Paul vous propose son travail de fin d’études sur la complexité de l’encadrement et du tutorat chez les étudiants infirmiers.


Dans mon étude de fin d’études, intitulée « Au Cœur du Soin : Émotions, Adaptabilité et Formation Tutorale chez les Futurs Infirmiers », je m’attaque à la complexité de l’encadrement et du tutorat et à leur rôle dans l’évolution de l’adaptabilité et du bien-être émotionnel des étudiants infirmiers au cours de leurs stages cliniques. Cette étude, qui fait partie des programmes des unités d’enseignement UE 3.4 S6 et UE 5.6 S6, souligne la nécessité de perfectionner les techniques de tutorat. Ces améliorations sont essentielles pour enrichir le parcours des stagiaires et pour renforcer leur identité professionnelle de soignants.

La confiance en soi s’avère être un élément essentiel pour les infirmiers débutants qui encadrent les étudiants, leur permettant d’agir avec assurance et d’instaurer un milieu propice à l’apprentissage et à l’épanouissement professionnel. Une confiance solide aide à gérer l’incertitude et à présenter une image professionnelle qui inspire confiance chez les étudiants en apprentissage.

Le dispositif d’enquête utilise des entretiens menés avec des infirmiers novices pour étudier comment leur confiance en soi affecte leur aptitude à encadrer efficacement les étudiants en stage. J’explore des concepts centraux comme le stress, les stratégies de coping, et le rôle de l’encadrement dans la gestion de ces facteurs, cherchant à déterminer les meilleures approches pour former des infirmiers résilients et compétents dans un environnement de soins en constante évolution.

Mots-clefs : etudiants infirmiers – résilience émotionnelle – formation



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

William a validé ce mémoire en 2018 qui traite de la communication par l’IDE avec un résident désorienté institutionnalisé en EHPAD afin de préserver le bien-être de ce dernier .


Pendant mon stage effectué en première année en E.H.P.A.D, j’ai réfléchi comment l’infirmier peut communiquer avec une personne âgée désorientée dans le temps et l’espace.

J’ai utilisé une technique appelée « Validation » : la méthode de Naomi FEIL, pour communiquer avec une personne très âgée diagnostiquée avec la démence type Alzheimer.

Mes recherches théoriques et l’analyse de mes entretiens auprès de cinq infirmières m’ont permis de comprendre comment j’ai réussi à conserver le sentiment de bien-être de cette personne âgée. Alors que les E.H.P.A.D ont des restrictions budgétaires et diminuent leur nombre de soignants, l’équipe soignante a davantage de difficultés avoir du temps pour communiquer avec les personnes âgées les plus désorientées, et ainsi préserver leur bien-être. Cependant, la communication est importante, et ma recherche montre comment l’infirmier communique avec un résident désorienté, pour préserver le bien-être de la personne âgée.

Mots Clefs : Relation, Accompagnement, Communication, Personne âgée, Bien-être



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

L’air ambiant contient 21% d’oxygène. Quelques fois, cela n’est pas suffisant pour l’être humain… des moyens de supports doivent être mis en place. Dans cet article, nous partons du principe que le patient possède une ventilation spontanée, que c’est donc lui qui fait les efforts inspiratoires et expiratoires.


1- Réglementation

L’oxygène est un médicament soumis à prescription médicale.

  • En France, l’oxygène médical a le statut de médicament lorsqu’il est émis à partir d’un réservoir d’oxygène liquide ou gazeux : art L5111-1 de la loi n°2007-248 du 27 février 2007 du code de santé publique.
  • C’est un soin infirmier sur prescription médicale : art R4311-7 décret 2004-802 du 29 juillet 2004 du code de la santé publique :

L’IDE est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :

6 ° Administration des médicaments

31° Pose d’une sonde à oxygène

32° Installation et surveillance des personnes placées sous oxygénothérapie normobare et à l’intérieur d’un caisson hyperbare.”

  • La prescription médicale doit comporter une SpO2 cible, être horodatée et signée. Elle vous aidera à faire varier le débit au niveau du manomètre afin d’administrer la bonne dose d’oxygène. Attention, avant tous changements de débit, vérifier la bonne mise en place des moyens d’oxygénothérapie.

2- Les moyens d’oxygénothérapie

a- Les lunettes
  • Débit : de 2 à 6 L/min
  • Délivrance d’une FiO2 de 24 à 50 % : cela dépend du débit d’oxygène et de la ventilation du patient.
  • Pas de ré-inhalation, bien supporté, permet l’alimentation et l’hydratation.
  • Coût faible.
  • Utilisation d’un humidificateur est préconisé  si l’utilisation dépasse 12h (systématique chez l’enfant).
  • Attention au risque de plaie /escarre au niveau du nez.
Lunettes à oxygénothérapie

b- Le masque simple (ou basse concentration)
  • Débit: de 5 à 10 L/min.
  • Délivrance d’une FiO2 de 35 à 60%.
  • Bonne tolérance.
  • Ne pas utiliser en dessous de 5 L/min car risque important de ré-inhalation de CO2.
Masque basse concentration

c- Le masque haute-concentration
  • Débit : > 6L/min (il faut que le ballon de réserve soit toujours rempli).
  • Délivrance d’une FiO2 de 60 à 80 % en moyenne.
  • Usage limité dans le temps, pour les urgences vitales ou certaines prises en charge comme les intoxication au CO2.


3- Le cycle respiratoire

Cycle respiratoire

Le seul moment où un patient peut inhaler de l’oxygène est l’inspiration, qui représente physiologiquement ⅓ du temps du cycle respiratoire.

Avec l’oxygénothérapie, l’O2 est délivré à débit continu alors que dans le cycle le débit inspiratoire est court et élevé. Pendant l’inspiration en air ambiant, le patient reçoit l’oxygène qu’on lui apporte  (⅓ du cycle) et de l’air pour compléter son flux de gaz entrant. La situation est améliorée si les cavités narinaires servent de réservoir. Quand il inspire, le patient reçoit l’oxygène délivré et l’oxygène présent dans les réservoirs naturels.

Durant l’expiration, l’oxygène délivré rempli la partie supérieure des narines (réservoir naturel).

La seule façon d’améliorer l’efficacité de l’oxygénothérapiest d’augmenter la taille du réservoir qui se remplira durant l’expiration et se videra durant l’inspiration.

Plus le réservoir de gaz disponible pour l’inspiration est grand, plus la quantité d’oxygène disponible l’est et plus la fraction inspiratoire d’oxygène (FiO2) sera élevée.

ex : lunettes → réservoir = narines

     masque simple → réservoir = narines + masque

     masque à haute concentration → réservoir = narines + masque + ballon de réserve


4- Précautions d’emploi

  • Ne jamais graisser une bouteille ou un manomètre à oxygène : risque d’explosion et de brûlure.
  • Ne jamais fumer à proximité de l’oxygène : produit très inflammable pouvant entraîner une explosion.
  • Ne pas mettre de corps gras au niveau du visage du patient (attention vaseline et baumes à lèvres…)

5- Oxygénation

Valeurs normales de la SpO2 (= saturation en oxygène mesurée par oxymétrie de pouls) pour un adulte sain en période de veille*

SpO2 = 94-98 % minimum

*Pendant le sommeil la SpO2 peut descendre transitoirement jusqu’à ~ 86%.

