Jérémie, diplômée de Juillet 2025, vous propose son travail de recherche sur la contention physique en psychiatrie face au patient agité.


Mon objectif est d’explorer la pratique de la contention mécanique en psychiatrie avec cette question : la possibilité du recours a la contention mécanique peut-elle altérer la capacité de l’infirmier de psychiatrie à user de techniques alternatives face à un patient agité ? Dans un premier temps, je définis qui sont les patients concernés par la contention et l’historique de l’institutionnalisation psychiatrique, puis la contention et son cadre légal et enfin, la place de l’infirmier en psychiatrie, l’interaction entre ses valeurs et cette pratique. Cette approche théorique est confrontée à trois entretiens inductifs d’infirmiers en psychiatrie. Leurs perceptions de la contention, entre soin et coercition, sont parfois ambivalentes. Elles semblent partiellement déterminées par leur niveau de tolérance à l’agitation du patient. L’accès à la contention semble entraîner une banalisation de cette pratique et un moindre recours aux techniques alternatives. Le manque de moyens humains, de formation et l’inadaptation de certaines alternatives peuvent cependant participer à ce phénomène, ouvrant la voie à des recherches ultérieures.

Mots clés : Patient en psychiatrie, contention physique, infirmier psychiatrique



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Marie, diplômée de Juillet 2023, vous propose son travail de recherche sur la place des soins relationnels en situation d’urgence vitale.


Introduction : L’urgence vitale est une situation médicale grave, qui sans une intervention rapide, met en danger immédiat la vie du patient. Pour cela, lors d’une telle situation les principaux soins réalisés sont des soins techniques, laissant souvent de côté les soins relationnels. Une situation vécue en stage m’a amené à me questionner sur l’impact de l’urgence vitale sur la relation soignant-soigné en réanimation.

Objectif : Analyser comment la relation soignant-soigné peut être modifiée par l’urgence vitale.

Matériel et méthode : C’est une recherche quantitative, qui vise à comprendre des attitudes et des comportements, elle est réalisée avec des entretiens semi-directifs. La population cible est des infirmiers de réanimation d’un hôpital public parisien. L’échantillonnage est non probabiliste et à participation volontaire.

Résultats : La relation soignant-soigné est possible à mettre en place, principalement par la communication verbale et non-verbale avec une relation de soutien. La formation, l’expérience et la notion d’équipe et d’un leader favorise la relation dans l’urgence. A l’inverse il existe des facteurs limitant cette relation tel que l’état de conscience, le manque d’organisation et le manque d’expérience.

Conclusion : La relation de soutien requiert de nombreuses compétences pour être mise en place dans une situation tel que l’urgence vitale. Ainsi dans un travail futur, il serait intéressant de développer la place de la formation par la simulation afin de développer des compétences nécessaires à la relation de soutien lors de l’urgence vitale

Mots-clés : Urgence, soin relationnel, relation de soutien, relation soignant-soigné, communication.



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Paul vous propose son travail de fin d’études sur la complexité de l’encadrement et du tutorat chez les étudiants infirmiers.


Dans mon étude de fin d’études, intitulée « Au Cœur du Soin : Émotions, Adaptabilité et Formation Tutorale chez les Futurs Infirmiers », je m’attaque à la complexité de l’encadrement et du tutorat et à leur rôle dans l’évolution de l’adaptabilité et du bien-être émotionnel des étudiants infirmiers au cours de leurs stages cliniques. Cette étude, qui fait partie des programmes des unités d’enseignement UE 3.4 S6 et UE 5.6 S6, souligne la nécessité de perfectionner les techniques de tutorat. Ces améliorations sont essentielles pour enrichir le parcours des stagiaires et pour renforcer leur identité professionnelle de soignants.

La confiance en soi s’avère être un élément essentiel pour les infirmiers débutants qui encadrent les étudiants, leur permettant d’agir avec assurance et d’instaurer un milieu propice à l’apprentissage et à l’épanouissement professionnel. Une confiance solide aide à gérer l’incertitude et à présenter une image professionnelle qui inspire confiance chez les étudiants en apprentissage.

Le dispositif d’enquête utilise des entretiens menés avec des infirmiers novices pour étudier comment leur confiance en soi affecte leur aptitude à encadrer efficacement les étudiants en stage. J’explore des concepts centraux comme le stress, les stratégies de coping, et le rôle de l’encadrement dans la gestion de ces facteurs, cherchant à déterminer les meilleures approches pour former des infirmiers résilients et compétents dans un environnement de soins en constante évolution.

