABDUCTION : jambe opérée qui s’éloigne de l’axe du corps
ROTATION EXTERNE : la pointe du pied vers l’extérieur du corps
HYPER-EXTENSION : Lorsque la cuisse forme avec le tronc un angle > 180°.
Il est donc interdit d’emmener la cuisse vers l’extérieur et en arrière.
Par voie POSTÉRIEURE :
Voie qui oblige le chirurgie à pratiquer une section des muscles et des ligaments, ce qui va créer un maintien fragile de la tête fémorale dans le cotyle de la prothèse. La luxation aura donc lieu vers l’arrière.
Mouvements luxant :
ADDUCTION : jambe opérée qui va passer par dessus l’autre jambe.
ROTATION INTERNE : Pointe du pied qui rentre vers l’intérieur
HYPER-FLEXION : cuisse qui forme avec le tronc un angle <90°.
8- Rôle infirmier
Prévention des chutes chez les personnes âgées : chaussures adaptées, luminosité suffisante en cas de déplacement nocturne, éviter les tapis…
Détecter une éventuelle fracture en cas de chute
Evaluer la douleur
Mettre en place des traitements, surveiller des effets attendus et des éventuels effets secondaires
Mise en place de la traction
Prévention de la survenue d’escarre
Préparation pré-opératoire : rasage, douche, retrait des bijoux, prothèses, jeun…
Surveillance post-opératoire
Surveillance des complications
Education du patient
9- Autres conseils
Jamais d’injection intramusculaire du côté de la prothèse.
Consulter au moindre signe d’infection (même si distant de la prothèse).
Eviter la surcharge pondérale
Eviter le port de charges lourdes
Si possible, préférer la douche à une baignoire.
Pour l’habillage, commencer par le côté de la prothèse pour éviter la luxation.
La chirurgie urologique se consacre au diagnostic et au traitement des atteintes congénitales, infectieuses, lithiasiques, traumatiques et tumorales des appareils urinaires masculin et féminin (rein, bassinet, uretère, vessie, urètre) et de celles de l’appareil génital masculin (prostate, testicule, verge). L’urologie est à la fois une spécialité chirurgicale mais aussi médicale puisqu’elle prend en charge certains patients sans avoir recours à des interventions chirurgicales.
Population essentiellement rencontrée
Vous pouvez rencontrer tous les âges (entre 30 et 99 ans essentiellement). Vous rencontrerez également des patients paraplégiques et tétraplégiques à cause de leur vessie neurologique.
Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…
Soins essentiellement rencontrés
Soins d’hygiène et de confort
Entretien d’accueil du patient
Surveillance des paramètres vitaux
Préparation pré-opératoire
Surveillance post-opératoire
Pose et ablation de sonde urinaire
Lavage vésical
Surveillance et ablation de Redon/drain
Prélèvement veineux
Préparation, pose et surveillance de pompe à morphine
Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
Pose et surveillance de transfusion
Préparation et administration d’antibiotique
Pansement simple
Pansement complexe
Électrocardiogramme
Changement de poche de stomie urinaire (Bricker)
Utilisation de pousse seringue électrique
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.
Traitements essentiellement rencontrés
Alpha-bloquants
Antibiotiques
Anticoagulants
Poche de lavage vésical
Antalgiques
Chimiothérapie
Diurétiques
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.
Pathologies essentiellement rencontrées
Insuffisance rénale aiguë et chronique
Calculs urinaires et rénaux
Cancer du rein (néphrectomie partielle ou totale)
Pyélonéphrite
Fracture du rein
Biopsie prostatique
Cancer de la prostate
Adénome de la prostate
Rétention aiguë d’urine
Cancer du testicule
Torsion du testicule
Torsion de la verge
Rupture des corps caverneux
Sténose de l’urètre
Urétrite
Sphincter artificiel (AMS 800)
Prothèse érectile (AMS 700)
Cystite aiguë bactérienne
Biopsie de la vessie
Tumeur de la vessie
Pose ou changement de sonde mono-J ou JJ
RTUP/RTUV (Résection trans urétrale de la prostate / vessie
Cure de jonction
Orchidectomie
Prostatectomie
Curage ganglionnaire
Entérocystoplastie
Bricker
Infection urinaire
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.
