Bryan vous a contacté courant 2017 pour l’aider à établir son TFE. Il a choisi comme thème de mémoire le psychotraumatisme, et s’est basé sur les attentats terroristes survenus en 2015-2016 en France. Un travail hors du commun intéressant à lire sans modération.


L’histoire et la littérature ont démontré que l’homme a toujours été victime de l’affliction qu’est le traumatisme psychique. Cette blessure de l’âme confronte la victime au réel de la mort. Dans un pays récemment touché par des attentats terroristes, nous infirmiers, sommes plus à même de prendre en charge un patient psychotraumatisé. La limite entre empathie et compassion est- elle particulièrement précaire dans la relation de soin avec le patient en état de psychotraumatisme ? Le cadre théorique de ce mémoire de fin d’études s’appuie sur les théories de Louis Crocq et François Lebigot au sujet du traumatisme psychique ainsi que sur les concepts de la relation d’aide selon Carl Rogers. Pour conduire cette étude, je suis allé m’entretenir avec des soignants de différentes professions à propos de la prise en charge du patient psychotraumatisé. Les résultats ont montré une corrélation entre les éléments théoriques et les réponses des professionnels. L’enquête a cependant suscité de nouvelles interrogations. Il serait pertinent d’aborder au cours d’une future recherche les outils que l’infirmier doit développer afin de se préserver du traumatisme vicariant.

Mots clés : Traumatisme psychique, empathie, compassion, infirmier, relation de soin, …



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Floriane vous propose de consulter son mémoire sur un thème très paradoxal : vivre la mort, quand expériences et représentations influencent nos prises en charge.


Maurice ABIVEN, médecin humaniste français et créateur de la première unité de soins palliatifs en France, explique que « Le contact permanent avec des crises qui se succèdent et se côtoient dans un même lieu n’est pas sans incidence pour le soignant.». Il questionne également le lecteur : « Peut-on travailler sans souffrir dans un lieu où l’on ne cesse de mourir ? sans vivre ses propres crises ? sans finalement se transformer ? […] Comment chacun concilie-t-il son idéal avec ses limites et celles de l’institution ? Quel rôle jouent les motivations, les idéologies dans la façon de gérer cette souffrance ?». Le « contact » répété ou non à la mort constitue une expérience et l’idéal n’est autre qu’une représentation. Le terme « se transformer » exprime clairement un changement, une influence chez le soignant qui se répercutera tôt ou tard dans sa prise en charge du patient.

Mots clés : soins palliatifs, morts, décès, accompagnement, infirmier, oncologie, …



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Christelle vous propose de consulter son travail de recherche du positionnement des étudiants en stage. Voici un résumé.


En raison d’expériences marquant mon parcours de formation, ce travail de fin d’études propose d’aborder la problématique du positionnement professionnel des étudiants infirmiers au sein des équipes soignantes. J’ai pu me rendre compte qu’il était parfois complexe pour les étudiants en soins infirmiers de se positionner face à des situations durant leurs stages. Ce constat m’a alors amenée à me demander : dans quelle mesure l’étudiant en soins infirmiers a-t-il le droit de se positionner face à une équipe ?

Afin de répondre à cette question, j’ai choisi de séparer mon travail en deux phases distinctes. Une exploration du sujet et des définitions qui y sont associées a permis de faire émerger les thématiques précises abordées lors de la phase d’approfondissement. Ma réflexion s’est nourrie de l’analyse d’entretiens libres et semi-directifs menés auprès de plusieurs infirmiers, d’une cadre de santé et d’une étudiante. De nouvelles recherches théoriques ont guidé ma réflexion et alimenté ces entretiens.

Au cours de ma recherche, différentes thématiques ont pu être abordées quant au droit et à la légitimité de l’étudiant à prendre position au sein d’une équipe. Ont aussi été explorés les différents facteurs influençant le positionnement, tels que le bilan de stage, ainsi que les sujets sur lesquels il est le plus à même d’être entendu et accepté par l’équipe. Ma réflexion a aussi pu m’amener à étudier l’intérêt du nouveau programme et de la pratique réflexive qu’il encourage dans le développement du positionnement de l’étudiant.

Mots clés : positionnement professionnel, étudiant infirmier, stage, statut d’étudiant, pratique réflexive, bilan de stage, …



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Amandine vous propose de consulter son travail de recherche ayant pour thème principal les nuisances olfactives et sonores au sein de l’hôpital. Son travail de 64 pages permet une réflexion sur les bruits et les odeurs présents dans les services où nous exerçons.


Le bruit et les odeurs, sont des nuisances souvent rapportées par les patients en milieu hospitalier. Pour illustrer cette problématique et partant d’une situation de départ rencontrée, j’ai dans un premier temps fait des recherches sur des textes traitant ces thèmes ce qui m’a permis de construire mon cadre conceptuel.