Mots-clefs : etudiants infirmiers – résilience émotionnelle – formation



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

William a validé ce mémoire en 2018 qui traite de la communication par l’IDE avec un résident désorienté institutionnalisé en EHPAD afin de préserver le bien-être de ce dernier .


Pendant mon stage effectué en première année en E.H.P.A.D, j’ai réfléchi comment l’infirmier peut communiquer avec une personne âgée désorientée dans le temps et l’espace.

J’ai utilisé une technique appelée « Validation » : la méthode de Naomi FEIL, pour communiquer avec une personne très âgée diagnostiquée avec la démence type Alzheimer.

Mes recherches théoriques et l’analyse de mes entretiens auprès de cinq infirmières m’ont permis de comprendre comment j’ai réussi à conserver le sentiment de bien-être de cette personne âgée. Alors que les E.H.P.A.D ont des restrictions budgétaires et diminuent leur nombre de soignants, l’équipe soignante a davantage de difficultés avoir du temps pour communiquer avec les personnes âgées les plus désorientées, et ainsi préserver leur bien-être. Cependant, la communication est importante, et ma recherche montre comment l’infirmier communique avec un résident désorienté, pour préserver le bien-être de la personne âgée.

Mots Clefs : Relation, Accompagnement, Communication, Personne âgée, Bien-être



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Juliette a réussi ce mémoire en 2023 sur le sujet du COVID-19 et ses répercussions sur la qualité de vie des infirmières.


Durant mes stages, j’ai souvent été confronté à des situations où les infirmières se retrouvaient avec une charge mentale amplifiée avec la covid-19. Elles parlaient souvent de manque de reconnaissance
A travers mes recherches, j’ai pu mettre en avant que la notion de bien-être au travail ne passe pas systématiquement pas la revalorisation salariale. D’autres facteurs entrent en compte suite au recul pris sur cette période pandémique et que les critères de qualité de vie au travail ont peut-être évolués et sont priorisés différemment…La cohésion d’équipe et la communication ont un impact direct sur le bien-être des professionnels au sein de leur service. Ainsi, j’ai trouvé comme question de recherche:

« En quoi la pandémie de la COVID 19 a-t-elle modifié les critères prioritaires de la qualité de vie au travail, en période de post COVID immédiat ? » avec comme hypothèses : « Si la cohésion d’équipe était renforcée dans les services en période post covid, alors les professionnels auraient une meilleure qualité de vie au travail. » Ainsi que : « Si les professionnels communiquaient davantage leurs ressentis sur les difficultés rencontrées au sein du service depuis la période de la Covid, alors ils se sentiraient mieux reconnus dans leur service. »

Pour y répondre, j’ai effectué onze entretiens qui m’ont permis de valider partiellement ma question de recherche.
Ainsi, à la suite de cette validation partielle, je vais finaliser mon mémoire avec deux perspectives d’actions professionnelles et une conclusion.

Mots Clefs : covid-19, charge mentale, reconnaissance, qualité de vie au travail, cohésion d’équipe



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Coline vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème du tutoiement dans le cadre de la communication avec les adolescents. Elle a validé son travail avec la note de 20 à l’écrit et à l’oral. Bonne lecture !


Lors de la prise en charge d’adolescents, la limite avec l’âge adulte peut poser question. Faut-il encore les considérer comme des enfants ou alors faut-il commencer à les considérer comme des adultes ?

Si on a tendance à vouloir les considérer comme des « jeunes adultes » alors pourquoi ne pas les vouvoyer comme on le ferait avec des adultes ? La définition de l’adolescence pose question.

Au sein de la communauté scientifique la définition de la tranche d’âge n’est pas homogène et des désaccords existent. Au-delà de ça, législativement, en France, rien ne donne réellement d’indication sur l’usage du tutoiement et du vouvoiement chez des mineurs.

Le positionnement des soignants face à cette problématique est donc primordial pour faciliter la communication et améliorer la qualité de la relation soignant-soigné. D’autant plus que l’adolescence est une période importante et sensible dans la vie de chacun, rythmée par les chamboulements tant internes, qu’externes, d’explorations et quête d’identité et affirmation de soi-même.

Mots clefs : Adolescence, tutoiement, relation de soins, posture professionnelle, consentement.



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Flora vous propose de consulter son travail de fin d’études sur la thématique de la maladie VIH et de ses représentations sociales dans le milieu du soin (conséquences ou dérives de ces représentations). Elle a validé brillamment ce travail ! Bonne lecture.