Quelques cibles

  • 94-98% chez la majorité des patients.
  • 88-92% chez les patients BPCO, insuffisants respiratoires.
  • Autres cibles possibles sur prescription du médecin pour certains pathologies.

6- Les aérosols

Acte médicamenteux sur prescription.

Le but est de faire respirer à un patient un médicament en suspension dans un gaz. Pour cela, on utilise un masque spécifique ayant un réservoir pour le médicament (forme liquide). L’aérosol peut être réalisé sous oxygène ou sous air selon la prescription médicale, à un débit de 6L/min au minimum. Il peut se faire dans une unité de soins ou au domicile grâce à des nébuliseurs fournis ou loués par les pharmacies. Les patients intubés ventilés peuvent également recevoir des aérosols avec un système s’adaptant aux tuyaux des respirateurs.

Installation du patient

Afin d’administrer de façon adéquat un aérosol, il est important de respecter quelques étapes.

  • Faire moucher le patient (lavage de nez chez l’enfant).
  • L’installer en position assise ou semi assise.
  • Vérifier la prescription et l’identité du patient.
  • Vérifier les dates de péremptions.
  • Préparer le masque avec les médicaments.
  • Allumer l’air ou l’oxygène selon la prescription.
  • Ajuster le masque au patient.

SOURCES

  • http://proadmedical0.surinternet.com
  • http://fiches-de-soins.eu
  • http://directmedical.fr
  • http://medicaffaires.com
  • http://medicassistance-soleil.fr
  • Cours personnels IFSI

La voie veineuse périphérique est un dispositif permettant la mise en place d’un cathéter au niveau d’une veine périphérique afin d’administrer des liquides par voie parentérale.


1- Cadre législatif

Décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V (dispositions réglementaires) du Code de la Santé Publique et modifiant certaines dispositions de ce Code.

Article R.4311-7 : L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :

3. Mise en place et ablation d’un cathéter court ou d’une aiguille pour perfusion dans une veine superficielle des membres ou dans une veine épicrânienne


2- Indications

  • Voie d’abord veineuse en cas d’urgence ou de réanimation.
  • Administration de médicaments.
  • Apports hydriques et/ou électrolytiques.
  • Transfusion de produits sanguins labiles (concentré de globules rouges, plaquettes, plasma, immunoglobulines…)
  • Alimentation parentérale

3- Sites de ponction

L’abord périphérique à privilégier se situe au niveau des membres supérieurs en ponctionnant les veines de l’avant-bras ou le dos de la main chez l’adulte et l’enfant. Pour le nourrisson, il faut privilégier les veines se trouvant sur le crâne. La veine doit être de bon calibre, bien visible et la plus distale possible. Le site de ponction doit toujours être situé sur une partie saine de la peau. Il est important de bien placer et fixer la voie veineuse périphérique.

Sites de ponction à éviter :

  • le pli du coude sauf en cas d’extrême urgence (arrêt cardiorespiratoire, remplissage rapide et massif).
  • le bras porteur d’une fistule artérioveineuse.
  • le bras brûlé.
  • le bras présentant un lymphoedème et/ou le bras homolatéral à un curage ganglionnaire et ablation du sein.
  • le bras dominant.
  • le bras servant à la succion des doigts (enfants).

4- Matériel nécessaire

  • Cathéter court en fonction du capital veineux, de la durée de perfusion, du débit souhaité et du produit perfusé.
  • Soluté à perfuser sous forme de poche.
  • Tubulure stérile +/- prolongateur avec robinet.
  • Garrot.
  • Tulipe et tubes de prélèvement si nécessaire.
  • Protection papier absorbant à usage unique / champ non stérile.
  • Pied à perfusion.
  • Compresses stériles.
  • Antiseptique alcoolisé.
  • Gants non stériles à usage unique.
  • Pansement occlusif stérile transparent.
  • Bandelettes adhésives (recommandé mais non nécessaire).
  • Tondeuse / rasoir.
  • Solution hydroalcoolique.
  • Sac poubelle pour ordures ménagères.
  • Sac poubelle DASRI.
  • Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.

5- Déroulement du soin

  1. Vérification de la prescription médicale (hors contexte urgence vitale) et de l’identité du patient.
  2. Explication du soin au patient.
  3. Consentement du patient (hors arrêt cardiaque).
  4. Lavage des mains (eau/savon ou gel hydroalcoolique).
  5. Organiser son travail (poubelles à proximité, chaise/tabouret si vous piquez assis(e), lit à hauteur…)
  6. Installation du matériel sur une surface propre et désinfectée après vérification des dates de péremption et de l’intégrité des emballages, tout en respectant les règles d’hygiène.
  7. Ouvrir les compresses stériles aseptiquement et et les imbiber d’une solution antiseptique.
  8. Installation du garrot, en vérifiant la présence d’un pouls artériel (si non, desserrer le garrot), choisir la veine à perfuser puis desserrer le garrot.
  9. Protéger le lit avec le papier absorbant / champ non stérile.
  10. Application de la solution antiseptique alcoolique sur la peau (1er temps).
  11. Monter sa perfusion en purgeant les différentes tubulures, robinets ; utiliser des compresses stériles imbibées d’antiseptique alcoolique pour la manipulation des robinets.
  12. Lavage des mains (eau/savon ou gel hydroalcoolique).
  13. Mettre les gants non stériles.
  14. Resserrer le garrot et repasser une compresse d’antiseptique alcoolique sur la veine choisie. Vous ne devez plus, à partir de ce moment, palper la veine. Si vous le faites, repasser une compresse d’antiseptique.
  15. Tendre la peau et maintenir la veine d’une main et introduire le cathéter avec l’autre main, biseau vers le haut
  16. Placer une compresse stérile sèche sous le cathéter, retirer le mandrin, l’éliminer immédiatement dans la boite à objets piquants et prélever le bilan si prescription de celui-ci.
  17. Desserrer le garrot.
  18. Clamper la veine avec votre doigt en amont du cathéter, jeter la tulipe du prélèvement si utilisée, et raccorder l’extrémité de la tubulure.
  19. Fixer à l’aide de bandelettes adhésives et du pansement occlusif stérile transparent (éviter de mettre une bandelette directement sur le point de ponction afin que celui-ci soit constamment visible sous le pansement transparent).
  20. Adapter le débit de la perfusion conformément à la prescription médicale et s’assurer de la fonctionnalité du cathéter.
  21. Eliminer les déchets conformément aux règles de bonnes pratiques professionnelles.
  22. Nettoyage du plan de travail et lavage des mains (eau/savon ou gel hydroalcoolique).
  23. Transmissions : date et heure de pose, site, taille du cathéter, nom, signature.

6- Surveillance

La surveillance d’un cathéter veineux périphérique s’effectue à chaque injection dans celui-ci ou au minimum une fois par poste mais il est recommandé de le surveiller plus souvent et de tenir compte des plaintes des patients. Dès qu’un doute est placé sur l’efficacité, l’hygiène ou le bien être du patient, le cathéter doit être changé.

La surveillance peut se faire à l’aide de l’échelle de Maddox.