Je suis partie du postulat que le bruit et les odeurs avaient un impact sur le processus de guérison des patients. Suite aux rencontres avec les professionnels, ces derniers m’ont apporté des réponses différentes de celles attendues concernant cette problématique. En effet, il en ressort que les professionnels n’avaient pas forcément conscience de l’impact que ces stimulations pouvaient avoir sur le processus de guérison des patients. Il semblerait que les odeurs soient moins ressenties comme facteur gênant le soin par les soignants et les patients, en adéquation avec le peu de données trouvées en amont de mes recherches. La prise en compte des nuisances sonores dans l’environnement des patients a évolué depuis quelques années, principalement lors des nouveaux aménagements des services. Ce qui tend à penser qu’il y a une prise en compte de ce phénomène dans la prise en soins des patients.

Mots clés : bruit, odeurs, processus de guérison, patients,…



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Marguerite vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème du retentissement des mauvaises odeurs sur la posture soignante.

Depuis notre naissance, les cinq sens nous construisent. Ils nous permettent de faire davantage connaissance avec le monde qui nous entoure, de nous adapter, mais aussi de nous prévenir du danger que peut représenter l’extérieur. Ils fonctionnent en complémentarité : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Je me suis intéressée plus particulièrement au sens de l’odorat. Selon André Holley « L’odorat suscite à la fois méfiance et fascination. C’est qu’il s’exerce dans les fonctions que les êtres humains partagent le plus avec les animaux, comme la prise de nourriture et la reproduction ». Cela montre que l’odorat est un sens primitif. Cependant, il est de moins en moins développé. Aujourd‘hui, notre société se débarrasse d’odeurs et en invente d’autres dans le but de masquer ou de faire oublier certaines mauvaises odeurs. Pourtant, elles sont difficilement qualifiables et distinguables les unes des autres.

Dans les pratiques infirmières, j’ai observé au cours de mes stages qu’il n’était pas toujours évident de parler des odeurs, ni agréable de les sentir, cela dit, les odeurs peuvent nous donner des informations. La question des odeurs est rarement abordée ouvertement par les soignants, mais les qualificatifs que j’ai pu relever et qui reviennent le plus souvent lorsque l’odeur est forte sont «pourriture», «de mort», «prenante», «écœurante», «répulsive» et « nauséabonde ». Par conséquent, les odeurs désagréables peuvent être un frein à la qualité des soins et à la relation entre les soignants-soignés.

Mots clés : posture infirmière, mauvaises odeurs, mécanismes de défense, bienveillance, dignité,…



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Océane vous propose de consulter sont travail de recherche sur le thème des émotions dans le cadre de la fin de vie.


Lors d’un de mes stages, j’ai du faire face à certaines situations de fin de vie dont une qui m’a particulièrement touché. Dans ce mémoire, j’ai voulu mettre en évidence le lien qui existait entre les émotions du soignant et la juste distance qu’il faut donc adopter avec le patient en fin de vie qu’il prend en charge.

Afin d’enrichir mes connaissances, j’ai effectué des recherches qui ont pu mettre en avant les différents concepts de mon cadre théorique. Après avoir effectué mes recherches, j’ai pu poser la problématique suivante : « Comment les émotions peuvent elles influencer la juste distance relationnelle de l’infirmier face à un patient en fin de vie ? ». J’ai ensuite émis les hypothèses suivantes : certaines émotions dite négatives peuvent induire la mise à distance du patient et d’autres dites positives peuvent favoriser une distance relationnelle plus proche avec le soignant. Ma deuxième hypothèse étant : c’est avec l’expérience que l’infirmier pourra contenir ses émotions et ainsi assurer une juste distance relationnelle avec le patient en fin de vie. Afin de valider ou non mes hypothèses, j’ai effectué des entretiens auprès d’infirmiers de pneumologie, de soins palliatifs et enfin de médecin interne oncologie. Au vue des résultats, ma première hypothèse est partiellement validée. En effet certaines infirmières pensent que les émotions négatives peuvent être parfois positives. Ma seconde hypothèse quant à elle est validée. L’expérience professionnelle permet à l’infirmier une gestion des émotions et ainsi une maîtrise de la distance relationnelle.

Mots clés : juste distance, émotion, patient en fin de vie, rôle infirmier, accompagnement, législation.



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Catherine vous propose de lire son travail de recherche sur le thème de la posture relationnelle en fonction de la vulnérabilité du soignant.


La véritable victoire, c’est encore de se poser la question. La posture relationnelle se veut souvent incertaine au regard d’un métier de l’humain fait d’incertitudes et d’émotions. C’est dans la continuité de ceci que le questionnement autour de la vulnérabilité du soignant et de la posture sous-tendue prend sens. Il n’existe pas de réponses types au regard d’un soignant et d’un patient, à la fois si différents et si proches.

De ce fait, nous nous sommes demandés en quoi la conscience de sa propre vulnérabilité par le soignant influe t’elle sur la posture professionnelle dans la relation de soin. Les recherches et les échanges entrepris lors de l’élaboration de ce travail de fin d’étude ont en ce sens apporté des axes de réflexion dans le but ultime non pas de trouver une réponse figée mais de toujours chercher à comprendre afin que la relation de soin reste avant tout une relation authentique.