La maladie du virus d’immuno-déficience humaine ou appelée VIH est un enjeu majeur de la politique de santé publique car elle reste de nos jours une des plus grandes épidémies. Cette infection qui se transmet par des rapports non protégés et par le sang contaminé, a été porteuse de significations et aborde différentes thématiques qui ont fait l’objet de discrimination tant sociale que médicale.

Comme par exemple, les refus de soin , la peur de la contamination ou encore la mise en œuvre de pratiques qui interrogent l’éthique et la bientraitance des séropositifs. Après avoir été confronté à une situation en stage, un questionnement m’est parvenu qui est : « en quoi la représentation de la maladie du VIH influence-t-elle la prise en charge du patient ? ».

Ainsi l’objectif de ce travail est d’étudier les limites des représentations autour de la maladie du VIH par le corps soignant et de son impact sur la prise en charge du malade. Pour cela, trois entretiens infirmiers ont été réalisé sur la base d’une analyse qualitative. Les résultats exploités montrent alors un impact sur la prise en charge du malade séropositif qui sont liées aux représentations négatives de la maladie.

En effet, au départ considérée comme dangereuse et très contagieuse. Ils montrent que plus les infirmiers sont expérimentés plus ils comprennent les difficultés rencontrées et l’irrationalité des peurs et des idées reçues. Grâce à l’évolution, les professionnels médicaux sont plus attentifs à leur égard. De nos jours, en raison de la diminution de la mortalité et de l’amélioration de l’espérance de vie des malades, la maladie est maintenant banalisée.

Par conséquent, nous pouvons nous questionner sur « Comment construire une alliance thérapeutique d’un patient séropositif discriminé au regard de son statut ? ».

Mots clés : VIH, Représentations, Discrimination, Evolution, banalisation



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Andrise vous propose son travail de fin d’études traitant de l’éducation thérapeutique du patient inobservant au niveau de son traitement dans le cadre d’un diabète de type II.


Le diabète est une pathologie qui nécessite une éducation thérapeutique contrée sur le patient. En quoi l’éducation thérapeutique d’un(e) IDE aiderait un patient un patient âgé atteint de diabète de type 2 à résoudre ses problèmes d’inobservance thérapeutique?

J’ai choisi ce sujet suite à une situation rencontrée en stage : j’ai dû prendre en charge une patiente inobservante face à son traitement.

J’ai donc effectué des recherches via des articles, des livres, des revues, etc.

La méthode utilisée est l’entretien semi-directif avec 4 IDE.

Les résultats ont montré que l’éducation thérapeutique doit être personnalisée, que les soignants doivent être formés sur les différents aspects de la chronicité et l’accompagnement.

Ce travail a mené vers une question de recherche autour de l’adaptation et la personnalisation de l’éducation patient.

Mots clés : L’IDE, la personne âgé, la pathologie chronique, le diabète de type 2, l’inobservance thérapeutique, l’éducation thérapeutique, la relation soignant-soigné



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Bruno vous propose de consulter son travail sur les représentations sociales en milieu carcéral.


Après un stage infirmier au sein d’une unité de soins en milieu carcéral, j’ai réalisé un travail d’initiation à la recherche portant sur l’impact des représentations sociales lors de la prise en soin de patients détenus.

La problématique suivante est alors mise en évidence : en quoi les représentations sociales des soignants influent-elles sur la relation soignant soigné en milieu carcéral ?

Lors de ce travail, j’ai dans un premier temps effectué des recherches théoriques en lien avec les soins en milieu carcéral et des concepts clés pouvant impacter les soins, et dans un second temps, j’ai réalisé des entretiens auprès de professionnels de santé.

Une hypothèse a émergée de cette étude : si les représentations sociales ont un impact sur la prise en soins d’un patient plus particulièrement dans relation soignant soigné, cet impact est propre à chaque situation, à chaque soignant, et à chaque patient.

Mots clés : milieu carcéral, représentations sociales, relation soignant-soigné, non-jugement



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Voici un article sur la soutenance du travail de recherche du Semestre 6. Cet article n’est qu’une aide et n’est peut-être pas adapté à l’ensemble des Instituts de Formation en Soins Infirmiers.


1- Généralités

Cette soutenance a pour but d’argumenter votre travail écrit, et d’échanger sur le sujet avec des professionnels de la santé. Attention, un certain temps vous est imparti : organisez-vous bien !    

Avant l’oral, préparez-vous et connaissez votre travail de recherche par cœur (ce qui ne devrait pas poser problème après quasiment un an de travail dessus). 