Dès lors de l’apparition de l’indice +2, il faut retirer la VVP et en poser une nouvelle si nécessaire. L’ensemble de ces informations doivent être tracées dans le dossier du patient.

Un cathéter périphérique peut rester en place jusqu’à 96h. Certains cas particuliers (enfants, mauvais capital veineux…. ET Maddox<2) peuvent permettre de laisser la voie veineuse plus longtemps.



Ce sont des substances qui entraînent une augmentation de la sécrétion urinaire de l’eau, du sodium, et qui sont utilisées pour traiter différentes pathologies comme l’hypertension (artérielle ou portale), l’insuffisance cardiaque, les œdèmes ou un trouble de la kaliémie par exemple.


1- Définition

Ce sont des substances qui entraînent une augmentation de l’élimination urinaire de l’eau et du sodium (effet natriurétique) et qui sont utilisées pour traiter différentes pathologies comme l’hypertension (artérielle ou portale), l’insuffisance cardiaque, les œdèmes ou un trouble de la kaliémie par exemple. Ils agissent en inhibant la réabsorption du sodium à différents niveaux du néphron (unité fonctionnelle du rein qui filtre le sang et le débarrasse de ses toxines et déchets).

Ils peuvent être classés en 2 grandes familles :

  • diurétiques hypokaliémiants (Diurétique de l’anse, les diurétiques thiazidiques & les antihypertenseurs faiblement diurétiques)
  • diurétiques hyperkaliémiants (antialdostérones, pseudo-antialdostérones et diurétiques osmotiques)

Certains traitements sont également composés d’une association d’un diurétique thiazidique (hypokaliémiant) et d’un diurétique hyperkaliémiant (attention, cela n’empêche pas le risque de trouble de la kaliémie).


2 – Diurétiques hypokaliémiants

2.1 – Diurétiques de l’Anse
  • Diurétiques les plus puissants.
  • Agissent au niveau de l’Anse de Henlé et inhibent la réabsorption du Sodium (Na) et du Chlore (Cl).
  • Actifs sur l’insuffisance rénale.
  • Délai d’action rapide (de quelques minutes à 30 min) et de durée brève (3 à 7heures).
  • Per os ou intraveineux (intra musculaire possible pour le Furosémide)
  • DCI Furosémide (Lasilix®), Bumétanide (Burinex®), Pirétanide (Eurelix® LP)
  • Indications : HTA, oedèmes de membres inférieurs/insuffisance cardiaque, oedème pulmonaire/ OAP
  • Effets indésirables : hyponatrémie, déshydratation, hypotension orthostatique, hyperglycémie, hypokaliémie, troubles gastro-intestinaux, hyperuricémie…
  • Surveillance : Ionogramme sanguin, poids, glycémie capillaire (essentiellement chez les sujets diabétiques)…
2.2 – Diurétiques thiazidiques
  • Inhibent la réabsorption du Sodium (Na) et du Chlore (Cl) au niveau du segment initial du tube distal (segment de dilution)
  • Contre-indiqué dans l’insuffisance rénale sévère.
  • Durée d’action de 8 à 24h
  • Voie per os uniquement.
  • DCI : Hydrochlorothiazide (Esidrex®), Chlortalidone (en association avec un bêtabloquant Trasitensine®)
  • Indications : HTA, oedème rénal, oedème hépatique, insuffisance cardiaque, hypercalciurie avec lithiases urinaires
  • Effets indésirables : hyponatrémie, déshydratation, hypotension orthostatique, hyperglycémie, hypokaliémie, troubles gastro-intestinaux, hyperuricémie…
  • Surveillance : Ionogramme sanguin, poids, glycémie capillaire (essentiellement chez les sujets diabétiques)…
2.3 – Antihypertenseurs faiblement diurétiques
  • Voie per os uniquement
  • DCI : Indapamide (Fludex®), Ciclétanine (Tenstaten®)
  • Indication : HTA
  • Effets indésirables : hypotension

3 – Diurétiques hyperkaliémiants

Ils découpés en 3 catégories : les antialdostérones (ou antagonistes de l’aldostérone), les pseudo-antialdostérones et les diurétiques osmotiques. Ils sont également nommés diurétiques distaux.

  • Inhibent l’absorption du Sodium (Na) et du Chlore (Cl) au niveau de la partie du tube distal et du tube collecteur cortical.
  • Diminuent la sécrétion du Potassium (K).
  • Per-os ou intraveineux.
  • Efficacité faible quand utilisés seuls. Souvent associés à un diurétique hypokaliémiant.
  • Diurétiques distaux antialdostérones :
    • Spironolactone (Aldactone®, Spiroctan®), Canréonate de potassium (Soludactone®), Eplérénone (Inspra®) ; en association spironolactone + altizide (Aldactazine®), spironolactone+furosémide (Aldalix®)
  • Diurétiques distaux pseudo-antialdostérones :
    • Amiloride (Modamide®) ; en association amiloride+hydrochlorothiazide (Modurédic®), amiloride+furosémide (Logirène®), triamtérène+méthyclothiazide (Isobar®), triamtérène+hydrochlorothiazide (Prestol®)
  • Indications : HTA, hyperaldostéronisme primaire, insuffisance cardiaque, syndrome néphrotique
  • Effets indésirables : gynécomastie, troubles gastro-intestinaux, hyperkaliémie sévère, érythème….
  • Surveillance : ionogramme sanguin (surtout kaliémie)

Le diurétique osmotique utilisé le plus couramment est le Mannitol® 10 ou 20%. C’est un élément ultrafiltré mais non réabsorbé. Il augmente, par effet osmotique, le volume de l’eau et donc le volume urinaire. Il est contre-indiqué dans l’insuffisance rénale. Son utilisation est essentiellement pour diminuer la pression intracrânienne et la pression intraoculaire. Voir intraveineuse exclusivement.


4- Rôle IDE et surveillance

  • Sur prescription médicale : ionogramme sanguin, glycémie, urée, créatinine
  • Surveillance de la pression artérielle et recherche d’hypotension orthostatique
  • Surveillance du poids
  • Surveillance de la diurèse
  • Surveillance des œdèmes
  • Mise en place d’un régime alimentaire hyposodé voir sans sel (sur prescription)
  • Surveillance des effets indésirables  
  • Traitement administré le matin si possible, en prise unique pour éviter les levers nocturnes.
  • Favoriser l’hydratation
  • Conseil de consommer des aliments riches en potassium pour les diurétiques hypokaliémiants (banane, fruits secs…)
  • Éduquer le patient sur les signes de déshydratation : soif, sècheresse de la bouche, somnolence, faiblesse générale, asthénie, crampes….


SOURCES

  • http://www.besancon-cardio.org/cours/63-diuretic.php
  • http://www.pifo.uvsq.fr/hebergement/cec_mv/176.pdf
  • Cours personnels IFSI
  • GERVAIS R., WILLOQUET G, Guide Pharmaco, 12ème édition, Edition Lamarre, 2017.

Quelques exercices pour s’entraîner. Des propositions de réponses se trouvent en bas de page.