Au regard de la réflexion portée par ce mémoire, l’approche relationnelle se veut différente, toujours dans un espoir de maitrise émotionnelle, beaucoup moins dans une idée de contrôle relationnel.

Mots clés : vulnérabilité, conscience, posture, relation de soin, maitrise émotionnelle.



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Marianne vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème de la triade patient-aidant(s)-IDE dans la spécificité des soins à domicile


Me voici arrivée à l’étape de la formation en soins infirmiers où il faut rédiger le fameux « mémoire ».

Mon stage de semestre 5 en soins à domicile m’a particulièrement plu, alors mon travail s’est naturellement orienté vers ce domaine qui m’a intéressée et interrogée.

Mais parmi toutes les questions que pose ce domaine, il fallait en choisir une.

Pour ma part, j’ai choisi d’étudier la place et le rôle accordé par l’infirmière à l’aidant de la personne soignée à domicile. En effet, en dix semaines de stage avec les infirmières à domicile, j’avais déjà pu observer un bon nombre de situations différentes, chacune étant unique. Il m’est apparu que les aidants ont une certaine importance dans la prise en charge des soins d’une personne à domicile. Bien plus que par rapport à ce que j’avais pu voir en structure.

De plus, durant la formation en soins infirmiers, le rôle de la famille ou des aidants des patients est un sujet peu développé.

En effet, on l’évoque lorsque l’on parle du recueil de données à l’admission par exemple. On en parle un peu plus dans les cours d’éducation thérapeutique ou de soins palliatifs, mais j’ai trouvé que cela n’est pas très développé alors que l’on y est confronté régulièrement, dès lors que l’on travaille avec de l’humain.

Dans le texte régissant l’exercice de la profession infirmière, la place de la famille apparaît de la façon suivante : «  Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage ».

Or, au fil de mes lectures j’apprends qu’il semblerait que les besoins de l’entourage de la personne soignée ne soient pas encore clairement identifiés, ni même pris en considération. Je vais alors développer dans ce travail, ce qu’il en est, dans le cadre des soins infirmier à domicile.

Dans ce travail, je parle des infirmières en genre féminin afin de faciliter la lecture, sauf dans la partie qui traite les entretiens d’enquête, car j’ai interrogé un infirmier.

Mots clés : Patient, soins à domicile, IDE, accompagnement, aidants.



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Julien vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème de la contention physique dans les services d’hospitalisation de courte durée.


Le recours à la contention physique est souvent initié et appliqué par les infirmier(e)s dans le cadre de leur rôle sur prescription. Ce soin doit être utilisé en dernier recours, quand les autres mesures mises en place se sont avérées inefficaces.

Malgré les recommandations, il s’avère que la prévalence de leur utilisation est encore très élevée dans les services de courte durée. L’objectif de cette étude est de comprendre comment est régie l’utilisation de la contention, comment celle-ci est utilisée et quels sentiments et réflexions sont observés auprès des infirmier(e)s qui sont acteurs dans leur utilisation.

Les résultats montrent que la contention physique est génératrice d’émotions négatives chez le soignant et se révèle souvent source de malaise au sein des équipes. Les difficultés ressenties par les soignants face à leur utilisation seraient principalement liées à un manque de formation des infirmiers vis-à-vis de cette pratique.

Mots clés : Contention physique, Vécu, Infirmier(e), Ressenti, Formation.



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Sarah vous propose de consulter son travail de recherche sur un sujet qui lui tient à coeur et qui se retrouve de plus en plus au centre du métier d’infirmier : la considération de l’humain dans les soins. Les concepts de déshumanisation des soins, projets de soins personnalisés, prise en soin… sont abordés dans ce TFE.


Au regard de l’évolution du système hospitalier et du contexte de soins actuel, l’infirmier doit faire face à de nombreux changements.

En partant d’une situation vécue en stage, ce travail de fin d’études aborde une notion essentielle à la profession infirmière : la place qu’occupe l’humain au sein des soins. La question de départ : « En quoi un projet de soin personnalisé peut-il aider l’infirmier à recentrer sa prise en charge sur l’humain, auprès d’une personne atteinte d’une pathologie chronique au sein d’un service de médecine ? » m’a permis d’étudier trois concepts que sont l’humain, le projet de soins personnalisé et la prise en charge.

Par la suite, j’ai pu confronter ces concepts à la réalité du terrain par le biais de deux entretiens exploratoires. Il ressort de ces derniers que les conditions de travail de l’infirmier ont un impact à la fois sur ses émotions et sur sa prise en soin.

En prenant en compte cela, ma recherche peut se poursuivre en s’interrogeant ainsi : « En quoi la qualité de vie au travail de l’infirmier impacte-t-elle la qualité des soins délivrée par ce dernier ? »

Mots clés : Humain, projet de soins, soins individualisés et personnalisés, infirmiers.



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