Entrainez-vous, chronométrez-vous pour ne pas dépasser le temps donné (généralement entre 10 et 15 minutes), et essayer de le faire devant de vraies personnes pour savoir si ce que vous dîtes est compréhensible, clair ou non.

Habillez-vous propre (mais avec des habits dans lesquels vous vous sentez à l’aise), coiffez-vous : soyez présentable. N’oubliez pas que le jury doit voir en vous le futur professionnel de santé qu’il va diplômer ou non via la soutenance.  


2- Un exemple de plan

  • ENTRER lorsque vous y êtes invité et dire BONJOUR (ça parait évident, mais avec le stress, la politesse peut vite être oubliée).
  • SE PRESENTER : Donnez votre nom et votre prénom, le thème de votre recherche et le plan de votre soutenance.
  • ERRATUM : Un erratum est souvent nécessaire dans les travaux écrits. Dans celui-ci, vous devez mettre les corrections des fautes d’orthographe s’il y en a, des modifications de phrases, des erreurs de synthaxe, …
  • INTRODUCTION : Reprendre le thème de votre travail de recherche et pourquoi vous avez choisi ce thème, quelles ont été vos motivations pour ce travail, vos objectifs personnels, vos valeurs, …
  • SYNTHESE DE L’ETUDE (de la situation d’appel à la question de départ) : Rappelez votre situation de départ succinctement, mais avec assez d’éléments pour ‘ »poser le décor ». Expliquez ensuite le questionnement qui est issu de cette situation, et la question de départ qui en découle…
  • PÔLE THEORIQUE / CADRE CONCEPTUEL : Expliquez votre cadre conceptuel (pourquoi tel concept, et la définition rapides de quelques uns, et si ces concepts vous ont plutôt éclairé ou au contraire, plus questionné…). Vous pouvez également expliquer les liens que vous avez fait entre les différents concepts.
  • ENQUETE : Vous expliquerez ici quelle méthode vous avez utilisé (entretiens, questionnaires, …) pour votre enquête auprès des professionnels de sante. Faites un retour rapide sur les résultats de cette enquête et une synthèse.
  • PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE : Expliquez rapidement les différentes questions que vous vous êtes posé après l’analyse de votre cadre conceptuel et vos rencontres avec les professionnels. Citez ensuite votre hypothèse de travail que vous devrez confirmer ou infirmer.
  • ANALYSE CRITIQUE de votre travail : Quelles ont été vos satisfactions et vos limites ? Vos difficultés lors de ce travail, et si vous pouvez, montrez que vous avez poursuivi la réflexion sur votre travail en essayant d’apporter quelque chose de nouveau (article, livre, film,…). Détaillez succinctement ce que cette nouvelle chose apporte à votre travail, et si pour vous, cela confirme ou non votre hypothèse, et votre travail. Si vous avez un point de votre mémoire que vous souhaitez aborder plus particulièrement, vous pouvez le faire dans cette partie. Vous pouvez également développer ici des axes d’amélioration pour votre travail.
  • CONCLURE : En faisant une synthèse rapide de votre travail, et ce que celui-ci vous a apporté d’un point de vue professionnel et personnel. Vous pouvez faire une ouverture sur comment se travail pourrait être continué, et en faisant un lien avec votre projet professionnel. La conclusion peut se terminer par une citation en lien avec votre mémoire.
  • QUESTIONS DU JURY : Le jury peut vous poser des questions sur votre travail, ou peut vous demander de développer des points précis, des concepts qui lui semblent sous ou mal développés,… Cette partie a également pour but de tester vos capacités d’adaptation et de remise en question. En effet, il va peut-être essayer de vous poser des questions déstabilisantes : si vous ne savez pas, dites le clairement et n’essayez pas d’inventer une réponse. Et si le jury vous contredit, alors, essayez d’argumenter pour leur montrer que vous avez raison, ou au contraire, reconnaissez que leur point de vue est intéressant.

3- Quelques conseils supplémentaires

N’oubliez pas le jour J votre convocation et une pièce d’identité. Essayer d‘arriver en avance pour ne pas faire attendre le jury.

Ne mâchez pas de chewing-gum, ayez une attitude d’écoute active, une présence, ne jouez pas avec vos mains et laissez le jury s’exprimer.

Et, chose très importante, ne prenez pas votre téléphone portable avec vous lors de l’entretien : s’il sonne ou vibre, c’est …. comment dire …. foutu ?      

PS : N’oubliez pas d’aller aux toilettes juste avant 🙂


Bon courage à vous tous pour votre soutenance, et l’équipe d’Entraide ESI IDE vous dit un gros MER** !!