Exercice 1

Le médecin a vu M.T. qui consulte pour une douleur thoracique avec un ECG modifié. Il vous prescrit 250mg d’Aspegic® à réaliser en IVD, un bolus de 5000UI d’Héparine Sodique en IVD, un pousse seringue d’Héparine Sodique 20000UI/24h. Pour réaliser le soin, vous disposez d’Aspegic® 500mg en poudre en flacon à reconstituer, de l’Héparine Sodique 25000UI/5mL , de Sérum Physiologique 0,9% 10mL et 100mL, de seringues de 1 ; 5 ; 10 et 60mL et de trocarts.

  • Expliquez la préparation de ces traitements.

Exercice 2

Mme Z. revient du bloc opératoire suite à une fracture tibiale. Elle est porteuse d’un cathéter périphérique sur lequel est administré de la Morphine en continu.

Sur la seringue il est noté : Morphine 20mg dans 40mL de sérum physiologique. La vitesse du pousse seringue est 4mL/h. Il reste 34mL de solution dans la seringue.

  • Combien de mg de Morphine Mme Z. reçoit-elle par heure ? Combien de mg de Morphine a-t-elle déjà reçu via cette seringue ? Depuis combien de temps la seringue est-elle en place ?

Exercice 3

Vous recevez pour M. G. qui consulte pour saignement digestif, la prescription suivante : Esoméprazole 40mg IVDL sur 3min puis relai par en pousse seringue d’Esoméprazole à 8mg/h. Vous préparerez cette dernière pour une administration pendant 10h.

Vous disposez de flacons en poudre d’Esoméprazole de 40mg, de poches de sérum physiologique 0,9% de 100mL, de trocarts, de seringues de 10 ; 20 et 60mL.

  • Comment préparez-vous ces traitements ?

Exercice 4

M. A. est en fibrillation auriculaire rapide. Le médecin vous prescrit l’administration d’Amiodarone 300mg en 30 min au pousse seringue électrique avec du G5% QSP 20mL. Vous disposez d’ampoules d’Amiodarone 150m/3mL, d’ampoules de de G5% de 20mL, de trocarts et d’une seringue 60mL.

  • Comment préparez-vous votre seringue d’Amiodarone ? Quelle sera sa concentration ? A quelle vitesse devra-t-elle être administrée pour respecter la prescription médicale ?

Exercice 5

Mme O. présente une réaction allergique nécessitant l’administration d’Adrénaline 0,3mg en intramusculaire (IM). Vous disposez d’ampoules d’adrénaline de 5mg/5mL et 1mg/1mL, de seringues de 1 ; 2,5 et 5mL, de sérum physiologique 0,9% en ampoules de 10mL, de trocarts et d’une aiguille à IM.

  • Comment préparez-vous cette injection ?



Réponses


Exercice 1
  • Aspégic® 250mg IVD

Vous disposez d’un flacon de 500mg d’Aspegic®, d’un flacon de 10mL de sérum physiologique 0,9%, et des dispositifs médicaux mentionnés. Il faut prélever la totalité des 10mL de sérum physiologique 0,9% à l’aide d’une seringue de 10mL et d’un trocart et reconstituer l’Aspegic®. Vous obtenez donc un concentration de 500mg/10mL soit 50mg/mL.

Pour obtenir 250mg d’Aspegic®, il vous suffit de faire le calcul suivant :

500mg —-10mL

250mg —- X

X = (250×10)/500 = 5mL.

Il vous suffit d’injecter 5mL de la solution reconstituée d’Aspégic® IVD au niveau de l’abord veineux du patient.

  • Héparine 5000UI IVD en bolus

Il faut prendre le flacon d’Héparine Sodique 25 000UI/5mL, prélever avec une seringue adaptée (1 ou 5mL) et avec un trocart la quantité suivante :

25000UI —- 5mL

5000UI —- X

X = (5000×5)/25000 = 1mL.

Il faut donc prélever et injecter 1mL en IVD. La dilution n’est pas nécessaire.

  • Héparine sodique 20000UI/24h en pousse seringue électrique

Il faut commencer par calculer la quantité d’Héparine nécessaire. La dosage du calcul précédent nous permet d’utiliser le même flacon d’Héparine sodique.

Pour obtenir 20000 UI, il faut prélever :

25000UI —- 5mL

20000UI —- X

X = (20000×5)/25000 = 4mL soit le reste du flacon d’Héparine (en s’assurant que la quantité restante fasse bien 4mL).

Pour obtenir une vitesse sans virgule lors de l’administration d’un traitement en continu sur 24h, il faut diluer dans une quantité équivalente à un multiple de 24 (24 ou 48).

Pour ce calcul, nous choisissons d’avoir une solution finale de 48mL. Il faut donc prélever 48 – 4 = 44mL de sérum physiologique 0,9%.

En ce qui concerne la vitesse, nous avons 48mL à passer en 24h. Les débits de pousse seringue sont en mL/h. Le calcul suivant donnera la vitesse :

48mL —- 24h

X —- 1h

X= (1×48)/24 = 2mL/h.

La vitesse du pousse seringue sera de 2mL/h avec une dilution de 20000UI/48mL.


Exercice 2
  • Nombre de mg de Morphine reçu par heure

Nous savons que la seringue à un concentration de 1mg/2mL. La vitesse de la seringue est de 4mL/h.

1mg —- 2mL

X —- 4mL

X= (4×1)/2 = 2mg.

En une heure, la patiente reçoit 2mg de morphine.

  • Nombre de mg de morphine administrés à la patiente depuis le début de la seringue

La concentration de la seringue est de 1mg/2mL. La seringue était remplie à 40mL. Elle a donc reçu 40 – 34 (ce qu’il reste dans la seringue) = 6mL. Pour connaitre l’équivalence en mg de ces 6mL, il faut faire le calcul suivant :

1mg —- 2mL

X —- 6mL

X = (6×1)/2 = 3mg.

Depuis le début de la seringue, la patiente a reçu 3mg de morphine.

  • Depuis combien de temps la seringue est-elle en place ?

Nous savons que la seringue a un débit de 4mL/h soit 4mL/60min.

Il manque 6mL dans la seringue.

4mL —- 60min

6mL —- X

X = (6×60)/40 = 360 / 40 = 90min.

La seringue est en place depuis 90min soit 1h30.


Exercice 3
  • Esoméprazole 40mg en IVD sur 3min

Il faut prendre un flacon d’Esoméprazole 40mg en poudre et du sérum physiologique 0,9%.

Prélever 10mL de serum physiologique 0,9% à l’aide d’un trocart et d’une seringue de 10mL. Reconstituer le flacon d’Esoméprazole et injecter la totalité de la solution reconstituée.

  • Esoméprazole 8mg/h en continu pendant 10h

Commençons par calculer la quantité d’Esoméprazole reçue en 10h.

8mg —- 1h

X —- 10h

X = (10×8)/1 = 80mg en 10h.

Il faut donc prendre 2 flacons d’Esoméprazole 40mg, un seringue de 60 mL, un trocart et du sérum physiologique 0,9%.

Afin de faciliter le calcul, il faudra reconstituer une solution équivalente à un multiple de 10 : 10/20/30…

Nous choisissons de diluer les 2 flacons de 40mg dans 40mL de serum physiologiques 0,9%. Nous avons donc 80mg/40mL. Pour obtenir une débit à 8mg/h, il faut faire le calcul suivant :

80mg —- 40mL

8mg —- X

X = (8×40)/80 = 4mL.

