Lucie vous propose de découvrir son travail de recherche sur la posture infirmier et la relation soignant-soigné.


Les situations de violence envers les infirmiers sont de plus en plus présentes à l’hôpital. Celles-ci impactent la relation soignant-soigné positivement ou négativement.

Ma question de recherche est : « En quoi la posture de l’infirmière peut-elle avoir un impact sur la relation soignant-soigné face à un patient violent aux urgences ? ».

La méthodologie utilisé est basée sur un entretien exploratoire effectué auprès d’un cadre de santé formateur sur la violence ayant travaillé aux urgences. La lecture d’un ouvrage de référence La relation soignant-soigné deA. MANOUKIAN. Puis, la réalisation de deux entretiens semi-directifs auprès d’infirmiers travaillant aux urgences.

La posture infirmière a un impact sur la relation soignant-soigné face à un patient violent au travers de la notion de contexte et de compétences (savoir, savoir-faire, savoir- être). Si les compétences sont mises en œuvre avec le contexte, cela favorise l’adoption d’une posture « adaptée » (compréhensive et de verbalisation : écoute, empathie, bienveillance). Cette dernière a un impact positif sur la relation soignant-soigné : relation de qualité, patient apaisé. L’absence ou la non mobilisation des compétences infirmières associée à un contexte défavorable peut engendrer une posture « inadaptée » (agressivité, ignorance du patient). Cette dernière a un impact négatif sur la relation soignant-soigné : altération, exacerbation de la violence du patient.

La réalisation de ce travail m’a fait prendre conscience de l’importance d’avoir des compétences qui doivent toujours être renouvelées et maintenues dans le temps.

Mots clefs : violence, patient, posture infirmière, relation soignant-soigné, compétences, savoir, savoir-faire, savoir-être, contexte.



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES 

Marguerite vous propose de consulter son travail de recherche sur le thème du retentissement des mauvaises odeurs sur la posture soignante.

Depuis notre naissance, les cinq sens nous construisent. Ils nous permettent de faire davantage connaissance avec le monde qui nous entoure, de nous adapter, mais aussi de nous prévenir du danger que peut représenter l’extérieur. Ils fonctionnent en complémentarité : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Je me suis intéressée plus particulièrement au sens de l’odorat. Selon André Holley « L’odorat suscite à la fois méfiance et fascination. C’est qu’il s’exerce dans les fonctions que les êtres humains partagent le plus avec les animaux, comme la prise de nourriture et la reproduction ». Cela montre que l’odorat est un sens primitif. Cependant, il est de moins en moins développé. Aujourd‘hui, notre société se débarrasse d’odeurs et en invente d’autres dans le but de masquer ou de faire oublier certaines mauvaises odeurs. Pourtant, elles sont difficilement qualifiables et distinguables les unes des autres.

Dans les pratiques infirmières, j’ai observé au cours de mes stages qu’il n’était pas toujours évident de parler des odeurs, ni agréable de les sentir, cela dit, les odeurs peuvent nous donner des informations. La question des odeurs est rarement abordée ouvertement par les soignants, mais les qualificatifs que j’ai pu relever et qui reviennent le plus souvent lorsque l’odeur est forte sont «pourriture», «de mort», «prenante», «écœurante», «répulsive» et « nauséabonde ». Par conséquent, les odeurs désagréables peuvent être un frein à la qualité des soins et à la relation entre les soignants-soignés.

Mots clés : posture infirmière, mauvaises odeurs, mécanismes de défense, bienveillance, dignité,…



ATTENTION, LE PLAGIAT EST PASSIBLE DE POURSUITES JUDICIAIRES