Prérequis
Connaissance rigoureuse de règles d’hygiène et d’asepsie
Connaissance du système rénal et du système urinaire
Connaissance des appareils génitaux (masculin et féminin)
Pharmacologie
Surveillance pré et post-opératoire
Calculs de dose
Soins relationnels
Recherches sur les pathologies prévalentes
Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.
La chirurgie thoracique traite les affections de la paroi thoracique, de la plèvre, de la cavité pleurale, de l’arbre bronchique et des poumons nécessitant une prise en charge chirurgicale.
Population essentiellement rencontrée
Vous pouvez rencontrer des personnes de tous les âges.
Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…
Soins essentiellement rencontrés
Soins d’hygiène et de confort
Réalisation d’entretien d’accueil
Organisation de la sortie d’un patient (retour à domicile, transfert en SSR…)
Préparation pré-opératoire
Surveillances post opératoires (constantes, drains…)
Electrocardiogramme
Prélèvements veineux
Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
Injections sous cutanées
Préparation et administration des traitements intraveineux
Pansements simples
Ablation de fils et agrafes
Surveillance de drains thoraciques
Pose et surveillance d’oxygénothérapie
Administration médicamenteuse par aérosol
Gaz du sang
Gestion de PCA
Pose et surveillance de sonde vésicale
Pose et surveillance de sonde nasogastrique
Soins de trachéotomie
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.
Traitements essentiellement rencontrés
Anticoagulants
Chimiothérapie
Antalgiques
Bronchodilatateurs
Antibiotiques
Diurétiques
Cette liste est non-exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.
Pathologies essentiellement rencontrées
Cancer pulmonaire et bronchique
Pneumothorax
Hémothorax
Emphysème
Pleurésie
Hernie diaphragmatique
Traumatismes thoraciques
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.
Prérequis
Règles d’hygiène et d’asepsie
Anatomie et physiologie du système respiratoire (poumons, plèvre, arbre bronchique….)
Pharmacologie (antalgiques, anticoagulants)
Connaissances générales sur les cancers (tumeurs, métastases…)
Surveillance pré et post-opératoire
Calcul de doses
Soins relationnels
Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.
La chirurgie ambulatoire ophtalmique comprend tous les traitements invasifs de l’œil et ses annexes (orbite, muscles oculomoteurs, glandes lacrymales…). Elle intervient lorsque les traitements par appareillages (lunettes) et collyres ne suffisent pas.
Population essentiellement rencontrée
Vous pouvez rencontrer des patients de tous les âges, avec cependant des spécificités selon les pathologies.
Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…
Soins essentiellement rencontrés
Soins pré et post opératoires
Prise de constantes
Ponctions veineuses
Pansements oculaires
Surveillance monitorée de constantes (Bloc + SSPI)
Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
Réalisation d’entrées et de sorties de patients
Éducations aux traitements, aux règles hygiéno-diététiques
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.
Traitements essentiellement rencontrés
Anti-inflammatoires ophtalmiques
Anti-glaucomateux
Mydriatiques
Antiviraux ophtalmiques
Produits de contactologie
Solutions pour lavage oculaire externe
Suppléance lacrymale
Vitamine A
Antibiotiques
Cette liste est non-exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.
Pathologies essentiellement rencontrées
Cataracte avec pose d’implant
Glaucome
Entropion et ectropion
Strabisme
Greffe de cornées
Plaie de paupière
Décollement de la rétine
Injections intra-vitréennes
Intubation bi-caniculo-nasale
Brûlure cornéenne
Plaie transfixiante
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.
Prérequis
Connaissances anatomiques et physiologiques de l’oeil
Connaissance des différentes pathologies énoncées
Connaissance des normes des paramètres vitaux
Connaissance des précautions standard et complémentaires
Connaissance des gestes d’urgence vitale
Connaissance des différents types d’anesthésies
…
Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.