Le débit de la seringue sera donc de 4mL/h.


Exercice 4
  • Préparation de la seringue de 300mg d’Amiodarone avec G5% QSP 20ml

Pour obtenir 300mg d’Amiodarone, il faut prendre 2 ampoules de 150mg/3mL et les prélever à l’aide d’un trocart et d’une seringue de 60mL. Vous avez donc 3×2 = 6mL dans la seringue. Il faut compléter votre seringue avec du G5% jusqu’à 20mL. Vous devez donc prélever 20 – 6 = 14 mL de G5%. Et vous obtiendrez 300mg d’Amiodarone dans 20mL.

  • Concentration de la seringue

Une concentration s’exprime le plus souvent en mg/mL (=mg/1mL). Nous avons 300mg d’Amiodarone dans 20mL.

300 mg —- 20 mL

X —- 1mL

X = (1×300)/20 = 15mg/mL. La concentration de la seringue est de 15mg d’Amiodarone pour 1mL.

  • Calcul de la vitesse d’administration

Nous avons 20mL à administrer en 30min.

Le pousse seringue électrique est paramétré pour administrer un traitement en mL/h. Pour rappel, 1h = 60min.

20 mL —- 30min

X —- 60 min

X = (60×20)/30 = 40mL/h.

La vitesse du pousse seringue sera de 40mL/h.


Exercice 5

1 barrette entière (=

Il vous faut prendre une seringue de 10mL. Dans un soucis d’économie, prendre une ampoule de 1mg/1mL d’Adrénaline. Prélever la totalité de l’ampoule (soit 1mL) et compléter avec 9mL de serum physiologique 0,9%. Nous avons donc 1mg/10mL soit 0,1mg/mL. Pour injection 0,3mg il vous faudra administrer 3mL.

Il est également possible de compléter avec 4mL de sérum physiologique et administré 1,5mL (deux fois moins puisque la concentration de la solution sera alors de 1mg/5mL soit 0,2mg/1mL).



Une question ? une remarque ? des calculs à proposer ? Contactez nous à contact@entraide-esi-ide.com


Le sondage nasogastrique consiste en l’introduction d’une sonde au sein de l’estomac par la voie nasale soit pour permettre d’en évacuer son contenu soit dans le but d’administrer directement dans l’estomac diverses thérapeutiques (traitements, alimentation…).


1- Objectifs

  • Acquérir des notions concernant le cadre législatif de la pose d’une sonde nasogastrique, son changement, sa surveillance.
  • Définir ce qu’est un sondage nasogastrique, quelles sont les indications, les contre-indications, les objectifs ainsi que les surveillances et complications.
  • Connaître le matériel nécessaire à la pose d’une sonde naso-gastrique ainsi que le déroulement du soin.

2- Définition

Le sondage nasogastrique consiste en l’introduction d’une sonde au sein de l’estomac par la voie nasale soit pour permettre d’en évacuer son contenu, soit dans le but d’administrer directement dans l’estomac diverses thérapeutiques (traitements, alimentation…).


3- Rappels anatomiques

Anatomie du système digestif

4- Cadre législatif

  • La pose d’une SNG est légiférée par l’Article R.4311-7, décret 2004-802 du 29 juillet 2004 du référentiel de compétences.
    • C’est un acte sur prescription médicale

  • Le changement et la surveillance d’une SNG sont légiférés par l’Article R.4311-5, décret 2004-802 du 29 juillet 2004 du référentiel de compétences.
    • C’est un acte du rôle propre infirmier

5- Objectifs du soin

  • Aspiration gastrique
  • Lavage gastrique
  • Administration de traitements
  • Alimentation entérale et hydratation

6- Indications

  • L’aspiration gastrique va permettre de prévenir la dilatation de l’estomac, les risques d’inhalation des patients intubés, elle empêche les vomissements (lors d’occlusion intestinale par exemple), les tensions des sutures digestives…
  • L’alimentation entérale : lorsque l’alimentation devient impossible ou lorsque les apports sont insuffisants par voie orale (anorexie mentale, trachéostomie, maladie de l’appareil digestif haut…) ;  elle permet aussi l’hydratation du patient.
  • Le lavage d’estomac : permet de vider l’estomac, en général, lors de la prise, volontaire ou non, de substances toxiques.
  • L’administration des thérapeutiques : une fois écrasés et dilués les médicaments peuvent être injectés par la sonde (à condition que la pharmacologie soit respectée).

7- Contre-indications

  • Présence d’une douleur importante lors de la pose de la SNG.
  • Lésions hémorragiques et varices œsophagiennes.
  • Si antécédents ORL connus, privilégier la pose par le médecin.
  • Traumatisme crânien.

8- Matériel nécessaire à la pose

  • Une sonde
  • Un sparadrap
  • Un stéthoscope
  • Un lubrifiant siliconé +/- anesthésiant local
  • Un verre d’eau (optionnel)
  • Un haricot
  • Une paire de gants non stériles à usage unique
  • Des compresses non stériles
  • Un système d’aspiration : manomètre, bocal de recueil ou pompe d’alimentation selon la prescription médicale
  • Une seringue de 60mL avec embout conique
  • Un sac poubelle
  • Des mouchoirs
  • Un marqueur indélébile (non obligatoire)
  • Un désinfectant de surface
  • Une lingette
  • Nécessaire à l’hygiène des mains (savon doux ou solution hydro alcoolique)

9- Réalisation du soin

  • Vérification de la prescription médicale
  • Consentement du patient
  • Prévenir du caractère désagréable mais peu douloureux du soin
  • Hygiène des mains
  • Mettre la présence dans la chambre
  • Préparation du matériel en vérifiant les dates de péremption ainsi que l’intégrité des emballages
  • Faire moucher le patient
  • Installation du patient en position assise, tête inclinée vers l’avant
  • Hygiène des mains
  • Mettre des gants non stériles
  • Mesure en 2 temps afin de déterminer la longueur de la sonde à introduire
    • Mesure de la distance narine → lobe d’oreille
    • Puis du lobe d’oreille à l’appendice xiphoïde (base inférieure du sternum)
  • Faire une marque grâce au marqueur après avoir ajouté les deux distances (non obligatoire)
  • Lubrification de la sonde afin de faciliter l’insertion
  • Introduire la sonde horizontalement, la tenir avec une compresse et faire progresser doucement
  • Stopper quand le repère est à la narine
  • Après vérification du bon positionnement de la sonde (cf. IX), la fixer avec le sparadrap
  • Clamper la sonde ou la brancher en fonction de la prescription médicale puis régler les débits
  • Réaliser les transmissions concernant la pose, prévoir une radio de contrôle selon habitudes du service

Astuce : En cas de nausées, stopper la progression et faire boire de l’eau doucement, insérer la sonde lorsque le patient déglutit afin de faciliter la progression.


10- Vérifier le bon positionnement

La vérification du bon positionnement est propre à chaque service. Elle peut se faire à l’aide d’une radiographie ou avec le test à l’air.

  • Prendre la seringue à embout conique de 60 mL et la remplir d’air (SURTOUT PAS D’EAU)
  • Positionner le stéthoscope en dessous du sternum, au niveau de l’estomac.
  • Insuffler l’air de façon rapide ; si la sonde est en place correctement alors des borborygmes seront entendus
  • Retirer le maximum d’air injecté

11- Risques et complications

  • Obstruction de la sonde
  • Escarres et lésions (au niveau des narines principalement)
  • Pharyngite – mastoïdite 
  • Perforation d’ulcère
  • Déshydratation lorsque la sonde est branchée en aspiration
  • Encombrement pulmonaire

12- Surveillance

  • Bon positionnement de la sonde (repère à la narine).
  • Remplacer les fixations de manière journalière
  • Surveillance de l’état cutané avec mobilisation de la sonde
  • Surveillance d’éventuels saignements
  • Soins de nez, soins de bouche

13- Différents types de sondes

Sonde de Salem

  • La sonde de Salem :
    • Sonde transparente à double courant
    • Sonde de drainage
Sonde de Salem
  • La sonde de nutrition entérale
    • Sonde souple de petite taille
    • Plus connue sous le nom de « nouille » ou  « spaghetti » 
    • Permet aussi l’hydratation 
Sonde Nutrition entérale
  • La sonde naso – duodénale 
    • Alimentation entérale
    • Posée par le médecin
  • Le tube de Faucher : 
    • Sonde de gros calibre
    • Par voie oropharyngée dans l’estomac
    • Lavages gastriques
Tube de Faucher


SOURCES

  • Soins-infirmiers.com : la sonde naso gastrique
  • Google image : sonde naso gastrique
  • Slideplayer.fr/slide/503888/
  • Cours personnels IFSI 2010-2013

Récapitulatif des principales normes biologiques


1- Hématologie

ExamenHommeFemmeEnfantNouveau né
Hématies (G. rouges)4,3 à 5,8 x106/mm34 à 5,3 x106/mm33,7 à 5,2 x106/mm34,8 à 6 x106/mm3
Hémoglobine14 à 18 g/dL12 à 16 g/dL11,5 à 15 g/dL14 à 20 g/dL
Hématocrite40 à 53 %37 à 46 %35 à 44 %47 à 64 %
Vol. Globulaire moyen (VGM)82 à 97 fL82 à 97 fL70 à 87 fL100 à 115 fL
Leucocytes (PNN + PNE + PNB + Lymphocytes + Monocytes)4 à 10 G/L4 à 10 G/L5 à 12 G/L10 à 25 G/L
Polynucléaires neutrophiles (PNN)2 à 8 G/L(50-80% )2 à 8 G/L(50-80%)1 à 4,8 G/L(20-40%)4 à 20 G/L(40-80%)
PN éosino-philes  (PNE)< 500 G/L< 500 G/L< 500 G/L< 1 000 G/L
PN basophiles (PNB)< 100 G/L< 100 G/L< 150 G/L< 150 G/L
Lymphocytes0,8 à 4 G/L(20-40%)0,8 à 4 G/L(20-40%)3 à 8,4 G/L(60 -70%)2 à 10 G/L(20-40%)
Monocytes0,1 à 1 G/L(2-10%)0,1 à 1 G/L(2-10%)0,1 à 1,2 G/L(2-10%)0,2 à 2,5 G/L(2-10%)
Plaquettes 150 à 450 G/L150 à 450 G/L150 à 450 G/L150 à 450 G/L


2- Hémostase

ExamenNormes
TP (Taux de prothrombine)70 à 100 % (13 à 15s)
TCA (Temps de céphaline activé)30 à 40 secondes
INR (International Normalized Ratio)Patient sain : 1Traitement thrombose ou prévention : 2 à 3Prothèses cardiaques mécaniques : 3 à 4,5
Fibrinogène2 à 4 g/L
D-Dimères< 450 μg/L


3- Gaz du sang

ExamenArtérielVeineux
pH (Potentiel Hydrogène)7,35- 7,457,32 – 7,42
PO2 (Pression partielle exercée par l’O2)80 – 100 mmHg35 – 40 mmHg
PCO2 (Pression partielle exercée par le CO2)35 – 45 mmHg42 – 48 mmHg
HCO3- (Ions Bicarbonates)22 – 28 mmol/L24 – 30 mmol/L
Sat O2 (Saturation en O2)95 – 100 %70 – 80 %
Excès de bases0 +/- 20 +/- 2

4- Ionogramme sanguin

ExamenNormes
Sodium (Na)135 – 145 mmol/L
Potassium (K)3,5 – 4,5 mmol/L
Chlore (Cl)100 – 110 mmol/L
Bicarbonates (HCO3)23 – 28 mmol/L
Calcium (Ca)2,2 – 2,6 mmol/L
Magnésium (Mg)0,7 – 0,9 mmol/L
Phosphore (P)0,8 – 1,3 mmol/L

5- Fonction rénale

ExamenNormes
Urée2,5 – 9 mmol/L
CréatinineHomme 70 – 110 μmmol/LFemme 60 – 100 μmmol/L
Clairance de la créatinine80 – 110 mL/min

6- Bilan glycémique

ExamenNormes
GlycémieA jeun : 3,8 –  6,1 mmol/L (0,70 – 1,10 g/L)
Hémoglobine GlyquéePatient sain : 4,5 – 6%Patient diabétique < 7%

7- Bilan infectieux

ExamenNormes
CRP< 6 mg/L
Procalcitonine (PCT)< 0,5 ng/mL 

8- Bilan enzymatique

ExamenNormes
ASAT (SGOT)5 – 50 UI/L
ALAT (SGPT)5 – 50 UI/L
Amylase10 – 50 UI/L
CPK20 – 171 UI/L
Gamma-GT< 55 UI/L
LDH< 350 UI/L
Lipase< 160 UI/L
Phosphatases alcalines (PAL)5 – 140 UI/L

9- Bilan lipidique

ExamenNormes
Cholestérol5 mmol/L (2 g/L)
HDLHomme 1 – 1,3 mmol/L (0,4 à 0,5 g/L)Femme 1,3 – 1,6 mmol/L (0,5 à 0,6 g/L)
LDL< 4,1 mmol/L (< 1,60 g/L)
TriglycéridesHomme < 1,6 mmol/L (< 1,3 g/L)Femme < 1,3 mmol/L (< 1,2 g/L)

10- Autres examens

ExamenNormes
Albumine40 – 50 g/L
Bêta-HCGNégatifs si < 5 UI/L
Bilirubine totale< 20 μmol/L (< 12 mg/L)
Bilirubine libre< 17 μmol/L (< 10 mg/L)
Bilirubine conjuguée< 4 μmol/L (< 2 mg/L)
BNPSujet < 75 ans : < 75 pg/mLSujet > 75 ans : < 100 pg/mL
FerritineHomme et femme ménopausée 80 – 250 μg/LFemme non ménopausée : 30 – 120 μg/L
Fer sériqueHomme 12 – 30 μmol/LFemme 11 – 28 μmol/L
Lactate0,5 –  2,2 mmol/L
NT-Pro-BNPSujet < 75 ans : < 125 pg/mLSujet > 75 ans : < 350 pg/mL
Troponine< 0,05 ng/mL

Retrouvez ces différentes normes en fiches plastifiées dans notre boutique ! Ces fiches, à glisser dans la poche, vous seront très utiles !