L’ORL (ou otorhinolaryngologie) est une discipline qui étudie les oreilles (externes, moyennes et internes), les fosses nasales, le pharynx et le larynx. Assez souvent, les services d’ORL et chirurgie ORL sont rassemblés dans le même. En complément, des consultations ORL peuvent avoir lieu.
Population essentiellement rencontrée
Vous rencontrerez des patients de tous les âges. Les enfants seront néanmoins pris en charge dans un service pédiatrique (général ou spécialisé).
Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…
Soins essentiellement rencontrés
Mesure des paramètres vitaux
Evaluation de la douleur
Préparation et administration de traitement intraveineux, intramusculaire ou sous-cutané
Soins d’hygiène et de confort
Soins pré et post-opératoires
Réalisation d’une entrée et sortie d’un patient
Ponction veineuse
Réalisation de pansement simple et complexe
Retrait de fils, agrafes…
Education à la sonde nasogastrique, gastrostomie…
Audiométrie
Aide à l’otoscopie
Lavage médical d’oreille
Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
Manipulation et surveillance de voie centrale (cathéter à chambre implantable, picc-line, cathéter central…)
Soins de trachéotomie
Aspiration bronchique
Pose et surveillance de transfusion
Pose et surveillance de sonde nasogastrique
Surveillance et ablation de drain
Manipulation de gastrostomie
Manipulation de pompe à nutrition
Retrait de corps étranger
Aide à la paracentèse
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.
Traitements essentiellement rencontrés
Antalgiques
Antibiotiques
Alimentation entérale et parentérale
Anti-inflammatoires
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.
Pathologies essentiellement rencontrées
Différents cancers nécessitant un traitement chirurgical
Angine
Phlegmon
Neurinome
Tympanoplastie
Rhinoplastie
Otalgie / Otite
Déficit auditif
Mastoïdite
Syndrome vestibulaire périphérique
Corps étranger laryngé
Sténose laryngoscope-trachéale
Cholestéatome
Otospongiose
Implant cochléaire
Thyroïdectomie partielle ou totale
Amygdalectomie / Adénoïdectomie
Obstruction du conduit auditif externe
Otorragie
Perforation du tympan
Sinusite
Laryngite aigüe ou chronique
Epiglottite
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.
Prérequis
Connaissance de l’anatomie et physiologie du système ORL.
Connaissance des os de la face et du crâne.
Connaissance des règles d’hygiène et d’asepsie.
Avoir des notions sur les processus dégénératifs (cancers…)
Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.
Le service de chirurgie de courte durée (entre 1 et 5 nuits maximum) regroupe tous les types de disciplines chirurgicales : viscérale, orthopédique, vasculaire, urologique, gynécologique, ophtalmologique… Certains patients ont une pathologie relevant de la chirurgie ambulatoire mais ne répondent pas aux critères (seul la nuit au retour à domicile par exemple)
Population essentiellement rencontrée
Vous rencontrerez des patients de tous les âges. Si une chirurgie pédiatrique existe (ou un service de pédiatrie), les enfants seront pris en charge au niveau de cette unité. Les entrées en service de chirurgie peuvent se faire de façon programmées ou au contraire, dans l’urgence.
Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques…
Soins essentiellement rencontrés
Prélèvement veineux
Pose et surveillance de cathéter veineux périphérique
Réalisation d’une entrée et sortie de patient
Soins pré-opératoires
Soins et surveillance post-opératoires
Préparation et administration de traitement intraveineux, intramusculaire, sous-cutané…
Prélèvement capillaire
Mesure de paramètres vitaux
Pansements simples
Surveillance et retrait de drain, lame, crins…
Ablation de drain, agrafe ou fil
Pose, surveillance et ablation de sonde nasogastrique
Evaluation et prise en charge de la douleur
Soins d’hygiène et de confort
Education thérapeutique au patient
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.
Traitements essentiellement rencontrés
Antalgiques
Antibiotiques
Antihypertenseurs
Anticoagulants
Anti-inflammatoires
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.