L’ECBU, ou examen cytobactériologique des urines, recherche la présence de germes dans les urines


1- Définition

L’ECBU ou examen cytobactériologique des urines est un acte sur prescription médicale qui permet d’identifier la présence ou non de germes dans les urines. Pour optimiser le traitement de ces germes, un antibiogramme peut découler de l’ECBU afin de trouver le traitement le plus adapté aux germes du patient.

C’est l’un des examens les plus demandés en analyse microbiologique.


2- Contexte de réalisation

Un ECBU est réalisé dans la majorité des cas en présence de signes cliniques d’affection urinaire, avec hyperthermie associée : pollakiurie, dysurie, hématurie, incontinence, douleurs lombaires, cystites récidivantes,…

Mais, un ECBU peut également être prescrit dans les cas suivants :

  • en cas de signes infectieux sans porte d’entrée.
  • chez une personne âgée présentant une altération de l’état général.
  • d’une bandelette urinaire positive (aux leucocytes ou nitrites).
  • systématiquement chez le nourrisson de moins d’un mois avec fièvre, même en cas de BU négative.
  • pour rechercher une protéinurie.
  • chez un patient diabétique, une femme enceinte pour un suivi régulier.
  • en pré ou post-opératoire (affection urologique ou gynécologique).
  • pour contrôler l’efficacité d’un traitement.
  • en cas d’épidémie.

3- Recommandations

  • Examen à réaliser de préférence le matin et avant la mise sous antibiothérapie. En effet, le matin les urines sont concentrées (la dilution diminue de façon artificielle le nombre de germes) et les bactéries ont eu le temps de se coloniser pendant la nuit.
  • Une bandelette urinaire correctement effectuée a un bon pouvoir prédictif de dépistage des infections urinaires
  • Attention à la simplicité de réalisation apparente de l’ECBU, un respect rigoureux des règles d’asepsie est nécessaire pour que le prélèvement soit utilisable (contamination vaginale fréquente chez la femme).

4- Réalisation du prélèvement

  • Vérification de l’identité du patient et recueil des informations cliniques sur la fiche annexe : elle comprend les modalités et heure du recueil, les signes cliniques, les caractéristiques du sujet (personne âgée, femme enceinte), la prise ou non d’un traitement antibiotique.
  • Hygiène des mains / Gants à usage unique non stériles.
  • Toilette intime au savon puis rinçage ou utilisation d’un antiseptique (Povidone Gynécologique) ou d’une lingette antiseptique fournie pour l’examen : nettoyage de la zone vulvaire chez la femme d’avant en arrière pour éviter la contamination fécale, du méat chez l’homme et du pubis pour les nourrissons.
  • Utilisation d’un flacon de recueil stérile
  • Réalisation de l’examen ou explications au patient des conditions du recueil
    • Eliminer le premier jet d’urine
    • Récolter au minimum 20ml d’urine
    • Ne pas toucher les bords du flacon
  • Fermeture du flacon hermétiquement OU remplissage du tube de prélèvement spécifique.
  • Identification du flacon/tube, heure, date
  • Elimination des déchets, retrait des gants
  • Hygiène des mains
  • Transfert du prélèvement au laboratoire

5- Cas particuliers

a- Patient avec une sonde urinaire

  • Ne pas déconnecter la sonde (système clos).
  • Clamper en aval 15 à 30 min avant le prélèvement.
  • Hygiène des mains / Gants à usage unique non stériles.
  • Désinfecter la chambre de prélèvement (compresses stériles, antiseptique alcoolique).
  • Prélever avec une seringue et une aiguille stériles dans la chambre de prélèvement.
  • Transvaser dans le flacon stérile/tube de prélèvement.
  • Ne pas oublier de déclamper la sonde.

b- Sondage évacuateur

  • Pour les personnes incontinentes.
  • A l’aide d’une sonde urinaire évacuatrice (stérile et lubrifiée) et de gants stériles, ou après pose d’un étui pénien stérile.
  • Evacuation du premier jet d’urine et recueil directement dans le flacon stérile/tube.
  • Attention à la réalisation rigoureuse de la toilette intime car risque de contamination +++ lors d’un sondage évacuateur.

c- Nourrisson

  • Poche stérile à coller sur le pubis préalablement désinfecté (attention pas plus d’une heure de pose ou changement de poche si prélèvement non réalisé).
  • Transvaser dans le flacon stérile/tube.

NB : Ou saisie à la volée lors du change pour les plus chanceux !

d- Urétérostomie

  • Poche stérile à coller autour de la stomie après désinfection préalable (attention pas plus d’une heure de pose, comme pour les nourrissons).
  • Transvaser dans le flacon stérile/tube.

6- Conservation du prélèvement

L’ECBU peut être conservé dans le flacon d’origine à température ambiante moins de 2h. Si le prélèvement est conservé au réfrigérateur, il peut se garder jusqu’à 24h à 4°C. En cas de mise en tube boraté, il peut être conservé jusqu’à 48h à température ambiante.


7- Mise en culture et antibiogramme

En cas de présence avérée de germes, la mise en culture dure entre 24 et 48h afin de quantifier les bactéries et de dénombrer les micro-organismes. La réalisation de l’antibiogramme passe par le choix des molécules à tester. Il résulte d’un compromis entre le spectre de sensibilité attendu et la diffusion de l’antibiotique au site de l’infection. Connaître les antibiotiques utilisés dans l’infection du tractus urinaire permet de composer le meilleur antibiogramme.


8- Résultats


9- Conditions particulières

Recueil du premier jet : recherche mycobactéries (mycoplasme, chlamydiae), infection urétrale ou prostatique.




SOURCES

  • Réseau des Hygiénistes du Centre.
  • http://bacterioweb.univ-fcomte.fr/bibliotheque/remic/02-ECBU.PDF
  • CAQUET René, 250 examens de Laboratoire, prescription et interprétation, 11ème édition, Masson, Juin 2011.
  • Cours IFSI personnels

La rentrée approche à grands pas, et vous êtes nombreux à vous poser des questions sur comment celà va se passer. Voici quelques conseils pour vous aider à mieux appréhender cette journée !


1- Une tenue correcte tu adopteras

Même si le soleil est encore présent, l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) n’est pas la plage. Les vacances sont bel et bien terminées. Il faut 10 secondes pour se faire une première idée de la personne que nous avons en face de nous. Des habits correctes + une attitude positive = un premier contact réussi !


2- Du matériel tu apporteras

Dès le premier jour il vaut mieux éviter de se faire remarquer car vous n’avez pas de matériel. L’IFSI ne vous fournira pas non plus une liste de fournitures scolaires obligatoires. Voici néanmoins ce que vous devriez avoir besoin :

  • Un sac à dos/sac à mains : il faut que celui-ci soit assez grand pour ranger des documents A4.
  • Des stylos : le fameux 4 couleurs est celui qui est le plus utilisé au sein de la communauté soignante. Il est aussi, et de loin, le plus pratique. Par contre, ne vous étonnez pas si vous n’arrivez pas à terminer le rouge et le vert ; rares sont les personnes qui ont réussi. Conseil : mettez votre nom dessus, les stylos disparaissent vite !
  • Des surligneurs : essentiellement pour les TD et pour faire ressortir les informations importantes de vos cours. Un conseil, utilisez le jaune de préférence puisque c’est l’un des rares qui permet le photocopiage des cours sans faire disparaitre de mots…
  • un crayon de papier : c’est toujours utile pour réfléchir…
  • une gomme : permet de corriger les erreurs faites au crayon de papier
  • Des feuilles : vous prenez celles que vous souhaitez ; A4 de préférence, mais la taille des carreaux, on s’en moque. Faites une bonne réserve car leur consommation est importante.
  • Un ordinateur : si votre IFSI accepte, il vous sera possible de prendre les cours directement sur PC. Sinon, ce dernier vous sera toujours utile car de nombreux travaux au cours des 3 ans vous seront demandés au format informatique.

3- Pour les stages, du matériel perso tu utiliseras

  • Le Stylo 4 couleurs (ou 4 stylos 1 couleur) que tu vas perdre au moins 3 fois par semestre même en marquant ton nom dessus (regarde dans la poche des médecins, c’est souvent là que nous retrouvons nos objets perdus).
  • Une paire de ciseaux sur lesquelles tu accrocheras un bracelet d’identification avec ton nom dessus (ce qui ne t’empechera pas de les perdre aussi).
  • Une pince Kocher, qui te sera trèèèèèèès utile quand la connexion de la tubulure sera indevissable à mains nues.
  • Une paire de chaussures adaptées et confortables pour enchaîner tous les kilomètres de ta journée (crocs, baskets, … les tongs sont plutôt à éviter tout comme les bottes!).
  • Un calepin (ou carnet, ou pense-bête) sur lequel tu mettras les données concernant les patients, les codes des portes des vestiaires, les pathologies rencontrées,……..
  • Un Cadenas à Code pour ton vestaire.
Le fameux stylo 4 couleurs !

4- Un encas si tu as faim tu mangeras

Les journées de cours à l’IFSI sont souvent longues et chargées. N’hésite pas à emmener un encas avec toi (un encas hein ! pas le Menu Maxi Best Of Grandes frites coca…), avec une bouteille d’eau (« Evite de manger trop gras, trop sucré, trop salé »… Pour être crédible, il faut montrer l’exemple…ou pas….). Quelques fois, les IFSI ont également des distributeurs d’alimentation (sucreries…) et de boissons (froides/chaudes).


5- Le sourire tu auras

Nous sommes dans une profession où nous travaillons avec des humains. « Un sourire ne coûte rien, mais apporte beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne » (R. Follereau).


6- Pour la présentation des semestres et des UE, attentif tu seras…

Le déroulé de la formation est très important. Elle est décomposée en 6 semestres et en de nombreuses Unités d’Enseignement (UE). La validation de ces UE se fait à l’aide de partiels, qui permettent d’obtenir des ECTS…. 30 ECTS = 1 semestre validé. En ce qui concerne les stages, vous entendrez parler de compétences essentiellement. L’approche par compétence est un mélange entre les savoirs, les savoirs-faire et les savoirs-être.


7- La présentation des lieux de stages tu découvriras

4 secteurs d’activité obligatoires : lieu de vie, court et moyen séjour, long séjour et psychiatrie! A vous de profiter de chacun de ces lieux de stages pour parfaire votre expérience et acquérir vos compétences.


8- Ta tenue professionnelle tu essayeras

Prenez le temps de bien l’essayer et prévoyez d’être à l’aise dedans : vous allez passer la moitié de votre temps de formation avec cette tenue. Attention, même si les recommandations au niveau de l’hygiène disent qu’il faut le moins de choses possibles dans les poches, la réalité est tout autre. Le plus souvent, elles sont pleines à craquer, et il faut quand même pouvoir fermer votre blouse 😉


9- Ta technique de mémorisation tu choisiras

Il faut savoir que l’être humain retient essentiellement grace à deux sens : la vue et l’ouïe. C’est pourquoi certains auront une mémoire plus visuelle et auront tendance à utiliser beaucoup de couleurs dans leurs cours, alors que d’autres auront une mémoire plus auditive, et seulement l’essentiel ne sera noté puisque l’écoute du cours sera favorisée. A vous de trouver la mémoire qui vous convient le mieux !


10- Des fiches régulièrement tu feras

Un semestre dure 20 semaines, alors un conseil : faites vos fiches au fur et à mesure…. Reprendre lors des vacances de Noël (oui, vous aurez des vacances à Noël …) les cours du mois de Septembre n’est pas très judicieux…Sinon, vous avez notre superbe site qui pourra vous aider pour faire vos fiches !


11- Ton langage tu adapteras

A partir de votre entrée en IFSI, vous êtes considérés comme professionnels de santé. Ce nom est un honneur pour ceux qui le portent, mais imposent également quelques règles : vous devez apprendre le vocabulaire professionnel (évitez de dire en stage « bobo tête » par exemple,…), chacun de vos interlocuteurs aura un rôle ou une mission qu’il vous faudra connaitre et respecter.

Les cadres formateurs sont des personnes disponibles qui sont là pour vous accompagner tout au long de ces 3 ans. Ils partagerons avec vous leurs savoirs et expériences. Tout comme le feront les professionnels du terrain.


12- Des questions tu poseras et des recherches tu effectueras

Vous entrez dans une profession où vous allez être « acteur » (voire « auteur ») de votre formation. Les cours ne suffisent pas, il faut souvent creuser un peu en rentrant à la maison ou en allant à la BU/CDI pour mieux comprendre ou tout simplement approfondir un sujet qui le nécessite.

Vous devrez également faire ce travail en stage. Les professionnels en service ne vous donneront peut être pas la solution à chacune de vos questions, mais vous encouragerons à rechercher par vous même. Notez toutes ces informations recherchées dans un petit calepin…


13- A chaque geste que tu feras, POURQUOI tu te demanderas

Faites des liens, ne soyez pas seulement des techniciens. Vous êtes équipés d’un cerveau (normalement…) qui vous permet de réfléchir. Demandez-vous toujours pouquoi vous faites tel geste, vous donnez tel traitement…. vous retiendrez mieux en imageant vos connaissances et en faisant des liens !


14- Ce site internet tu consulteras…..

www.entraide-esi-ide.com


15- …et nos articles tu partageras


16- Du Smecta tu prendras

Les jours qui précèdent la rentrée, tu as 90% de risque de connaître des troubles gastro-intestinaux (autrement dit, tu risques de faire « caca mou »)… C’est tout à fait normal ! Le stress est responsable de cet état (attention quand même en période de gastro hein !). Adapte ton alimentation avec des règles hygièno-diététiques adaptées (un régime anti-diarrhée quoi…), et si ça suffit pas, prends du Smecta (bon courage pour l’avaler, car c’est pas terrible terrible comme goût!).


17- Triple réveil tu mettras !

Faut pas s’louper l’premier jour! Un reveil ne suffit pas : tu ne vas pas réussir à t’endormir et juste au moment où tu devras te lever ; tu dormiras profondément ! Attention, pense bien aussi à mettre ton téléphone en silencieux lors de l’IFSI et de tes stages 😉


L’Ensemble des membres d’Entraide ESI IDE te souhaite la bienvenue !