Pathologies essentiellement rencontrées
Fractures ouvertes
Fractures fermées
Canal carpien
Ligamentoplastie
Ablation de matériel orthopédique
Appendicectomie
Cholécystite
Hernie étranglée
Abcès
Hernie inguinale, ombilicale
Lipome
Hystérectomie
Ligature des trompes
Curetage gynécologique
Ablation de kyste ovarien
Torsion d’ovaire ou de testicule
Dilatation vasculaire des membres inférieurs
Création de fistule artérioveineuse
Amputation d’orteil
Résection transurétrale de la prostate
Résection transurétrale de la vessie
Rétention aiguë d’urine
Hématurie
Cataracte
Sclérectomie
Décollement rétine
Ablation de corps étranger oculaire
Abcès de cornée
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.
Prérequis
Connaissance de l’anatomie et de la physiologie du corps humain
Connaissance des différents types d’anesthésies et leurs conséquences
Connaissance des différents textes législatifs concernant la chirurgie et les anesthésies
Connaissance des règles d’asepsie et d’hygiène
Connaissance des base de l’éducation thérapeutique
Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.
L’orthopédie est une spécialité chirurgicale qui concerne le traitement de toutes les affections de l’appareil locomoteur (os, articulations, muscles…). Elle concerne aussi bien les membres supérieurs qu’inférieurs, la cage thoracique, le rachis… La traumatologie est définie comme étant l’étude médicale des traumatismes physiques.
Population rencontrée
Vous rencontrerez des patients de tous les âges (avec une prédominance >60 ans).
Equipe professionnelle essentiellement rencontrée
Chirurgien orthopédiste
Médecin
Interne de médecine générale
Interne d’orthopédie
Infirmier(e) diplômé(e) d’Etat
Manipulateur radio
Aide-soignant(e)
Kinésithérapeute
Secrétaire
Médecin anesthésiste
Assistant(e) social(e)
ASHQ
Cette liste est non exhaustive. Vous pouvez rencontrer, selon les services et habitudes de service, d’autres professionnels de santé, des agents des services techniques,…
Soins essentiellement rencontrés
Soins pré et postopératoires
Pansement postopératoire
Ablation de drain, fils, agrafes
Education au plâtre
Education aux prothèses
Pose et surveillance de perfusion
Pose et surveillance de cathéter périphérique
Electrocardiogramme
Pose et surveillance de transfusion
Bilan sanguin
Evaluation de la douleur
Prévention d’escarre
Prévention du risque thromboembolique
Pose et surveillance de sonde urinaire
Surveillance de cathéter péri-nerveux
Réalisation d’une entrée et sortie de patient
Soins d’hygiène et de confort
Préparation et administration de traitements intraveineux, sous-cutanés
Mesure des paramètres vitaux
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux soins rencontrés.
Traitements essentiellement rencontrés
Antalgiques
Antibiotiques
Anticoagulants
Solutés de perfusion
Anti-inflammatoires
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principaux traitements rencontrés.
Pathologies essentiellement rencontrées
Fracture
Entorse
Rupture de tendon
Arthrite
Arthrose
Kyste synovial
Rupture ligamentaire
Ostéoporose
Exploration de plaie
Mise en place de prothèse (genou, hanche,…)
Mise en place de matériel (clou, plaque, vis…)
Cette liste est non exhaustive et regroupe les principales pathologies rencontrées.
Prérequis
Connaissance de l’appareil locomoteur
Connaissance de l’appareil musculaire
Connaissance des différents types de fractures et leurs conséquences
Connaissance des différents types d’anesthésie
Connaissance des risques liés au plâtre, à une prothèse, …
Connaissance des signes de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire
Connaissance des signes locaux et généraux de l’infection
Connaissance des règles d’hygiène et d’asepsie
Connaissance des différents outils d’évaluation de la douleur
Dans tous les cas, l’ensemble de ces notions seront présentes tout au long de votre stage. Ces quelques conseils vous permettront seulement d’être un peu plus à l’aise lors du début de votre stage. N’hésitez pas à interpeller les professionnels de santé s’il y a des choses que vous ne comprenez pas ; mais essayez également de rechercher par vos propres moyens à l’aide des différents outils (ou ressources) à votre disposition dans le service. Nous vous souhaitons un très bon stage.
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